mardi 1 octobre 2013

Cameroun : Il dormait avec le corps de sa femme décédée depuis 7 mois





Le cadavre sur le lit conjugal - Cameroun - Le 01 octobre 2013 © koaci.com - Un camerounais fidèle d’une église évangélique dormait dans le lit conjugal avec le corps de sa femme décédée depuis le mois de mars dans l’espoir qu’elle ressusciterait bientôt.

Décédée depuis le 31 mars, le corps de Clarisse Wandji a été conservé dans la maison par son époux Clément Ndalet à leur domicile dans le quartier de Bonaberi à Douala au Cameroun.

Adepte de l’église évangélique le bon berger, l’homme gardait le corps de sa femme dans leur lit conjugal où il s’enfermait régulièrement avec ses enfants pour prier en attendant la résurrection de cette dernière. Découvert le 26 septembre dernier, après que la famille de la dame a signalé sa disparition, les gendarmes de la Compagnie de Bonaberi, ont transféré les restes à la morgue de l’Hôpital de Bonassama.

La fille aînée de la famille Clarisse âgée de 20 ans, témoigne : " C’est l’Eternel qui nous a dit de garder le corps. Il a dit que si cette œuvre est de lui, elle va se réveiller. On l’aurait perdu pour toujours si on avait dit aux gens qu’on avait un problème "

La défunte adepte de la même église évangélique avait coupé les ponts avec sa famille qu’elle accusait d’être possédée par les démons.

Pour le père, cet acte est légitime : " Nous avons continué de vivre ici avec le corps. C’était extrêmement difficile au début parce qu’il y avait des odeurs et des mouches, mais le Seigneur nous a donné la force, les enfants et moi, de tenir. Il nous entretenait et je n’ai fait qu’exécuter sa volonté. Je n’ai aucun regret ".

Le veuf a été déféré au parquet de Bonanjo en attendant la signature de son transfert pour la prison de New-Bell.

