vendredi 9 août 2013
Le roi du Maroc annule la grâce accordée à un pédophile espagnol
Devant le mécontentement populaire soulevé par la grâce accordée à un pédophile espagnol, le roi du Maroc Mohammed VI annule sa décision.
Le roi du Maroc Mohammed VI a décidé de retirer la grâce accordée au pédophile espagnol multirécidiviste dont la récente libération a entraîné de vives protestations dans le royaume, a annoncé dimanche soir le Palais royal dans un communiqué.
Le souverain évoque une décision "à caractère exceptionnel".
Alors que selon plusieurs médias l'ancien détenu a déjà quitté le Maroc, il est précisé que le ministère de la Justice devra étudier avec Madrid "les suites à donner au retrait de cette grâce".
Samedi soir, le souverain avait ordonné une enquête "en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération".
zoophilie. une jeune nigeriane de 26 ans faits des révélations à en couper le soufle
Lolita est Nigériane et a seulement 26 printemps lorsque son témoignage est récolté. Son parcours est une illustration parfaite du calvaire de plusieurs milliers de femmes africaines.
La prostitution a fait d’elle une droguée et une alcoolique que le sida précipite dans les bras de la Grande Faucheuse. Voilà un bout de son calvaire...« Si seulement j’avais su ce qui m’attendait dans ce monde de fou, ce monde que tout le monde admire, ce monde où ils veulent tous venir, [...] Un monde où, nous les prostituées africaines, sommes considérées comme de la merde, des esclaves à qui on fait manger des excréments et boire des urines. On trouve normal que des malades, des pervers, des gens riches utilisent leur pouvoir et leur argent pour faire des choses aussi graves sur des êtres humains. On dit que nous sommes adultes donc consentantes. C’est faux car personne ne m’a demandé mon avis avant de me jeter dans cette merde.
J’ai été forcée et menacée.
Et si nous sommes adultes, que fait-on des enfants qui sont dans ces milieux ?
Des enfants de tous les âges.
Et plus ils sont jeunes, plus ils coûtent chers. Ce ne sont pas les pauvres qui peuvent payer des sommes aussi énormes, leurs salaires ne suffiraient pas... Je suis révoltée et je n’ai plus peur, de toutes les façons mes jours sont comptés. Mon sida est en phase terminale. Ils ont plus de respect pour leurs chiens que pour nous, je sais que toutes les filles ne passent pas par les mêmes étapes que moi. Mais je sais ce qui se passe dans ce milieu et les filles nient tout par peur des représailles. Leur argent leur donne des droits sur notre vie...
Si la drogue, le sida et l’alcool ne me tuent pas, leurs saletés que j’ai avalées ainsi que celles de leurs chiens sans oublier tous les coups que j’ai pris, suffisent à me tuer... J’ai supplié le Dieu de me pardonner et de me reprendre. Personne ne peut vivre avec ce que j’ai dans la tête, il suffit que je ferme les yeux pour que ces horreurs me reviennent.
Et tous les jours, toutes les nuits c’est le même calvaire, c’est une torture.
Que quelqu’un m’aide à en finir, je n’ai plus la force de tenter quoi que ce soit. Bon Dieu ! Je voudrais juste une moment de répit, un repos. En finir avec ce monde, partir, partir, juste partir...
Mon calvaire à commencé à Lagos, je suis tombée sur une annonce sur Internet où un homme d’affaires cherchait des filles désirant se marier pour son agence matrimoniale. Il y avait des photos : des cas de mariage réussis. J’ai aussi répondu à des annonces dans des magazines qu’on trouve un peu partout maintenant.
C’est allé très vite.
Le Monsieur m’a contactée et nous communiquions par Internet. Il m’a proposé des choses qu’aucune femme ne peut refuser. Le rêve quoi ! En moins de trois mois, j’avais tout le nécessaire pour partir pour Londres. Il m’avait donné des noms de personnes à voir et tout s’est passé sans problème. Il fallait juste que j’aille à Benin City (ville du Nigeria, ndlr) chercher un petit colis pour lui. J’ai été très surprise de voir que le colis en question, c’était trois petits garçons entre huit et douze ans. Leurs passeports étaient prêts, les visas aussi. Tout était ok.
