jeudi 20 novembre 2014

Urgent Urgent Urgent – Les soldats mutins à Ouattara : « Nous n’avons pas confiance aux promesses faites par vos ministres. Nous voulons vous rencontrer en personne » (20/11)


Bouaké - La situation sécuritaire est encore sous tension ce mercredi au lendemain du soulèvement militaire généralisé contre le régime d'Alassane Ouattara, a-t-on appris de source proche des militaires mutins. Mardi nuit, la situation a totalement dégénéré à Bouaké et à Daloa où les mutins se sont rendus maîtres de ces villes, exigeant d'être payés immédiatement, à savoir 5 millions de Fcfa par tête promis par Ouattara pour renverser Laurent Gbagbo en 2011.
A Bouaké, les soldats mutins ont pris le contrôle de la poudrière et attaqué les commissariats de police du 3ème arrondissement de Dar-es-Salam et du 2ème arrondissement de Koko, emportant armes et munitions.
Ils ont également ouvert les portes des prisons pour libérer les prisonniers et instauré un Couvre-feu instauré de 19h30 à 6H00 du matin (locale et GMT).
Même situation à Daloa où les mutins ont pris le contrôle du 2eme Bataillon et bloqué tous les accès de la ville, obligeant les populations à se terrer chez elles.
Malgré les assurances des membres du gouvernement annonçant que le chef de l'Etat avait accédé à toutes leurs revendications, dont la principale est le paiement de 5 millions de Fcfa promis par Alassane Ouattara par combattant en cas de chute du Président Laurent Gbagbo, la situation sur le terrain ne cessait de dégénérer, créant la panique à Abidjan.
Hier après-midi d'ailleurs, le Ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, était séquestré pendant une demi-heure par les militaires mutins au camp militaire d'Akouedo, alors qu'il venait leur annoncer que le gouvernement avait accédé à toutes leurs revendications.
Selon nos informations, les soldats affirment n'avoir que faire de nouvelles promesses. Ils veulent que le chef de l'Etat leur annonce lui-même qu'il leur donnera immédiatement leur argent.
Les mutins selon nos sources, n'ont plus confiance en la hiérarchie militaire et aux Ministres de la Défense et de l'Intérieur.
C'est d'ailleurs le Ministre de l'Interieur Hamed Bakayoko qui a pu obtenir la libération de son collègue de la Défense Koffi Koffi Paul, séquestré à Akouedo.
Ce dernier s'est peu après rendu sur les antennes de la télévision publique RTI1 pour annoncer les mesures d'urgences suivantes: "Les arriérés de solde des 476 ex-FDS seront apurés pour moitié en fin novembre 2014 et pour l'autre moitié en fin décembre 2014, les frais de missions des militaires seront apurés pour moitié en fin novembre et pour l'autre moitié fin décembre 2014, le droit au bail des 8400 caporaux leur est accordé à compter du 1er janvier 2015''.
Dans la soirée, ce fut au tour du Ministre de l'Intérieur de rassurer les mutins sur les ondes de la RTI1: "Le Président vous a compris et accède à toutes vos demandes. Sa réponse est claire, nette, et positive. Dès demain, nous rencontrerons les militaires pour aborder avec eux les modalités pratiques d'exécution de la décision du Président", dira le ministre Bakayoko pour qui le calme était revenu à Abidjan et dans toutes les localités.
Alors qu'au même moment France24 annonçait que TV Bouaké était tombée aux mains des soldats grévistes, lesquels y ont fait une déclaration.
Dans cette déclaration non diffusée par la RTI1 à Abidjan, les militaires mutins disent ne pas être concernés et ne pas se reconnaître par le Communiqué du chef de l'Etat lu par le ministre de la Défense. Ils affirment qu'ils ne sont pas reconnus par l'Etat qui leur parle d'arriérés de soldes et de maisons baillées. Toute chose qu'ils prennent pour de la moquerie. Ils exigent ni plus ni moins leurs 5 millions de FCFA par soldat promis par Ouattara en cas de chute de Gbagbo. Nous y reviendrons.
Serge Touré
- See more at: http://ivoirebusiness.net/?q=articles/soul%C3%A8vement-arm%C3%A9-contre-ouattara-la-situation-d%C3%A9g%C3%A9n%C3%A8re-les-militaires-mutins-disent-non-au#sthash.av5d4WNq.dpuf
Bouaké - La situation sécuritaire est encore sous tension ce mercredi au lendemain du soulèvement militaire généralisé contre le régime d'Alassane Ouattara, a-t-on appris de source proche des militaires mutins. Mardi nuit, la situation a totalement dégénéré à Bouaké et à Daloa où les mutins se sont rendus maîtres de ces villes, exigeant d'être payés immédiatement, à savoir 5 millions de Fcfa par tête promis par Ouattara pour renverser Laurent Gbagbo en 2011.
A Bouaké, les soldats mutins ont pris le contrôle de la poudrière et attaqué les commissariats de police du 3ème arrondissement de Dar-es-Salam et du 2ème arrondissement de Koko, emportant armes et munitions.
Ils ont également ouvert les portes des prisons pour libérer les prisonniers et instauré un Couvre-feu instauré de 19h30 à 6H00 du matin (locale et GMT).
Même situation à Daloa où les mutins ont pris le contrôle du 2eme Bataillon et bloqué tous les accès de la ville, obligeant les populations à se terrer chez elles.
Malgré les assurances des membres du gouvernement annonçant que le chef de l'Etat avait accédé à toutes leurs revendications, dont la principale est le paiement de 5 millions de Fcfa promis par Alassane Ouattara par combattant en cas de chute du Président Laurent Gbagbo, la situation sur le terrain ne cessait de dégénérer, créant la panique à Abidjan.
Hier après-midi d'ailleurs, le Ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, était séquestré pendant une demi-heure par les militaires mutins au camp militaire d'Akouedo, alors qu'il venait leur annoncer que le gouvernement avait accédé à toutes leurs revendications.
