jeudi 20 novembre 2014

Urgent Urgent Urgent – Les soldats mutins à Ouattara : « Nous n’avons pas confiance aux promesses faites par vos ministres. Nous voulons vous rencontrer en personne » (20/11)


Bouaké - La situation sécuritaire est encore sous tension ce mercredi au lendemain du soulèvement militaire généralisé contre le régime d'Alassane Ouattara, a-t-on appris de source proche des militaires mutins. Mardi nuit, la situation a totalement dégénéré à Bouaké et à Daloa où les mutins se sont rendus maîtres de ces villes, exigeant d'être payés immédiatement, à savoir 5 millions de Fcfa par tête promis par Ouattara pour renverser Laurent Gbagbo en 2011.
A Bouaké, les soldats mutins ont pris le contrôle de la poudrière et attaqué les commissariats de police du 3ème arrondissement de Dar-es-Salam et du 2ème arrondissement de Koko, emportant armes et munitions.
Ils ont également ouvert les portes des prisons pour libérer les prisonniers et instauré un Couvre-feu instauré de 19h30 à 6H00 du matin (locale et GMT).
Même situation à Daloa où les mutins ont pris le contrôle du 2eme Bataillon et bloqué tous les accès de la ville, obligeant les populations à se terrer chez elles.
Malgré les assurances des membres du gouvernement annonçant que le chef de l'Etat avait accédé à toutes leurs revendications, dont la principale est le paiement de 5 millions de Fcfa promis par Alassane Ouattara par combattant en cas de chute du Président Laurent Gbagbo, la situation sur le terrain ne cessait de dégénérer, créant la panique à Abidjan.
Hier après-midi d'ailleurs, le Ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, était séquestré pendant une demi-heure par les militaires mutins au camp militaire d'Akouedo, alors qu'il venait leur annoncer que le gouvernement avait accédé à toutes leurs revendications.
Selon nos informations, les soldats affirment n'avoir que faire de nouvelles promesses. Ils veulent que le chef de l'Etat leur annonce lui-même qu'il leur donnera immédiatement leur argent.
Les mutins selon nos sources, n'ont plus confiance en la hiérarchie militaire et aux Ministres de la Défense et de l'Intérieur.
C'est d'ailleurs le Ministre de l'Interieur Hamed Bakayoko qui a pu obtenir la libération de son collègue de la Défense Koffi Koffi Paul, séquestré à Akouedo.
Ce dernier s'est peu après rendu sur les antennes de la télévision publique RTI1 pour annoncer les mesures d'urgences suivantes: "Les arriérés de solde des 476 ex-FDS seront apurés pour moitié en fin novembre 2014 et pour l'autre moitié en fin décembre 2014, les frais de missions des militaires seront apurés pour moitié en fin novembre et pour l'autre moitié fin décembre 2014, le droit au bail des 8400 caporaux leur est accordé à compter du 1er janvier 2015''.
Dans la soirée, ce fut au tour du Ministre de l'Intérieur de rassurer les mutins sur les ondes de la RTI1: "Le Président vous a compris et accède à toutes vos demandes. Sa réponse est claire, nette, et positive. Dès demain, nous rencontrerons les militaires pour aborder avec eux les modalités pratiques d'exécution de la décision du Président", dira le ministre Bakayoko pour qui le calme était revenu à Abidjan et dans toutes les localités.
Alors qu'au même moment France24 annonçait que TV Bouaké était tombée aux mains des soldats grévistes, lesquels y ont fait une déclaration.
Dans cette déclaration non diffusée par la RTI1 à Abidjan, les militaires mutins disent ne pas être concernés et ne pas se reconnaître par le Communiqué du chef de l'Etat lu par le ministre de la Défense. Ils affirment qu'ils ne sont pas reconnus par l'Etat qui leur parle d'arriérés de soldes et de maisons baillées. Toute chose qu'ils prennent pour de la moquerie. Ils exigent ni plus ni moins leurs 5 millions de FCFA par soldat promis par Ouattara en cas de chute de Gbagbo. Nous y reviendrons.