Je suis allée voir un Monsieur que les gens appelait "sorcier" qui m’a donné des instructions. Notre voyage passait par le Ghana et là-bas, quelqu’un d’autre devait nous remettre des passeports du Libéria, et c’est avec ces nouveaux passeports que nous sommes partis pour Londres. Ils nous permettraient d’obtenir plus rapidement le statut de réfugiés à destination. Nous sommes partis après trois jours dans un bidonville d’Accra où nous devions nous cacher, pour éviter la jalousie de ceux qui n’avaient pas notre chance... Le plus jeune des garçons est tétanisé par la peur : il pleure beaucoup, il tremble et ne dit pas un mot, seul refuge, mes bras qu’il quittera juste pour que j’aille aux toilettes ou me laver...
A l’aéroport, mon fiancé m’attendait ainsi que celui qui devait récupérer les enfants. La séparation fut pénible. Il a fallu beaucoup de force pour détacher le plus jeune garçon de moi, je n’ai d’ailleurs plus vu ou eu des nouvelles de ces enfants. J’ai suivi cet homme dont je ne savais rien sinon qu’il se faisait appeler "BRYAN". A peine arrivée chez lui, le cauchemar a commencé. D’abord, il fallait faire plus ample connaissance. J’ai voulu résister pour lui expliquer que j’avais besoin d’un peu de temps, que ce n’était pas facile de se donner ainsi à quelqu’un qu’on connaît à peine.
Mais la fermeté avec laquelle il m’a attrapée m’a fait céder immédiatement. Mes premières heures sur le sol anglais furent des heures de viol sur le tapis d’un salon. Je ne devais rien dire. Il se reposait, buvait du whisky et recommençait des choses douloureuses et dégoûtantes dont j’ignorais l’existence.
J’ai cru que j’allais mourir.
J’étais obligée de faire ce qu’il voulait, je ne connaissais que lui, et il avait pris mes papiers. Après avoir abusé de moi, il m’a demandé de visionner des cassettes où on voyait des filles avec des animaux et il m’a dit de bien regarder ce que faisaient les filles. Car je devrais en faire autant. Ma venue lui avait coûté beaucoup d’argent que je devais rembourser. Et aussi, comme il est gentil, il va nous trouver des marchés, des tournages et nous partagerons l’argent à parts égales. Il m’a dit qu’il me donnerait quelque chose pour me donner le courage car il m’en faudrait, mais au bout, il y a de l’argent. Beaucoup d’argent.
Le petit truc pour me donner du courage, c’est de la drogue. C’est ainsi que, trois semaines après mon arrivée sur le sol anglais, je suis devenue actrice de films X avec les animaux entre Amsterdam, Berlin, Paris et Londres, ma résidence. Une à deux fois par semaine, j’allais dans des studios de tournage ou chez des particuliers tourner ces cochonneries. Parfois le maître du ou des chiens nous rejoignait et ça donnait une scène qui donne la nausée.
Le chien et son maître en même temps, avec l’épouse qui regarde ce cirque, amusée, en sirotant un cocktail. Je me droguais et buvais un coup avant car je n’aurais pas pu le faire sans planer. Ces animaux en moi, leur bave, leur poils, leur mauvaise haleine, les coups de griffes et la violence due aux encouragements des maîtres dont les ordres peuvent faire passer le rythme des animaux de mou à violent. Et vous en dessous, vous encaissez ces coups.
Je pleurais, je criais, les yeux fermés, je priais encore ce Bon Dieu de me prendre.
Qu’est ce que j’étais en train de faire ?