Selon nos informations, les soldats affirment n'avoir que faire de nouvelles promesses. Ils veulent que le chef de l'Etat leur annonce lui-même qu'il leur donnera immédiatement leur argent.
Les mutins selon nos sources, n'ont plus confiance en la hiérarchie militaire et aux Ministres de la Défense et de l'Intérieur.
C'est d'ailleurs le Ministre de l'Interieur Hamed Bakayoko qui a pu obtenir la libération de son collègue de la Défense Koffi Koffi Paul, séquestré à Akouedo.
Ce dernier s'est peu après rendu sur les antennes de la télévision publique RTI1 pour annoncer les mesures d'urgences suivantes: "Les arriérés de solde des 476 ex-FDS seront apurés pour moitié en fin novembre 2014 et pour l'autre moitié en fin décembre 2014, les frais de missions des militaires seront apurés pour moitié en fin novembre et pour l'autre moitié fin décembre 2014, le droit au bail des 8400 caporaux leur est accordé à compter du 1er janvier 2015''.
Dans la soirée, ce fut au tour du Ministre de l'Intérieur de rassurer les mutins sur les ondes de la RTI1: "Le Président vous a compris et accède à toutes vos demandes. Sa réponse est claire, nette, et positive. Dès demain, nous rencontrerons les militaires pour aborder avec eux les modalités pratiques d'exécution de la décision du Président", dira le ministre Bakayoko pour qui le calme était revenu à Abidjan et dans toutes les localités.
Alors qu'au même moment France24 annonçait que TV Bouaké était tombée aux mains des soldats grévistes, lesquels y ont fait une déclaration.
Dans cette déclaration non diffusée par la RTI1 à Abidjan, les militaires mutins disent ne pas être concernés et ne pas se reconnaître par le Communiqué du chef de l'Etat lu par le ministre de la Défense. Ils affirment qu'ils ne sont pas reconnus par l'Etat qui leur parle d'arriérés de soldes et de maisons baillées. Toute chose qu'ils prennent pour de la moquerie. Ils exigent ni plus ni moins leurs 5 millions de FCFA par soldat promis par Ouattara en cas de chute de Gbagbo. Nous y reviendrons.
Serge Touré
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Bouaké - La situation sécuritaire est encore sous tension ce mercredi au lendemain du soulèvement militaire généralisé contre le régime d'Alassane Ouattara, a-t-on appris de source proche des militaires mutins. Mardi nuit, la situation a totalement dégénéré à Bouaké et à Daloa où les mutins se sont rendus maîtres de ces villes, exigeant d'être payés immédiatement, à savoir 5 millions de Fcfa par tête promis par Ouattara pour renverser Laurent Gbagbo en 2011.
A Bouaké, les soldats mutins ont pris le contrôle de la poudrière et attaqué les commissariats de police du 3ème arrondissement de Dar-es-Salam et du 2ème arrondissement de Koko, emportant armes et munitions.
Ils ont également ouvert les portes des prisons pour libérer les prisonniers et instauré un Couvre-feu instauré de 19h30 à 6H00 du matin (locale et GMT).
Même situation à Daloa où les mutins ont pris le contrôle du 2eme Bataillon et bloqué tous les accès de la ville, obligeant les populations à se terrer chez elles.
Malgré les assurances des membres du gouvernement annonçant que le chef de l'Etat avait accédé à toutes leurs revendications, dont la principale est le paiement de 5 millions de Fcfa promis par Alassane Ouattara par combattant en cas de chute du Président Laurent Gbagbo, la situation sur le terrain ne cessait de dégénérer, créant la panique à Abidjan.
Hier après-midi d'ailleurs, le Ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, était séquestré pendant une demi-heure par les militaires mutins au camp militaire d'Akouedo, alors qu'il venait leur annoncer que le gouvernement avait accédé à toutes leurs revendications.
Selon nos informations, les soldats affirment n'avoir que faire de nouvelles promesses. Ils veulent que le chef de l'Etat leur annonce lui-même qu'il leur donnera immédiatement leur argent.
Les mutins selon nos sources, n'ont plus confiance en la hiérarchie militaire et aux Ministres de la Défense et de l'Intérieur.
C'est d'ailleurs le Ministre de l'Interieur Hamed Bakayoko qui a pu obtenir la libération de son collègue de la Défense Koffi Koffi Paul, séquestré à Akouedo.
Ce dernier s'est peu après rendu sur les antennes de la télévision publique RTI1 pour annoncer les mesures d'urgences suivantes: "Les arriérés de solde des 476 ex-FDS seront apurés pour moitié en fin novembre 2014 et pour l'autre moitié en fin décembre 2014, les frais de missions des militaires seront apurés pour moitié en fin novembre et pour l'autre moitié fin décembre 2014, le droit au bail des 8400 caporaux leur est accordé à compter du 1er janvier 2015''.
Dans la soirée, ce fut au tour du Ministre de l'Intérieur de rassurer les mutins sur les ondes de la RTI1: "Le Président vous a compris et accède à toutes vos demandes. Sa réponse est claire, nette, et positive. Dès demain, nous rencontrerons les militaires pour aborder avec eux les modalités pratiques d'exécution de la décision du Président", dira le ministre Bakayoko pour qui le calme était revenu à Abidjan et dans toutes les localités.
Alors qu'au même moment France24 annonçait que TV Bouaké était tombée aux mains des soldats grévistes, lesquels y ont fait une déclaration.
Dans cette déclaration non diffusée par la RTI1 à Abidjan, les militaires mutins disent ne pas être concernés et ne pas se reconnaître par le Communiqué du chef de l'Etat lu par le ministre de la Défense. Ils affirment qu'ils ne sont pas reconnus par l'Etat qui leur parle d'arriérés de soldes et de maisons baillées. Toute chose qu'ils prennent pour de la moquerie. Ils exigent ni plus ni moins leurs 5 millions de FCFA par soldat promis par Ouattara en cas de chute de Gbagbo. Nous y reviendrons.
Serge Touré