dimanche 29 septembre 2013

Côte d’Ivoire : Crise oblige, on transforme sa maison en hôtel de passe




Un couloir de la sicogi de Yopougon abritant un domicile transformé en chambre de passage ce samedi (ph Kautcha) -   - Abidjan le 29 septembre 2013 © koaci.com - Décidément la plus grande commune de Côte d’Ivoire ne finit pas d’attirer le regard sur elle dans tous ce qui est convenu de considérer comme phénomènes nocifs à la cohabitation.  Après les domiciles transformés en maquis et bars au grand désarroi de tous avec les bruits sonores aggravés aux heures de repos, ce sont maintenant les hôtels ou chambres de passages qui polluent le quotidien des paisibles habitants.   En effet aujourd’hui les quartiers de Yopougon tels que ‘ ‘sicogi’’, ‘’selmer ‘’,’’nouveau quartier’’,’’sideci’’ etc.…où nous avons mené nos enquêtes sur ce nouveau phénomène à presque tous les couloirs et au grand dérangement des voisins qui ne savent plus à quel saint se vouer.  Mr Tano agent municipal que nous croisons dans les encablures du quartier de la Selmer avec sa compagne avec laquelle il venait de partager une partie de plaisir croit comprendre la floraison des hôtels en justifiant qu’avec la crise économique tous les moyens seraient bons pour se faire de l’argent.  « Ces hôtels nous arrangent nous autres. Non seulement sont à proximités de nos quartiers ce qui nous favorise le déplacement mais sont aussi à moindre coût. Ce ne sont pas les hôtels comme on peut le croire, mais des chambres de passages pour nous qui n’avons pas grands moyens. Et puis avec la situation financière précaire, je pense que tout le monde peut se débrouiller à sa façon pourvu qu’on ne vole pas », nous explique entre deux cigarettes ce dernier avant que sa compagne du soir Mariette ne renchérisse : « Ces hôtels sont avec nous au quartier pour nous aider. Mon ami et moi on se donne rendez- vous dans ces endroits à 1000 FCFA l’heure souvent on négocie à 500 FCFA parce que c’est entre nous nous ici. Celui que l’hôtel dérange, il peut en faire autant, d’autres ont des maquis pourquoi les hôtels dérangent certains habitants de notre quartier alors que c’est fait pour nous», se demande la jeune fille qui a l’air épuisé après des moments d’heures torrides.  Mr Dally Rémy agent comptable dans une société de la place et qui loue une maison à la sicogi secteur du lycée William Ponty se dit déçu du comportement de ses concitoyens qui ne pensent que à eux seuls.  « Comment pouvez vous comprendre que la maison de mon voisin serve de chambre de passage et à toute heure .Les enfants du quartier voient déferler tous sortes couples et se faisant surement une idée de leur partie de jeu. Souvent quand le client vient avec une prostituée et qu’il ne tombe pas d’accord sur le prix, c’est la foire aux injures et à la bagarre généralisée. Vraiment je ne sais pas comment il faut régler cette affaire quand mes voisins avisés disent comprendre la situation parce que selon eux il n’y avait pas de loi à respecter à la Sicogi et que chacun était libre de ses actes même si cela les dérangeaient par moment. »   Ibrahim Touré se dit fatigué de dénoncer ce phénomène en grande floraison dans son quartier qui longe vers le terminus du bus 42 où l’hôtel de passage est juste en face de sa demeure.  « Sommes nous dans quel pays ? S’interroge-t-il avant de poursuivre « Je vis avec un voisin qui a décidé de transformer son domicile en chambre de passage. Plus grave, les week-ends une meute de jeunes filles ramenée par son fils et proposée aux potentiels clients ne fait que de la bagarre toute la nuit, nous empêchant de dormir. Mais que pouvons nous faire quand le mot sur toutes les lèvres ici est, ‘’nous sommes pauvres, c'est notre business pour avoir de l’argent’’.  Dieudonné Kouadio, gérant d’un hôtel d’infortune que nous approchons nous expliquera comme certains autres de ses camardes que ce phénomène tire son origine d’abord de la crise économique. Mais quant à savoir pourquoi il ne chercherait pas à faire des locations comme alleurs, il dira ceci : « Au départ tout le monde fait louer les chambres mais chaque fin du mois pour entrer en possession de nos fonds c’est tout une embrouille avec les locataires. Avec les chambres de passages c’est au moins 20 000 FCFA que je me fais par jour, les samedis c’est la totale. Le dérangement ? A Yopougon ici chacun à toujours fait ce qu’il voulait. Les maquis et bars qui dérangent, les autorités ne disent rien donc nous faisons nos hôtels, c’est ma maison j’en fais ce que je veux », explique l’héritier d’une maison de quatre pièces qui après transformation s’est retrouvée à 10.   Olivier Messe de la Selmer dont l’hôtel a servi à rafraichir les besoins sexuels de notre couple cité plus haut aborde comme tous les autres aussi dans le même sens. Pour lui, seul les chambres de passages sont rentables que les locations. Pour le dérangement il cite : « Nous sommes toujours emmerdés par les riverains qui nous parlent de dépravation et de mœurs, et surtout disent que cela ne présentait pas bien pour les enfants. Mais nous on leur dit que font-ils pour les maquis qui polluent leur existence dans le quartier depuis des décennies. Pour moi transformé sa maison soit en chambre de passe ou de maquis c’est du pareil. »  Yopougon au rythme de plusieurs régimes qui se succèdent dans le pays reste toujours égal à elle même, comme réputée pour les phénomènes qui dérangent la société ivoirienne avec un regard complice des autorités. Ainsi va la vie à ‘’poy’’.  Donatien kautcha

samedi 28 septembre 2013

Mali : 2 militaires maliens blessés à Kidal


Le président IBK lors de la campagne présidentielle à Kidal en juillet - Mali - Le 27 septembre 2013 © koaci.com - Deux militaires Maliens ont été blessés ce vendredi dans un attentat à la grenade à Kidal, dans le nord-est du Mali, selon les autorités de la localité.

"Deux grenades offensives ont été lancées contre des militaires maliens qui gardaient une banque au centre-ville de Kidal. Une seule grenade a éclaté et l’on compte deux blessés parmi les militaires maliens", a déclaré un responsable de la localité ce vendredi.

Cet incident survient alors que les trois principaux groupes rebelles Touaregs : Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA ont décidé de suspendre leur participation aux négociations de l’accord de Ouagadougou.

Les assaillants n’ont pas été identifiés cependant selon le témoignage d’un habitant de la ville de Kidal, fief des rebelles touaregs du MNLA, cette attaque contre l’armée Malienne aurait été menée par des hommes en turban.

Nanita

Urgent - Ghana : Le gouvernement réagit à l’éventualité d’une attaque terroriste



L’Unité des forces spéciales (ph) de l’Armée ghanéenne

- Ghana – Accra, le 28 Septembre 2013 © koaci.com– Le gouvernement ghanéen par la voix de Félix Kwakye Ofosu, le vice-ministre de l'Information et des Relations avec la presse, assure ses concitoyens que le pays est constamment en alerte pour contrecarrer toutes menaces sécuritaire de la part des groupes terroristes.