Ma pauvre mère en mourrait si seulement elle le savait. Pour éviter qu’elle se pose des questions, je lui envoyais de l’argent et des photos soigneusement mises en scène par Bryan... Le pire des moments était quand il fallait faire des caresses buccales à ces animaux. Ne pouvant pas leur mettre des préservatifs, les rapports étaient sans protection et le Monsieur disait que je ne risquais rien car Dieu avait bien fait les choses. Il était impossible qu’une fécondation ait lieu. Pendant des années, je n’ai fait que ça : des milliers de litres de déjections animales dans mon estomac.
Mon corps est tellement sale qu’aucun enfant ne peut se développer dedans. Un jour pour agrémenter les tournages, la femme du maître des chiens est allée chercher des chiots de quelques jours qu’elle a mis à mes seins. C’était très douloureux car ils tiraient de toutes leurs forces car rien ne sortait.
Les professionnels revendent ces cassettes par milliers dans le monde et les particuliers se les repassent à domicile entre soirées avec des amis pervers autour d’une bouffe. Je dois avouer que j’ai eu beaucoup d’argent. J’ai construit chez moi et ma famille vit bien. Je paie la scolarité des plus jeunes et je suis respectée et adulée.
Ma famille est fière de moi, car elle ignore tout. Par gourmandise, j’ai augmenté les cadences de tournage, cela a aussi augmenté mes revenus, mais aussi les doses de drogue et l’alcool. Pendant les périodes mortes, il me prêtait à un ami dans le Sud de la France, car pendant l’été, dans certains bateaux au bord de la mer, avec l’arrivée de célébrités, il y a un grand marché de prostituées et de la drogue. Il y a des orgies des nuits entières et ça rapporte gros. Ça permet de changer d’activités et de se faire de l’argent toute l’année. C’est peut-être là-bas que j’ai contracté le virus du sida, mais n’étant pas surveillée de façon régulière, la maladie a été découverte trop tard, j’ai été abandonnée sur la plage de Saint Tropez.
Bryan a disparu et changé d’adresse.
C’est une prostituée polonaise qui m’a aidée mais comme elle ne pouvait plus assumer mes doses de drogue, en plus de tout ce qu’elle faisait pour moi, elle m’a présentée à une fille africaine dans le métier qui m’a parlé de cette association qui s’occupe des femmes africaines atteintes de sida... Ma maladie est en phase terminale, je n’aurai pas trente ans, mon corps est recouvert de boutons infectés, je suis droguée, anorexique, alcoolique. Et il m’arrive encore de faire des passes, mais je fais attention aux clients qui ne savent rien de ma situation. Je ne les mets pas en danger, c’est pour me payer mes doses de drogue et l’alcool.
Je prends ces cochonneries pour accélérer ma fin. Les images me torturent et c’est un poison qui me tue à petit feu. C’est la pire des morts... Qu’est ce que je regrette d’être venue dans ce monde.
Chez moi, je serais saine, épouse et mère...
La Chine touchée par un nouveau scandale de bébés volés
Il ne restait plus que deux mois au docteur Zhang
Shuxia, une obstétricienne du nord-ouest de la Chine, pour prendre sa
retraite. A 55 ans, officiant dans la province du Shaanxi, connue dans
le monde entier pour les guerriers en terre cuite du tombeau de
l'empereur Qin Shihuang, elle était recherchée et appréciée pour ses
compétences comme vice-directrice de la maternité de l'hôpital du
district de Fuping, où vivent plus de 800 000 habitants. Mais elle est
désormais aucentre d'un scandale d'enlèvements de bébés, qui a poussé
les autorités à ordonner une enquête dans tous les établissements du
pays.
Le docteur Zhang et cinq autres personnes ont été
arrêtées pour trafic d'êtres humains et les enquêteurs travaillent sur
une dizaine de cas, selon les médiaschinois.
Elle a été surnommée par la presse le "tigre qui rit", une expression
chinoise désignant ceux qui cachent leurs mauvaises intentions derrière
un visage avenant.