samedi 31 mai 2014

La Russie a développé un vaccin contre l’homosexualité




On apprend la nouvelle cette semaine ; un obscur toubib et son équipe – le docteur Dimitri Yusrokov Stalini -viennent de communiquer leur découverte : un vaccin contre l’homosexualité…
Le “bidule” est censé être préventif ; ainsi, plus tôt un enfant est vacciné, moins de chances existeraient pour qu’il soit homosexuel. Ce qui nous indique déjà une information capitale ; pour ce médecin, l’homosexualité est une maladie puisque soignable par vaccination.
Une étude de 1959
Les “scientifiques” russes ont travaillé sur base d’une étude de 1959 publiée sous le titre « Homosexualité: Psychiatrie, maladie ou génétique ? » du docteur H. Schwartz, qui affirmait que l’homosexualité n’est qu’une maladie traitable comme la grippe ou la rubéole.
«Les xénodioestrogènes sont un type de mimétiques oestrogènes trouvé dans les composés chimiques naturels ou synthétiques. Les xénodioestrogènes synthétiques comme les PCB, BPA et phthalates ont prouvé avoir des effets oestrogéniques sur les organismes vivants et perturbent positivement le système endocrinien» explique le Dr. Yuri Krutchev, qui a pris part à l’expérimentation.
Des milliers de vaccins en pré-commande
Certains gouvernements à la politique ferme auraient déjà pré-commandés plusieurs milliers de vaccins, notamment une commande groupée des pays suivants: Afghanistan, Arabie saoudite, Iran, Mauritanie, Soudan et Yémen. Ces 7 pays condamnent encore l’homosexualité à la peine de mort et semblent donc préférer prévenir que guérir. La Chine serait également intéressée par l’acquisition de ces vaccins mais attendrait d’en voir les effets positifs.
Les premières livraisons seront effectuées dès la fin du mois de juillet. Les premiers résultats devraient donc pouvoir être récoltés dans quelques années, selon ces mêmes “scientifiques”…
Est-il besoin de préciser que la communauté scientifique – la vrai… – est plus que sceptique…
(bon, je vous raconte la vérité ; ce billet est paru dans NordPresse ; l’équivalent Belge du Gorafi ;-) )

Côte d'Ivoire : 50 détenus pro-Gbagbo dont Dibopieu ont recouvré la liberté provisoire


Arrestations après la chute de Laurent Gbagbo ici à Abidjan en avril 2011 etJean Yves Dibopieu Rechercher Jean Yves Dibopieu (ph 2) - 

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Côte d'Ivoire : 50 détenus pro-Gbagbo dont Dibopieu ont recouvré la liberté provisoire
Abidjan le 31 mai 2014 © koaci.com – Comme annoncé lors de la rencontre entre le Front populaire ivoirien (FPI Rechercher FPI ) et le gouvernement, 50 détenus de la crise post-électorale proches de l'ex-chef d'Etat ivoirien ont recouvré la liberté provisoire ce samedi, a appris Koaci.com d'une source proche de la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA). 