Kwakye Ofosu a fait cette mise au point suite à l’alerte donnée par le gouvernement britannique à ses citoyens qui voyagent vers le Ghana et dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest comme quoi les pays qui ont envoyé des troupes au Mali pourraient être visés par des attaques terroristes.

Cette affaire a été déclenchée par l’attaque du centre commercial Westgate au Kenya perpétrée par des militants shebab. D’après le bilan officiel, cette attaque a fait plus 63 morts et plus de 170 blessés.

En analysant l’alerte publiée sur le site web du gouvernement britannique, le Ghana selon le vice ministre de l’Information estime que cette information manque de crédibilité. Toutefois il a fait savoir que les forces de sécurité ghanéennes sont conscientes de cet avertissement et sont par conséquent préparées à faire face à toutes éventualités. Pour ne pas céder à la panique cet officiel a invité la population à vaquer librement et sans soucis à ses occupations.

Si la réaction du gouvernement ghanéen commence à être diversement commenté sur les réseaux sociaux, disons que pendant que certains citoyens pensent qu’il n’y a pas de raison de s’alarmer après l’alerte britannique et que l’Armée est au contrôle, d’autres par contre estiment que les autorités ne doivent pas prendre cette affaire à la légère.

Toujours en rapport avec cette alerte britannique, Sam Charles, un conférencier a révélé hier vendredi au cours d’une émission sur la radio Xyz à Accra que des combattants islamistes notamment du Hezbollah se trouveraient dans le pays.

Il a soutenu que les « investissements de l'Iran dans beaucoup de pays africains » sont les preuves de cette présence. Pour parer à toute éventualité, le conférencier a invité les forces de sécurité ghanéenne à redoubler de vigilance pour protéger le pays.

Enfin comme une réponse à ce conférencier, certains ghanéens trouvent qu’il doit aller s’expliquer au Bureau National des Investigations (BNI) pour dévoiler les sources de sa thèse.

Mensah

vendredi 27 septembre 2013

Henri Dacoury-Tabley recevant l’ofpi: « Ceux qui pensent que nous avons été libérés pour nous taire se trompent ».

Napoléon Bonaparte disait : «  En politique, une absurdité n’est pas un obstacle ». Si le régime Ouattara pensait soumettre et faire taire les Ivoiriens en les jetant en prison et en leur privant de moyens de survie, alors il récolte l’effet contraire. La position affichée par l’ancien gouverneur de la Bceao en est une preuve. « Ceux qui pensent que nous avons été libérés pour nous taire se trompent. Je ne suis pas politique. Mais je parle parce que c’est mon pays qui est concerné. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens et non d’un autre pays », affirme Dacoury-Tabley Philippe-Henri. Qui recevait le mercredi 25 septembre 2013, à sa résidence à Abidjan-Riviera, l’organisation des femmes du Front populaire ivoirien (Offpi).
L’ex-prisonnier politique rappelle que face aux graves dérives, les Ivoiriens n’ont pas le droit d’être indifférents ou neutres. «Avec ce que nous vivons, il n’y a pas de neutralité. Nous ne devons pas être neutres quand on tue nos semblables sous nos yeux », fait-il remarquer. « Il ne faut pas se taire quand l’injustice a cours. Il faut dénoncer l’imposture. Parce que si nous laissons les choses telles, notre pays va disparaitre », prévient Dacoury-Tabley Philippe-Henri. Indiquant qu’il y a encore beaucoup trop de détenus politiques en Côte d’Ivoire. « Sous la pression, le pouvoir a sorti des personnes qui sont connues. Mais il y a encore beaucoup de monde dans les prisons », précise-t-il. Avant de s’interroger sur les raisons de son incarcération. « Je savais ce qui m’attendait, Mais je ne pouvais pas accepter l’imposture. Les juges me demandent ce que je faisais avec Gbagbo à sa résidence durant le bombardement de sa résidence. Les juges me demandent qui a gagné les élections. Si c’est cela qui me vaut la prison, alors, la Côte d’Ivoire marche sur la tête », assène-t-il. Avant de réitérer que c’est Laurent Gbagbo qui a gagné les élections.
Il a encore profité de cette rencontre pour balayer du revers de la main les accusations de vol de 500 milliards de Fcfa qu’on tente de lui coller. « Ouattara et Banny sont mes prédécesseurs à la Bceao. Prendre 500 milliards, cela ne peut pas se faire. Les comptes de 2009, 2010 et 2011 ont été sortis et il n’y a aucune trace de vol. J’ai fait ce que ma conscience et les règles de la banque m’ont imposé ».
Révélant par ailleurs que les chantiers qui sont inaugurés, par le pouvoir actuel, étaient déjà faits ou en cours de réalisation. « Je suis à l’origine du billet de 500F émis par la Bceao. J’ai réévalué le salaire du personnel de 40% », révèle l’ancien gouverneur de la Bceao.
Qui a salué les femmes du Fpi pour tout leur combat dans ce nouveau contexte.
La délégation de l’OFfpi que conduisait Marie Odette Lorougnon a remis deux poulets blancs pour purifier l’ancien prisonnier politique. Deux autres coqs et un pagne lui ont été remis en guise de réconfort moral. Parlant au nom de l’Offpi, Assouma Juliette a dit que «  le diable a cru qu’il pouvait anéantir la Côte d’Ivoire en emprisonnant de valeureux et dignes cadres ». Mais c’était sans compter avec la détermination du Fpi.
Benjamin Koré