2 646 EUROS LE BÉBÉ
Le 16 juillet, après un
accouchement, elle avait affirmé aux parents que leur nouveau-né, un
garçon, avait un problème congénital. Les soins allaient leur coûter une
fortune, mais elle leur proposait, tout simplement, de lui laisser l'enfant et elle se chargerait du problème. Le père était un ancien camarade de classe du docteur Zhang, il ne pouvait que lui faire confiance. Mais, très vite, la famille a eu des soupçons.
Trois jours après, elle a alerté les autorités
locales qui ont saisi la police. Cette dernière a mis en place une
équipe d'investigation qui a permis de remonter la
filière, jusque dans la province du Henan, où le bébé a été finalement
retrouvé sain et sauf. Devant les caméras, il a été rendu par la police à ses parents lundi 5 août après confirmation par test ADN qu'il s'agissait bien de leur fils.
Il avait été vendu à un père de famille de la
province voisine du Henan à des centaines de kilomètres de Fuping. Il
avait eu trois filles et son rêve, bien ancré dans la tradition
chinoise, était d'avoir un
garçon. Si l'obstétricienne avait obtenu 21 600 yuans (2 646 euros) de
la part de deux trafiquants, l'acheteur final avait dû débourser près de
trois fois plus.
ENFANT UNIQUE
Le trafic d'enfants est un fléau qui touche des milliers de familles en Chine chaque année et il est renforcé par la politique de l'enfant unique, mise en place au début des années 1980 pour éviter une croissance démographique trop forte, qui aurait pu nuire aux
réformes économiques mises en place par Deng Xiaoping. Des milliers
d'enfants sont portés disparus, victimes d'enlèvement par des réseaux.
Si certains sont forcés à mendier, à travailler dans des conditions déplorables ou à se prostituer, d'autres sont vendus à des parents qui n'ont pas pu avoir un garçon.
MESURES ANTI-KIDNAPPING
Longtemps, les victimes ont dû faire face
à l'indifférence des autorités. Mais, depuis 2009, à la suite de
précédents scandales, de nombreuses mesures ont été prises, en
particulier la création d'une équipe anti-kidnapping national et d'un
fichier ADN. Selon l'agence officielle Chine nouvelle, depuis cette
date, la police a puretrouver 54 000 enfants. La société civile se mobilise également en ayant recours aux réseaux sociaux.
Sur Sina Weibo, le principal site de microblogs en Chine, des parents
diffusent quotidiennement les photos de leurs enfants disparus grâce au compte Baobei huijia ("Bébé,
rentre à la maison"). Le scandale de la maternité de Fuping a également
éclaté au moment où le débat sur la politique de l'enfant unique a été
relancé. Les médias chinois ont affirmé que la Commission du planning
familial allait assouplir le système dès 2015 avant que le porte-parole de la Commission ne démente toute réforme.
La Russe Maria Sharapova, sportive la mieux payée au monde
Forbes a
publié son classement annuelle des dix sportives les mieux payées au
monde. Selon le magazine américain, la Russe Maria Sharapova arrive en
tête avec 29 millions de dollars. La joueuse de tennis devance ses
rivales, l’Américaine Serena Williams (20,5 millions de dollars) et la
Chinoise Li Na (18,2 millions de dollars).
Au royaume des sportives, les joueuses de tennis sont reines. Tout du moins en termes de business. Selon le magazine Forbes, sept des dix athlètes les mieux payées au monde sont des tenniswomans.
Sharapova reine de la pub
La première d’entre elles est Maria Sharpova, sportive la mieux dotée au monde. Entre juin 2012 et juin 2013, la Russe a amassé environ 29 millions de dollars (21,7 millions d’euros), dont 23 millions de revenus publicitaire.
La pub, c’est ce qui permet à Maria Sharpova de devancer nettement Serena Williams. L’Américaine, numéro une mondiale au classement WTA, a gagné 20,5 millions de dollars, dont 12 millions grâce à des contrats.
En troisième position, on trouve la Chinoise Li Na avec 18,2 millions de dollars. Les autres joueuses de tennis sont Victoria Azarenka (4e avec 15,7 millions de dollars), Caroline Wozniacki (7e avec 13,6 millions), Agnieszka Radwanska (8e avec 7,4 millions) et Ana Ivanovic (9e avec 7 millions).