Les 50 personnes qui ont recouvré la liberté font partis des 150 pro-Gbagbo que les autorités ont décidé de libérer suite à la rencontre qu'Ahoussou Jeannot a eu le 22 mai dernier avec l'opposition en particulier leFPI Rechercher FPI (voir article).

Koaci.com apprend enfin de la même source que les 50 premiers détenus ont quitté laMACA Rechercher MACA tôt ce matin sous forte escorte policière. 

Au nombre de ces personnes figurent selon nos informations, l'ex fesciste et camarade de cellule à la DST de Charles Blé Goudé,Jean Yves Dibopieu Rechercher Jean Yves Dibopieu (voir article), un certain Youan Bi et deux dames dont nous ignorons encore les identités. 

Pour finir, notons, au registre des libérations que dans une autre affaire, Romaric Assi, étudiant récemment arrêté par la DST (voir article), a également été libéré ce vendredi soir aux alentours de 23h, apprend koaci.com de sources familiales. A en croire ces dernières, le jeune homme qui aurait été soupçonné de préparer une attaque contre un commissariat, serait, après 6 jours passés à la DST, sorti amaigri et très fatigué.


Côte d'Ivoire : Un corps abandonné à la morgue d'un CHU pour facture exorbitante


A lamorgue Rechercher morgue du Chu deYopougon Rechercher Yopougon ce samedi (ph DK-koaci.com) – Documents (ph 2, 3) - 

Cliquez pour Agrandir
-Abidjan le 31 mai 2014 © koaci.com – Nouvelle affaire accablante ce samedi dans unCHU Rechercher CHU de la capitale économique du pays . 

Une famille arrivée pour la levée de corps de leur proche a trouvé exorbitante lafacture Rechercher facture de sa conservation jusqu'à abandonner le corps en question àIvosep Rechercher Ivosep comme constaté sur place koaci.com à lamorgue Rechercher morgueduCHU Rechercher CHU de Yopougon.

En effet, selon les informations recueillies auprès de cette famille, Adelaïde Nina Kpan âgée de 26 ans est décédée naturellement le vendredi 23 mai dernier sans observer de contagion comme indiqué par le certificat de décès signé du Docteur Say Ehouman. 

Ce samedi 31 mai soit, 8 jours après son décès, il était prévu sa levée de corps en vue de son inhumation au cimetière municipal de Yopougon. 

Mais grande sera la surprise de la famille, quand la société en charge de la conservation des corps, « IVOSEP », lui tendra unefacture Rechercher facture de 209 000 de FCFA (300 euros), pour une semaine passée au sein de la morgue.

Une somme que les parents jugeront excessive n'étant en mesure de la solder, préférant, de fait, abandonner le corps à lamorgue Rechercher morgue afin que les autorités compétentes puissent procéder à son inhumation.

« Jamais de mémoire je n’ai vu cela. Le corps a été transféré ici le 23 mai, je viens pour la levée en vue de l’inhumation, pas plus d’une semaine je dois payer 209 000 FCFA. Alors que, le corbillard et le cercueil ont été achetés hors morgue. J’ai tous les documents pour la procédure de la levée du corps et de l’enterrement. Le permis d’inhumé dont la taxe m’a coûté à 15 000 FCFA pour 5 ans de location de la sépulture au District d’Abidjan. Je dois encore payer certaines choses au lieu d’enterrement. Et on me demande de payer une telle somme avec unefacture Rechercher facture exorbitante comme ça. Moi je leur ai proposé 100 000 FCFA, ils disent non. Je n’ai pas ses moyens là. J’ai décidé de leur abandonné le corps de toutes les façons, le procureur sera saisi et autorisera l’enterrement », a expliqué le père de la défunte, Mr Kpan qui s’arrachait presque les cheveux dans la cour de lamorgue Rechercher morgue et laissait à qui voulait l’entendre qu’il était victime d’une escroquerie de la part d’Ivosep. 

Au moment de notre départ des lieux, aux environs de 12 h 30, la famille s’organisait pour également les quitter laissant le corps de leur progéniture à lamorgue Rechercher morgue faute de conciliation entre les deux parties.

Si funéraille est bien souvent synonyme d’endettement en Côte d'Ivoire et si le cas révélé est à l'image de nombreux autres constituant les réalités sociales du pays, reste désormais à savoir si Mr Kpan fera exception.

Affaire à suivre…

Donatien Kautcha

vendredi 28 mars 2014

Côte d'Ivoire : Le ministre de la Construction annonce une baisse du coût des loyers



Côte d'Ivoire :  Le ministre de la Construction annonce une baisse du coût des loyers




 
Mamadou Sanogo SearchMamadou Sanogo

Abidjan le 27 mars 2014 © koaci.com – Croiront qui voudront croire mais le coût des loyers pourraient connaître une baisse considérable a annoncé ce jeudi, le ministre ivoirien de la Construction, du logement, de l'assainissement et de l'urbanisme, Mamadou Sanogo SearchMamadou Sanogo a l'occasion d'une rencontre avec la presse initiée par le Centre d'information et de communication gouvernementale (CICG SearchCICG).