Serge Touré
- See more at: http://ivoirebusiness.net/?q=articles/soul%C3%A8vement-arm%C3%A9-contre-ouattara-la-situation-d%C3%A9g%C3%A9n%C3%A8re-les-militaires-mutins-disent-non-au#sthash.av5d4WNq.dpuf
Bouaké - La situation sécuritaire est encore sous tension ce mercredi au lendemain du soulèvement militaire généralisé contre le régime d'Alassane Ouattara, a-t-on appris de source proche des militaires mutins. Mardi nuit, la situation a totalement dégénéré à Bouaké et à Daloa où les mutins se sont rendus maîtres de ces villes, exigeant d'être payés immédiatement, à savoir 5 millions de Fcfa par tête promis par Ouattara pour renverser Laurent Gbagbo en 2011.
A Bouaké, les soldats mutins ont pris le contrôle de la poudrière et attaqué les commissariats de police du 3ème arrondissement de Dar-es-Salam et du 2ème arrondissement de Koko, emportant armes et munitions.
Ils ont également ouvert les portes des prisons pour libérer les prisonniers et instauré un Couvre-feu instauré de 19h30 à 6H00 du matin (locale et GMT).
Même situation à Daloa où les mutins ont pris le contrôle du 2eme Bataillon et bloqué tous les accès de la ville, obligeant les populations à se terrer chez elles.
Malgré les assurances des membres du gouvernement annonçant que le chef de l'Etat avait accédé à toutes leurs revendications, dont la principale est le paiement de 5 millions de Fcfa promis par Alassane Ouattara par combattant en cas de chute du Président Laurent Gbagbo, la situation sur le terrain ne cessait de dégénérer, créant la panique à Abidjan.
Hier après-midi d'ailleurs, le Ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, était séquestré pendant une demi-heure par les militaires mutins au camp militaire d'Akouedo, alors qu'il venait leur annoncer que le gouvernement avait accédé à toutes leurs revendications.
Selon nos informations, les soldats affirment n'avoir que faire de nouvelles promesses. Ils veulent que le chef de l'Etat leur annonce lui-même qu'il leur donnera immédiatement leur argent.
Les mutins selon nos sources, n'ont plus confiance en la hiérarchie militaire et aux Ministres de la Défense et de l'Intérieur.
C'est d'ailleurs le Ministre de l'Interieur Hamed Bakayoko qui a pu obtenir la libération de son collègue de la Défense Koffi Koffi Paul, séquestré à Akouedo.
Ce dernier s'est peu après rendu sur les antennes de la télévision publique RTI1 pour annoncer les mesures d'urgences suivantes: "Les arriérés de solde des 476 ex-FDS seront apurés pour moitié en fin novembre 2014 et pour l'autre moitié en fin décembre 2014, les frais de missions des militaires seront apurés pour moitié en fin novembre et pour l'autre moitié fin décembre 2014, le droit au bail des 8400 caporaux leur est accordé à compter du 1er janvier 2015''.
Dans la soirée, ce fut au tour du Ministre de l'Intérieur de rassurer les mutins sur les ondes de la RTI1: "Le Président vous a compris et accède à toutes vos demandes. Sa réponse est claire, nette, et positive. Dès demain, nous rencontrerons les militaires pour aborder avec eux les modalités pratiques d'exécution de la décision du Président", dira le ministre Bakayoko pour qui le calme était revenu à Abidjan et dans toutes les localités.
Alors qu'au même moment France24 annonçait que TV Bouaké était tombée aux mains des soldats grévistes, lesquels y ont fait une déclaration.
Dans cette déclaration non diffusée par la RTI1 à Abidjan, les militaires mutins disent ne pas être concernés et ne pas se reconnaître par le Communiqué du chef de l'Etat lu par le ministre de la Défense. Ils affirment qu'ils ne sont pas reconnus par l'Etat qui leur parle d'arriérés de soldes et de maisons baillées. Toute chose qu'ils prennent pour de la moquerie. Ils exigent ni plus ni moins leurs 5 millions de FCFA par soldat promis par Ouattara en cas de chute de Gbagbo. Nous y reviendrons.