Une pilote de Nascar dans le top 10
Hors tennis, la première athlète du classement est une pilote de Nascar. Il s’agit de l’Américaine Danica Patrick 5e avec 15 millions de dollars. Sa réussite financière repose quasi-exclusivement sur le marché américain où le Nascar est très populaire.
La patineuse sud-coréenne Kim Yu Na (6e avec 14 millions) et la golfeuse américaine Paula Creamer (10e avec 5,5 millions de dollars) complètent ce top 10.
Forbes ne manque pas, par ailleurs, de rappeler le gouffre qui existe entre hommes et femmes. L’athlète le mieux payé au monde reste le golfeur américain Tiger Woods avec 78,1 millions de dollars. Avec ses 29 millions, Maria Sharapova ne pointe qu’à la 22e place du classement Forbes.
Sharapova reine de la pub
La première d’entre elles est Maria Sharpova, sportive la mieux dotée au monde. Entre juin 2012 et juin 2013, la Russe a amassé environ 29 millions de dollars (21,7 millions d’euros), dont 23 millions de revenus publicitaire.
La pub, c’est ce qui permet à Maria Sharpova de devancer nettement Serena Williams. L’Américaine, numéro une mondiale au classement WTA, a gagné 20,5 millions de dollars, dont 12 millions grâce à des contrats.
En troisième position, on trouve la Chinoise Li Na avec 18,2 millions de dollars. Les autres joueuses de tennis sont Victoria Azarenka (4e avec 15,7 millions de dollars), Caroline Wozniacki (7e avec 13,6 millions), Agnieszka Radwanska (8e avec 7,4 millions) et Ana Ivanovic (9e avec 7 millions).
Une pilote de Nascar dans le top 10
Hors tennis, la première athlète du classement est une pilote de Nascar. Il s’agit de l’Américaine Danica Patrick 5e avec 15 millions de dollars. Sa réussite financière repose quasi-exclusivement sur le marché américain où le Nascar est très populaire.
La patineuse sud-coréenne Kim Yu Na (6e avec 14 millions) et la golfeuse américaine Paula Creamer (10e avec 5,5 millions de dollars) complètent ce top 10.
Forbes ne manque pas, par ailleurs, de rappeler le gouffre qui existe entre hommes et femmes. L’athlète le mieux payé au monde reste le golfeur américain Tiger Woods avec 78,1 millions de dollars. Avec ses 29 millions, Maria Sharapova ne pointe qu’à la 22e place du classement Forbes.
Ligue 1: le Paris Saint-Germain et les autres...
La Ligue 1
reprend ses droits le vendredi 9 août avec le Paris Saint-Germain qui
se déplacera à Montpellier. Les deux derniers champions de France
ouvriront le bal. Grand favori pour la victoire finale, le PSG devra se
méfier notamment du promu monégasque, qui a dépensé près de 150 millions
d’euros pour s'acheter des joueurs.
Alors que la plupart de la population pense encore vacances, le
Paris Saint Germain se remet à l’œuvre dans le championnat français. Le
club de la capitale qui a remporté le Trophée des champions face à
Bordeaux samedi 3 août à Libreville, lance sa saison de Ligue 1 face à
Montpellier. En attendant son début en Ligue des champions dès
septembre.
Cette saison, les Parisiens ont pris encore une nouvelle dimension en recrutant notamment l’international uruguayen, Edison Cavani. Il devient désormais le plus gros transfert de l’histoire du championnat français (64 millions d’euros). Le nouvel homme fort du PSG fait partie du groupe retenu pour le déplacement à Montpellier. Paris a entre autres conservé ses deux joueurs vedettes : Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva.