Il menace déja, à l'en croire, de poursuivre les propriétaires des maisons qui ne respecteront pas les dispositions qui devraient être prises à cet effet.

« Nous ferons en sorte pour faire baisser le coût du logement en Côte d'Ivoire. Les textes sont en gestation au niveau du secrétariat du gouvernement, » a déclaré le ministre.

« Avec les textes que nous sommes entrain d'élaborer, la caution ne devra pas dépasser deux mois et l'occasion sera donné aux locataires de poursuivre les propriétaires de maisons qui ne respecteront pas les dispositions arrêtées », a-t-il ajouté.

Avouant qu'il n'est pas normal que les prix des studios oscillent entre 100 et 200 mille FCFA vu qu'ils n'offrent pas les commodités de base, le ministre ivoirien de la Construction reconnaît néanmoins que, l'absence de textes régulant le secteur est à l'origine des abus organisés par les promoteurs.

Cela doit prendre fin, a précisé Mamadou Sanogo SearchMamadou Sanogo, insistant au passage sur les nouvelles dispositions en vigueur dans la construction des bâtiments.

Selon le ministre ivoirien de la Construction a prévenu que les projets de construction R+2 doivent désormais faire l'objet d'une étude du sol.

C'est pourquoi, il invite les promoteurs à s'équiper puisqu'ils seront très bientôt sollicités vu les avantages qu'ils auront des avantages.

Le sujet relatif à l'occupation anarchique de certains espaces a été évoqué par Mamadou Sanogo SearchMamadou Sanogo. Il a mis en garde les contrevenants.

"Tant que j'occuperai ce département, je mettrai fin aux occupations des espaces verts. Je suis contre ces pratiques, » a-t-il martelé, menaçant par la suite de détruire les constructions ou arrêter d'éventuels travaux sur un des espaces.

Enfin, le ministre d'un secteur encore dominé par la corruption jusqu'à cette heure, a annoncé qu'une opération de révision des schémas directeurs des villes et la régularisation des lotissements qui n'ont pas été approuvés a été lancé par le gouvernement en vue de mettre fin progressivement au lotissement villageois.

Wassimagnon

Tina Glamour ''déshabille Vitale:'' On t'a couché pour 300 mille Fcfa''

Tina Glamour ''déshabille Vitale:'' On t'a couché pour 300 mille Fcfa''


Valentine Logbo, plus connue sous le pseudonyme de Tina Glamour ou encore Lady Glamour (c'est selon), n'est pas du tout contente de Vitale. Mais alors pas du tout. '' Même dans ma tombe, je resterai toujours la sulfureuse et la sexy Tina Glamour. Mais ne confondez pas les torchons et les serviettes. Moi je ne suis pas artificielle'' déclare t-elle.
Elle poursuit :'' Je souhaite que celles qui se donnent la peine de s’exhiber dans les journaux pour s'attaquer à ma personne, prennent des coton-tiges pour se nettoyer. Je suis venue à votre rédaction pour faire une mise au point. Cette année, je serai très méchante. Tu me pile, je t'écrase '' annonce-t-elle les couleurs. Mais qu'est-ce qui peut susciter une telle colère chez Lady Glamour ? Elle répond : '' Au cours d'une émission à Fréquence 2, on m'a demandé entre Vitale et Claire Bahi, qui parmi ces deux chanteuses a le plus compris mon feeling ? J'ai dit que je préférais Claire Bahi et que je trouvais Vitale artificielle. Cela a suffi pour qu'elle m'insulte dans les journaux. Elle raconte que moi, à l'époque, je lui parlais à l'oreille. Que je lui demandais de m'aider. Moi, Lady Glamour , lui raconter des choses à l'oreille ? Elle raconte des histoires. J'ai 22 ans de carrière. Elle est arrivée dans le show-biz
Voir la vidéo de l'interview Ici
Starmag