Côte d’Ivoire Doropo – Le Commandant adjoint de la gendarmerie giflé par Sansan Kambiré (député) ?





Le Commandant Kouakou Kouamé (adjoint au Commandant de la Brigade de gendarmerie), âgé d’une cinquantaine d’années, a été humilié par le député de cette localité, Sansan Kambiré [photo]. La scène s’est passée mercredi, vers 18 heures. Selon les informations, le député a convoqué le vieux gendarme chez lui. Une fois là-bas, le parlementaire lui a intimé l’ordre de donner son numéro matricule sans lui donner la raison. Le gendarme a refusé. Fâché, l’Honorable le gifle. Tous les jeunes qui étaient avec lui ont roué de coups le vieux Commandant. Conséquence, ce dernier a eu le visage complètement tuméfié. Par la suite, des militaires se sont rendus à la gendarmerie et ont voulu s’en prendre aux autres gendarmes. Doropo serait-elle une ville à part ? Les soldats des Fores républicaines (FRCI) semblent y régner en maîtres.
Avec Les infos du Zanzan

Côte d’Ivoire : Déclaré perdu pour le football, ce que devient Emerse Faé


Emerse Faé (ph) -

Abidjan le 26 septembre 2013 © koaci.com –L’ancien international ivoirien Emerse Faé qui avait mis fin à sa carrière à cause de quatre phlébites a choisi le métier d’entraineur pour continuer de vivre sa passion.

Selon le media gouvernemental ivoirien qui donne de ses nouvelles ce jeudi, Emerse Faé vivrait toujours sur la côte ‘Azur à Nice où il passerait ses diplômes d’entraineurs. Actuellement l’ancien milieu de terrain est l’entraineur adjoint des moins de 17 ans de l’OGC Nice, dernier club avant d’être conjuré par le sort.

Une situation que le joueur s’en explique difficilement. « Tout ça, c’est long à expliquer. Je ne veux plus trop en parler. C’est fini. Et maintenant, j’ai une nouvelle vie. »

En reconnaissance pour services rendus au club Niçois, les dirigeants aiglons ont donné une chance à l’originaire de Facobly dans l’ouest de la Côte d’Ivoire pour demeurer dans le monde footballistique.

« Je suis avec les jeunes de l’OGC Nice. C’est intéressant de passer par là. Je passe aussi mon diplôme d’entraîneur. Vous voyez, je suis toujours dans le football. Il n’y a pas à s’alarmer. Et je vis ici à Nice, une modeste vie. Je me plais ainsi », conclut le joueur formé à Nantes.

Rappelons que Emerse Faé ancien international ivoirien aujourd’hui âgé de 29 ans à du mettre un terme à sa carrière à cause de quatre phlébites. Malgré un traitement à base d'anticoagulants et fait des contrôles réguliers pour dissoudre un caillot sanguin dans une veine profonde de la cuisse, les médecins avaient fini par le déclarer perdu pour le football en octobre 2011 à l’âge de 27 ans.

Notons pour finir, que Emerse Faé qui avait entre temps évolué en Angleterre à Reading et malgré avoir joué avec les espoirs de France avait finalement opté pour les éléphants de Côte d’Ivoire en 2005 avec lesquels il avait porté 35 fois le maillot pour un but inscrit.