« Nous devons marquer plus de buts »
Après le départ de Carlo Ancelotti pour le Real Madrid, le PSG se cherchait un entraîneur tout aussi capé. Mais après les supputations comme Rafael Benitez, José Mourhino ou encore Arsène Wenger, c’est finalement Laurent Blanc qui sera sur le banc. L’ancien entraîneur de Bordeaux et de l’équipe de France aura la tâche de faire encore mieux que la saison dernière. Avec 110 millions d’euros déjà dépensés depuis le début du marché des transferts, le PSG veut faire mieux. A savoir : au moins deux titres nationaux et surtout atteindre le dernier carré de la Ligue des champions. Battus en quart de final par le FC Barcelone, les Qataris qui sont à la tête du club depuis 2011, ont fait un recrutement en béton en vue de la C1.
« Paris sera le candidat le plus sérieux pour le titre. Le club a fait un recrutement de qualité mais il ne faut pas oublier nos amis olympiens. Et comme chaque année, une équipe surprise fera un bon début de championnat et se mêlera à la lutte et peut-être jusqu’à la fin. On l’a vu il y a deux ans avec Montpellier », se méfie Laurent Blanc.
Mais acheter ne suffit pas. Il faut que la mayonnaise prenne rapidement. « Il faudra traduire les moments forts au tableau d’affichage. Avec le potentiel que l’on a, nous devons marquer plus de buts », explique Lauent Blanc. Avec un budget annuel de 400 millions d’euros, le plus gros de la Ligue 1, Laurent Blanc sait qu’il n’a pas la possibilité de tatonner. Tout comme son défenseur Christophe Jallet. « Les objectifs ont été revus à la hausse et nous sommes encore plus attendus que l’an passé. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Tout le monde est prêt à relever le défi ».
« A la mi-saison il y aura forcément un adversaire désigné »
Derrière, le nouveau promu, Monaco, fait figure d’épouvantail. L'ASM a notamment acheté à prix d'or James Rodriguez, Joao Moutinho et surtout Radamel Falcao, le meilleur attaquant du monde. Le Colombien était convoité par plusieurs clubs très prestigieux. Monaco a déjà dépensé 150 millions d’euros lors de ce marché d’été. « A la mi-saison il y aura forcément un adversaire désigné au PSG si on tient la barre et le rang que l’on avait la saison dernière. Je pense que l'équipe de Monaco est très bien armée », commente Christophe Jallet. « Mais Marseille a fait un recrutement très intéressant cette année et je crois qu’ils seront présents », avance-t-il.
Pourtant, l’OM , deuxième l’an passé, n’a dépensé que 20 millions d’euros. Mais le club phocéen a conservé ses meilleurs joueurs et a recruté Dimitri Payet, Saber khlifa et aussi le Franco-Congolais Gianelli Imboula. « On se doit de rester sur le podium », assure Elie Baup, l’entraîneur marseillais.
C’est aussi l’objectif de Lyon, emmené par le jeune Clément Grenier. Sauf que les Lyonnais vient de perdre leur vedette : Lisandro. Ce dernier a rejoint le club qatari d’ Al-Gharafa. Derrière, Nice, Lille, Saint-Etienne ou encore Bordeaux vont tenter de jouer les troubles-fête pour faire comme Montpellier en 2012 : créer la surprise…
Cette saison, les Parisiens ont pris encore une nouvelle dimension en recrutant notamment l’international uruguayen, Edison Cavani. Il devient désormais le plus gros transfert de l’histoire du championnat français (64 millions d’euros). Le nouvel homme fort du PSG fait partie du groupe retenu pour le déplacement à Montpellier. Paris a entre autres conservé ses deux joueurs vedettes : Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva.
« Nous devons marquer plus de buts »
Après le départ de Carlo Ancelotti pour le Real Madrid, le PSG se cherchait un entraîneur tout aussi capé. Mais après les supputations comme Rafael Benitez, José Mourhino ou encore Arsène Wenger, c’est finalement Laurent Blanc qui sera sur le banc. L’ancien entraîneur de Bordeaux et de l’équipe de France aura la tâche de faire encore mieux que la saison dernière. Avec 110 millions d’euros déjà dépensés depuis le début du marché des transferts, le PSG veut faire mieux. A savoir : au moins deux titres nationaux et surtout atteindre le dernier carré de la Ligue des champions. Battus en quart de final par le FC Barcelone, les Qataris qui sont à la tête du club depuis 2011, ont fait un recrutement en béton en vue de la C1.