Valentine Logbo, plus connue sous le pseudonyme de Tina Glamour ou encore Lady Glamour (c'est selon), n'est pas du tout contente de Vitale. Mais alors pas du tout. '' Même dans ma tombe, je resterai toujours la sulfureuse et la sexy Tina Glamour. Mais ne confondez pas les torchons et les serviettes. Moi je ne suis pas artificielle'' déclare t-elle.
Elle poursuit :'' Je souhaite que celles qui se donnent la peine de s’exhiber dans les journaux pour s'attaquer à ma personne, prennent des coton-tiges pour se nettoyer. Je suis venue à votre rédaction pour faire une mise au point. Cette année, je serai très méchante. Tu me pile, je t'écrase '' annonce-t-elle les couleurs. Mais qu'est-ce qui peut susciter une telle colère chez Lady Glamour ? Elle répond : '' Au cours d'une émission à Fréquence 2, on m'a demandé entre Vitale et Claire Bahi, qui parmi ces deux chanteuses a le plus compris mon feeling ? J'ai dit que je préférais Claire Bahi et que je trouvais Vitale artificielle. Cela a suffi pour qu'elle m'insulte dans les journaux. Elle raconte que moi, à l'époque, je lui parlais à l'oreille. Que je lui demandais de m'aider. Moi, Lady Glamour , lui raconter des choses à l'oreille ? Elle raconte des histoires. J'ai 22 ans de carrière. Elle est arrivée dans le show-biz
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Starmag
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Valentine Logbo, plus connue sous le pseudonyme de Tina Glamour ou encore Lady Glamour (c'est selon), n'est pas du tout contente de Vitale. Mais alors pas du tout. '' Même dans ma tombe, je resterai toujours la sulfureuse et la sexy Tina Glamour. Mais ne confondez pas les torchons et les serviettes. Moi je ne suis pas artificielle'' déclare t-elle.
Elle poursuit :'' Je souhaite que celles qui se donnent la peine de s’exhiber dans les journaux pour s'attaquer à ma personne, prennent des coton-tiges pour se nettoyer. Je suis venue à votre rédaction pour faire une mise au point. Cette année, je serai très méchante. Tu me pile, je t'écrase '' annonce-t-elle les couleurs. Mais qu'est-ce qui peut susciter une telle colère chez Lady Glamour ? Elle répond : '' Au cours d'une émission à Fréquence 2, on m'a demandé entre Vitale et Claire Bahi, qui parmi ces deux chanteuses a le plus compris mon feeling ? J'ai dit que je préférais Claire Bahi et que je trouvais Vitale artificielle. Cela a suffi pour qu'elle m'insulte dans les journaux. Elle raconte que moi, à l'époque, je lui parlais à l'oreille. Que je lui demandais de m'aider. Moi, Lady Glamour , lui raconter des choses à l'oreille ? Elle raconte des histoires. J'ai 22 ans de carrière. Elle est arrivée dans le show-biz
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insolite : L’épouse d’un maitre coranique introduit un couteau chauffé dans le vagin d’une fillette de 12 ans

Mali-Daoudabougou : L’épouse d’un maitre coranique introduit un couteau chauffé dans le vagin d’une fillette de 12 ans



Madame Aminata Haidara, parce que c’est d’elle qu’il s’agit a gravement brulé le sexe de la fillette Djeneba Ndiaye, âgée de 12 ans avec du couteau surchauffé. Selon les constats, même si la vie de Djeneba n’est pas encore en danger, la santé de reproduction de celle-ci serait mise en cause, en raison de la blessure causée et de la détérioration qui en est suivie, faute de soin à temps.
Satanique, bien satanique cette dame, épouse d’un maître coranique et de surcroit, descendante d’une famille, réputée sainte au Mali (La famille Haidara). Aminata  Haidara, c’est d’elle qu’il s’agit. Celle là même qui vient de porter un grand préjudice à la féminité d’une innocente, la petite Djéneba N’Diaye, âgée seulement de 12 ans. Dont le seul tort est d’avoir uriné dans le même récipient (pot de besoin) de son enfant. Un crime de lèse majesté que Aminata Haidara ne pardonne à personne. Car, de sa compréhension, son enfant serait ‘’trop’’ noble pour chier dans le même récipient que les ‘’esclaves’’ à la trempe de Djénéba N’Diaye.
Au regard de la gravité de l’acte, le crime dissimulé par la famille du marabout pendant cinq jours a fini par péter. Madame Aminata Haidara a été placée sous mandat de dépôt le vendredi denier à la maison d’arrêt pour femme de Bollé.
Le crime odieux remonte au 28 février 2014, quand à la veille (dans la nuit du 27) la victime, Djéneba a uriné dans le récipient réservé à l’enfant de Mme Aminata Haidara. Du coup, cette dernière comme si elle avait un droit de vie et de mort sur la pauvre Djeneba, n’a pas trouvé mieux que de chauffer un couteau, qu’il introduit par la suite dans le vagin de sa victime. Il fallait voir, la blessure ouverte entre les jambes de cette innocente pour mesurer à sa juste valeur le degré de cruauté de la personnalité de cette dame, mariée à un maître coranique à Daoudabougou. (NDLR : pour protéger la mineure nous n’avons pas voulu publier l’image).
Selon les informations confirmées par le père de Djeneba, la fillette a été donnée à dame Aminata Haidara, comme domestique, à l’âge de six ans depuis le mariage de celle-ci avec un maitre coranique répondant au nom de Seydou Nourou Diallo. Et selon Aminata Haidara, elle-même, la victime est la fille de l’esclave de son père dans le village de Koniakari.
Pour quel mobile a-t-elle pu commettre cet acte odieux ? Comment dans la famille du marabout, on a pu dissimuler ce crime durant tout ce temps ? En tout cas, à en voir les photos du comportement macabre parvenus au tribunal, l’auteur du crime ne tardera pas à être renvoyée devant la session de la Cour d’assises la plus proche de l’année en cours. Quant à l’époux d’Aminata Haidara, le maitre coranique Seydou Nourou Diallo, il a lui aussi le mérite d’être entendu par la justice pour s’expliquer.  Un gros morceau que les organisations des droits de l’enfant et de l’homme doivent saisir à temps. Si réellement elles ne sont pas là à gesticuler seulement dans les salles de conférence.
Affaire à suivre.
Daniel Kouriba