Serge Touré
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Bouaké - La situation sécuritaire est encore sous tension ce mercredi au lendemain du soulèvement militaire généralisé contre le régime d'Alassane Ouattara, a-t-on appris de source proche des militaires mutins. Mardi nuit, la situation a totalement dégénéré à Bouaké et à Daloa où les mutins se sont rendus maîtres de ces villes, exigeant d'être payés immédiatement, à savoir 5 millions de Fcfa par tête promis par Ouattara pour renverser Laurent Gbagbo en 2011.
A Bouaké, les soldats mutins ont pris le contrôle de la poudrière et attaqué les commissariats de police du 3ème arrondissement de Dar-es-Salam et du 2ème arrondissement de Koko, emportant armes et munitions.
Ils ont également ouvert les portes des prisons pour libérer les prisonniers et instauré un Couvre-feu instauré de 19h30 à 6H00 du matin (locale et GMT).
Même situation à Daloa où les mutins ont pris le contrôle du 2eme Bataillon et bloqué tous les accès de la ville, obligeant les populations à se terrer chez elles.
Malgré les assurances des membres du gouvernement annonçant que le chef de l'Etat avait accédé à toutes leurs revendications, dont la principale est le paiement de 5 millions de Fcfa promis par Alassane Ouattara par combattant en cas de chute du Président Laurent Gbagbo, la situation sur le terrain ne cessait de dégénérer, créant la panique à Abidjan.
Hier après-midi d'ailleurs, le Ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, était séquestré pendant une demi-heure par les militaires mutins au camp militaire d'Akouedo, alors qu'il venait leur annoncer que le gouvernement avait accédé à toutes leurs revendications.
Selon nos informations, les soldats affirment n'avoir que faire de nouvelles promesses. Ils veulent que le chef de l'Etat leur annonce lui-même qu'il leur donnera immédiatement leur argent.
Les mutins selon nos sources, n'ont plus confiance en la hiérarchie militaire et aux Ministres de la Défense et de l'Intérieur.
C'est d'ailleurs le Ministre de l'Interieur Hamed Bakayoko qui a pu obtenir la libération de son collègue de la Défense Koffi Koffi Paul, séquestré à Akouedo.
Ce dernier s'est peu après rendu sur les antennes de la télévision publique RTI1 pour annoncer les mesures d'urgences suivantes: "Les arriérés de solde des 476 ex-FDS seront apurés pour moitié en fin novembre 2014 et pour l'autre moitié en fin décembre 2014, les frais de missions des militaires seront apurés pour moitié en fin novembre et pour l'autre moitié fin décembre 2014, le droit au bail des 8400 caporaux leur est accordé à compter du 1er janvier 2015''.
Dans la soirée, ce fut au tour du Ministre de l'Intérieur de rassurer les mutins sur les ondes de la RTI1: "Le Président vous a compris et accède à toutes vos demandes. Sa réponse est claire, nette, et positive. Dès demain, nous rencontrerons les militaires pour aborder avec eux les modalités pratiques d'exécution de la décision du Président", dira le ministre Bakayoko pour qui le calme était revenu à Abidjan et dans toutes les localités.
Alors qu'au même moment France24 annonçait que TV Bouaké était tombée aux mains des soldats grévistes, lesquels y ont fait une déclaration.
Dans cette déclaration non diffusée par la RTI1 à Abidjan, les militaires mutins disent ne pas être concernés et ne pas se reconnaître par le Communiqué du chef de l'Etat lu par le ministre de la Défense. Ils affirment qu'ils ne sont pas reconnus par l'Etat qui leur parle d'arriérés de soldes et de maisons baillées. Toute chose qu'ils prennent pour de la moquerie. Ils exigent ni plus ni moins leurs 5 millions de FCFA par soldat promis par Ouattara en cas de chute de Gbagbo. Nous y reviendrons.
Serge Touré