« Paris sera le candidat le plus sérieux pour le titre. Le club a fait un recrutement de qualité mais il ne faut pas oublier nos amis olympiens. Et comme chaque année, une équipe surprise fera un bon début de championnat et se mêlera à la lutte et peut-être jusqu’à la fin. On l’a vu il y a deux ans avec Montpellier », se méfie Laurent Blanc.
Mais acheter ne suffit pas. Il faut que la mayonnaise prenne rapidement. « Il faudra traduire les moments forts au tableau d’affichage. Avec le potentiel que l’on a, nous devons marquer plus de buts », explique Lauent Blanc. Avec un budget annuel de 400 millions d’euros, le plus gros de la Ligue 1, Laurent Blanc sait qu’il n’a pas la possibilité de tatonner. Tout comme son défenseur Christophe Jallet. « Les objectifs ont été revus à la hausse et nous sommes encore plus attendus que l’an passé. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Tout le monde est prêt à relever le défi ».
« A la mi-saison il y aura forcément un adversaire désigné »
Derrière, le nouveau promu, Monaco, fait figure d’épouvantail. L'ASM a notamment acheté à prix d'or James Rodriguez, Joao Moutinho et surtout Radamel Falcao, le meilleur attaquant du monde. Le Colombien était convoité par plusieurs clubs très prestigieux. Monaco a déjà dépensé 150 millions d’euros lors de ce marché d’été. « A la mi-saison il y aura forcément un adversaire désigné au PSG si on tient la barre et le rang que l’on avait la saison dernière. Je pense que l'équipe de Monaco est très bien armée », commente Christophe Jallet. « Mais Marseille a fait un recrutement très intéressant cette année et je crois qu’ils seront présents », avance-t-il.
Pourtant, l’OM , deuxième l’an passé, n’a dépensé que 20 millions d’euros. Mais le club phocéen a conservé ses meilleurs joueurs et a recruté Dimitri Payet, Saber khlifa et aussi le Franco-Congolais Gianelli Imboula. « On se doit de rester sur le podium », assure Elie Baup, l’entraîneur marseillais.
C’est aussi l’objectif de Lyon, emmené par le jeune Clément Grenier. Sauf que les Lyonnais vient de perdre leur vedette : Lisandro. Ce dernier a rejoint le club qatari d’ Al-Gharafa. Derrière, Nice, Lille, Saint-Etienne ou encore Bordeaux vont tenter de jouer les troubles-fête pour faire comme Montpellier en 2012 : créer la surprise…
Cinéma: Johnny Depp revient avec le film «Lone Ranger»
Le film
« Lone Ranger », dernière grosse production des studios Disney, sort sur
les écrans français ce mercredi 7 août 2013. Le film revisite le
personnage d'un héros américain très populaire des années 1930. Un
justicier masqué essayant de faire le bien dans un Far West violent et
sans foi ni loi. Lone Ranger, c'est son nom, ne va pas sans Tonto, son
fidèle compagnon indien joué par l'acteur Johnny Depp. Le film mélange
habilement l'épopée, les effets spéciaux spectaculaires et une certaine
liberté de ton.
L'été au cinéma, c'est la saison des blockbusters, ces grosses
productions américaines avec moult effets spéciaux, taillées pour un
public de masse. Lone Ranger, héros américain inconnu de ce côté de
l'Atlantique, moitié Robin des Bois, moitié Zorro, cowboy au chapeau
blanc et au masque noir, débarque donc en France et sa sortie européenne
est scrutée par toute l'industrie cinématographique hollywoodienne.