SCANDALE sur Yamoussoukro: Une lesbienne abuse de ses clientes

Une affaire rocambolesque de fantasme sexuel, empreinte de bestialité, a provoqué une onde de choc dans la capitale. Ganhoumé Kadoukpé Béatrice alias “Léa”, riche commerçante béninoise de 32 ans, domiciliée au quartier Sopim, a été mise aux arrêts dans la nuit de samedi par les hommes du commissaire Bléa du 2ème arrondissement de police.


Une affaire rocambolesque de fantasme sexuel, empreinte de bestialité, a provoqué une onde de choc dans la capitale. Ganhoumé Kadoukpé Béatrice alias “Léa”, riche commerçante béninoise de 32 ans, domiciliée au quartier Sopim, a été mise aux arrêts dans la nuit de samedi par les hommes du commissaire Bléa du 2ème arrondissement de police.
Elle s’adonnait à des pratiques sexuelles choquantes sur ses clientes : partouze, lesbianisme. Elle prenait du plaisir à regarder des partenaires faire l’amour dans sa maison moyennant de fortes sommes d’argent qu’elle leur payait pour la prospérité de son commerce.
Le pot aux roses a été découvert sur dénonciation de la dernière victime, Yao Akissi Cynthia, une étudiante de 24 ans. Le 4 mars, elle se rend au magasin de la commerçante pour l’achat de chaussures. Mais la patronne, plutôt que de vanter ses articles, fait des éloges sur son physique.
Elle l’invite à son domicile le lendemain en lui faisant miroiter un poste d’hôtesse dans son agence de mannequinat avec une rémunération journalière de 10.000 Fcfa. L’étudiante est séduite. Pendant l’entrevue, elle est surprise par l’attitude de Léa qui lui fait des attouchements érotiques. L’étudiante se laisse aller.
Subitement, surgit dans la pièce, Ehouman Nianmian Marius, mécanicien de 29 ans. Il vient prendre part au jeu charnel. Face au refus de Yao Akissi, elle est maîtrisée par l’imposante commerçante qui incite le mécanicien à abuser d’elle.
Au petit matin, elle propose une dernière scène entre Ehouman Nianmian Marius et son otage. Elle insiste sur la nécessité de réaliser cette dernière partie avant qu’elle ne se rende au marché. Le refus catégorique de l’étudiante provoque le courroux de la commerçante. Elle ferme la pièce à double-tour, avec la conviction que la jeune fille reviendra à de meilleurs sentiments.
Son complice essaie en vain de persuader la pauvre fille qui perd tout contrôle et met tout sens dessus-dessous. Paniqué, le mécanicien défonce la porte et prend la poudre d’escampette. Aussitôt, la victime saisit le bureau régional de la division des droits de l’Homme de l’Onuci qui porte l’affaire au 2ème arrondissement de police. Dans la nuit du samedi, les limiers de la police mettent la main sur Léa et son complice.
Selon des sources proches du dossier, la lesbienne a fait de son domicile un espace de rencontres de personnes désireuses de se livrer à la prostitution et à la débauche en aidant ou en assistant au viol des jeunes filles. Cette version sera confortée par la déposition à la police de Kouadio Kouassi Augustin alias Bidoul, voisin de la commerçante, bien informé de ses pratiques malsaines.
Les deux délinquants sexuels ont été déférés au parquet de Toumodi pour proxénétisme, racolage et attentat à la pudeur avec violences. Ce, malgré les nombreuses pressions exercées sur le commissaire par de puissants soutiens de cette esclavagiste sexuelle.
Traoré Yacouba Diarra
L'Expression