Cameroun : Il s’achète 4 villas avec le commerce juteux des organes humains



Cameroun : Il s’achète 4 villas avec le commerce juteux des organes humains

Cameroun - Le 26 septembre 2013 © koaci.com - Un petit fonctionnaire de la morgue de l'Hôpital Central de Nkongsamba , ville du Cameroun située à 145 kilomètres de Douala s’est subitement enrichie en achetant quatre villas dans le pays grâce au commerce lucratif des organes humains.

Cet employé de la morgue du quartier 5 de la localité agricole de Nkongsamba représente un infime maillon de la chaîne du lucratif trafic d’organe humain au Cameroun, selon le quotidien le Soir, avec ses quatre villas achetées au quartier Melong et au quartier Maetur à Yaoundé malgré son salaire de misère ne sont pas une surprise.

Le 14 septembre dernier par exemple une nouvelle faisait le tour de la petite localité, un homme d'affaires originaire de l'Ouest du pays a été surpris en train d’acheter de l'eau de cadavres pour certaines pratiques qui lui ont été recommandées par son sorcier en plus du sexe d'un jeune enfant de 13 ans moyennant la somme de 2 000.000 de FCFA à notre employé de la morgue en question.

Selon les confidences des autres employés de la morgue, le croque-mort est connu pour exercer le commerce d’organes humains notamment le sexe des hommes, les seins, de dents à partir de 800.000frs CFA l’unité ainsi que de crânes humains moyennant 400.000 frs CFA.

Sa clientèle est essentiellement constituée d'expatriés, d'hommes d'affaires camerounais, ou d'hommes politiques hauts placés, cependant l’homme n’aurait aucunement été inquiété par les forces de police.

Contrairement au réseau qui a été démantelé le week-end dernier à Mbalmayo, réseau spécialisé dans l'enlèvement, le trafic et la vente des enfants et qui se faisaient avec l'aide de quelques commerçants et des conducteurs de moto taxi.

Nanita

Sassandra: La liste des victimes des Frci et des dozos s’allonge





Tabeu Agoly César est mort le samedi 7 septembre 2013 à Adébem, son village natal. Comme bien d’autres avant lui, il a été emporté par les multiples séquelles inguérissables des sévices qu’il a subies, lorsque les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et leurs supplétifs officiels dozos et consorts ont massacré, en mai 2011, les Godiés des villages d’Adébem (60 morts), Godjiboué (63 morts), Niégrouboué (14 morts), Gobroko (08 morts) et Trikpoko de la sous-préfecture de Sago, dans le département de Sassandra. Les bourreaux ont incendié ces villages après les avoir pillés.
A Adébem, la liste des rescapés qui n’ont pu survivre à leurs blessures multiformes est déjà bien longue : Gnakouri Babo Célestin, Tabeu Gnamban Adèle, Dabéhi Dahonnon, Trépolou Zékè, Bayéré Lobohonnon, Dakouri Lagan, Ollopo Oppoh, Liéblo Léonie, épouse Zilihoré Félix, épouse Zahi Albert, Avvalo Gbalé François, etc. Dans les quatre autres villages, les funérailles se succèdent. Les cimetières ne désemplissent pas. Chaque mort ravive les douleurs et les sentiments d’injustice.
Les appels de détresse lancés au chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara et aux élus de son régime du département de Sassandra se sont, jusqu’à ce jour, heurtés à un mur. Les Godiés sont inconsolables et continuent à vivre dans le dénuement, sous la menace des dozos dont le chef sanguinaire, le Burkinabé Ouattara Bamory, terrorise quotidiennement Adébem où il a élu domicile, en toute impunité.
En dépit des nombreuses tracasseries, une mission du Front populaire ivoirien (Fpi) composée de Libi Koita Vincent, Koné Boubacar et Wayou Claude a pu, à nouveau, découvrir l’horreur le 2 août 2013 : les fosses communes d’Adébem où des dizaines de corps ont été jetés à la sauvette, les blessés à vie, les vestiges de domiciles pillés et incendiés, etc. La délégation du Fpi a pris la mesure des attentes pressantes des Godiés sinistrés qui sont, entre autres, l’exhumation et des sépultures dignes pour les corps entassés dans les fosses communes, la restitution des terres occupées, l’arrestation des assassins dont certains sont dans les villages, le dédommagement des rescapés, même si rien ne peut remplacer les pertes causées par la barbarie des Frci et des dozos au service du régime.
Dans la région, tous les regards restent tourner vers le Fpi, le parti du président Laurent Gbagbo dont le premier responsable, Pascal Affi N’Guessan, est sorti des goulags du régime le 5 août 2013.