jeudi 27 mars 2014

DISCOURS HISTORIQUE DE CHARLES BLE GOUDE A LA CPI


Pour le respect que j’ai pour les victimes, toutes les victimes de la crise qui a secoué mon pays, je suis content d’être là dans l’affaire qui l’oppose au procureur pour que la vérité soit sue afin que cessent les murmures. Madame la Juge, je ne veux pas être libre de mes mouvements physiques tandis que ma conscience innocente accusée à tort d’être la base de tous les torts est au dedans de moi. Madame la Juge, à une certaine opinion qui estime à tort ou à raison que le voyage à la CPI est un voyage de non retour, je pense qu’un citoyen qui est suspecté par la Cpi peut venir ici, faire l’objet d’un procès et s’il est innocent peut repartir chez lui. Et je sais que je repartirai chez moi. Madame la juge, je n’ai pas été remis à la Cpi dans les normes. Je voudrais le noter. J’ai été arrêté de manière cavalière au Ghana, surpris dans mon sommeil, emmené manu militari au Bureau National d’Investigation, mis dans un véhicule sans qu’on me dise où on m’emmène. C’est dans la voiture que je me suis rendu compte qu’on me ramenait en Côte d’Ivoire et pourtant les choses pouvaient se faire dans les règles de l’art. On ne m’a pas permis de parler à un avocat, mes droits élémentaires ont été violé Madame la Juge. Je voulais que cela soit noté. Dans mon pays, avant qu’on me remette à la Cpi, pendant 14 mois, j’ai été séquestré Mme la Juge. Je ne pouvais voir personne et personne ne pouvait me voir Mme la Juge.
Mme la juge, chaque fois qu’on devait me déplacer, on me bandait les yeux avec un morceau de pagne, on me mettait une cagoule. A la DST de mon pays où j’ai fais près de 9 mois et demi avec pour voisin Jean Yves Dibopieu et Jean Noel Abehi, les autres lieu où on m’a détenu, j’avais toujours les yeux bandé et jamais je n’ai su ou j’étais. Madame la Juge, c’est tout dernièrement que mon geôliers est venu pour me coiffer. Ils sont venus dans la chambre avec des bagages; on a été au sous sol tout l’après midi et c’est quand nous sommes remontés que la chambre était d’une propreté sans pareille. Ils ont rangé des livres, ils ont rangé tout ce qu’il y avait à ranger et ils avaient un appareil et ils ont commencé à me photographier. Ils me disent: « il faut sourire » puis je souris, « fais comme si tu étais entrain de lire » et je lis. C’est plus tard que je me suis rendu compte que c’était une mise en scène que le ministre de la sécurité venait de faire. Madame la Juge, j’ai été réveillé le 21 mars à minuit, on m’a bandé les yeux, on m’a mis une cagoule, on m’a mis dans un véhicule. De minuit jusqu’au matin, j’étais assis dans une chaise, les yeux bandés, la tête encagoulée et c’est la matin quand on m’a enlevé la cagoule que je me suis rendu compte que j’étais à la DST à nouveau; mis dans un véhicule, on m’a conduit chez le procureur. Madame la Juge, c’est là qu’on m’a signifié votre mandat d’arrêt. Le même jour, au pas de course, les autorités de mon pays ont fait siéger la chambre d’accusation qui devait approuver mon transfèrement. Madame la Juge, c’est comme ca que j’ai été remis le lendemain à la Cpi. J’estime qu’on peut faire la politique….Quelqu’un est accusé, avec tous ses droits, on peut le mettre en prison et s’il est reconnu coupable, il est condamné…Si je suis reconnu coupable, que la loi s’applique à moi dans toute sa rigueur mais si je suis jugé pour ce que j’ai fais et non pour ce que je suis, que je sois reconnu innocent et que je rentre chez moi; et je sais que je vais retourner chez moi. Quand dans mon pays, on me traque, on traque ma famille, on fait un chantage à ma famille biologique et politique, mon médecin en prison, tous mes collaborateurs emprisonnés pas pour ce que j’ai fais mais pour ce que je suis. Parce que si on devait me poursuivre en Côte d’Ivoire pour ce que j’ai fais, il y a beaucoup de personnalités pro Ouattara qui ne peuvent même pas me regarder en face.
Madame la Juge, je ne veux pas être la honte de ma génération, je ne veux pas être la honte de ma famille et de mes enfants. Je suis venu ici et je me considère en mission pour la manifestation de la vérité. Je suis pro Gbagbo et je suis fier de l’être. Je l’étais hier, je le suis encore aujourd’hui. Madame, j’ai appris avec Gbagbo le dialogue, j’ai appris avec Gbagbo la réconciliation, j’ai appris avec Gbagbo qu’il faut convaincre l’adversaire et non le vaincre et pour cela, je suis pour la manifestation de la vérité. Madame la Juge, que la paix soit en Côte d’Ivoire et que la Côte d’Ivoire ne s’embrase pas à cause de moi. Je vous remercie. Je suis venu à la Haye, c’est ici que j’ai appris qu’un individu peut avoir des droits qui lui sont reconnus et je voudrais vous remercier pour ca d’ailleurs. Je suis bien traité ici et je suis animé d’un double sentiment parce que quand on m’emmenait à La Haye ici, beaucoup ont pleuré et pourtant en Côte d’Ivoire, je vivais le calvaire. Chaque jour, je vivais dans l’angoisse, chaque minute était un combat. J’étais comme un objet dont on disposais quand on voulait et comme on voulait…J’ai été logé, je ne peux pas demander qu’on me loge dans un hôtel à quatre étoiles. Un prisonnier est un prisonnier dans tous les cas et je suis préparé à cela, je suis prêt. Mais j’ai quelques observations à faire et je souhaite pour le respect que j’ai pour la Cour qu’on vous en parle à huis-clos. Je vous remercie.
NB: Compte tenu des coupures lors de la retransmission, certaines infines parties du discours ont pu être omises. Cependant, l’essentiel de l’intervention est fidèlement reproduite.