Car aux Etats-Unis, le film dévoilé début juillet a beaucoup déçu. Les recettes ne permettront pas de couvrir le budget colossal de 200 millions de dollars. Johnny Depp, alias l'indien comanche Tonto, et son compère Lone Ranger, joué par le très bel acteur Armie Hammer, n'ont pas rempli les multiplex américains. C’est le troisième fiasco d'une grosse production après Will Smith dans After Earth et Channing Tatum dans White House Down.
Lone Ranger avait pourtant tout du succès annoncé. C'est la même équipe de choc - l'acteur Johnny Depp, le réalisateur Gore Verbinski et le producteur Jerry Bruckheimer - qui depuis 10 ans sont aux commandes de l'énorme succès des films Pirates des Caraïbes. Jerry Bruckheimer est même surnommé « Monsieur Blockbusters ». Il est l’un des producteurs américains les plus puissants, à l'origine de très gros succès comme le Flic de Beverly Hills, Top Gun avec l'acteur Tom Cruise ou la franchise, donc, des Pirates des Caraïbes.
M. Bruckheimer est évidemment déçu que Lone Ranger, le justicier droit, un peu naïf, confronté à la sauvagerie du Grand Ouest, ce héros inventé à Detroit, sa ville d'origine, et qu'il regardait à la télévision dans les années 1950, n'ait pas mobilisé les foules, mais il préfère se concentrer sur les réactions positives du public clairsemé.
« J’aime bien la réaction qu’on a reçue des spectateurs dans le monde. Les applaudissements et les rires, alors ça, c’est formidable pour moi. Chaque film assume sa propre vie, s’il existait une formule pour réussir un blockbuster, je l’aurais vendu et je serais à la plage à Hawaï, mais il n’y a pas de formule », reconnait Jerry Bruckheimer.
Tournage en décors naturels
Le tournage de Lone Ranger a duré sept mois, essentiellement dans des décors naturels au Nouveau-Mexique. Avec des effets spéciaux remarquables et de très spectaculaires scènes de train - c’est la marque de fabrique des productions Bruckheimer -, le film est survitaminé, mêlant explosions, massacres, morceaux de bravoure et humour.
Selon Gore Verbinski, le réalisateur, « le film est fait à l’ancienne. On a tourné à l’extérieur, il n’y a pas eu beaucoup de travail en studio, et c’était vraiment important que le paysage devienne un personnage dans le film, parce que je voulais raconter l’histoire du point de vue de l’Indien Tonto. Je voulais aborder la question de ce qu’on laisse derrière soi quand on a sauté dans un train qui s’appelle le progrès. Est-ce qu’on a perdu un lien à la terre, un lien primitif ? Ca n’aurait vraiment pas eu de sens de tourner en studio, alors on a traîné nos chevaux et nos caravanes à travers cinq Etats : le Nouveau-Mexique, l’Arizona, l’Utah, le Colorado et la Californie ».
Lone Ranger propose une vision très critique de la conquête de l'Ouest, aux mains de notables cupides, racistes et massacreurs d'Indiens. Johnny Depp aime raconter que du sang indien coule dans ses veines et l'histoire est ici racontée du point de vue de Tonto, ce qui est assez novateur. L'acteur Armie Hammer, étoile montante d'Hollywood, incarne le Lone Ranger version 2013. Un personnage un peu différent de celui des années 1930.
« A l’origine, il a été créé pour remplir un besoin : les Etats-Unis traversaient la grande dépression, personne n’avait d’argent, personne n’avait d’espoir. Les gens essayaient seulement de se nourrir et de garder leurs enfants en vie. C’était une époque très difficile. Alors ils ont créé le "Lone Ranger", une émission de radio que les familles pouvaient écouter ensemble. Et puis, après la Deuxième Guerre mondiale et la guerre de Corée dans les années 1950, les Etats-Unis ont de nouveau traversé une période difficile, alors ils ont recréé le personnage à la télévision. Et le Lone Ranger était à nouveau ce héros que chacun pouvait admirer. Maintenant, le monde, qui n’est pas moins fou, a besoin d’un nouveau Lone Ranger, que les nouvelles générations pourront apprécier », explique Armie Hammer.
Pas sûr que Lone Ranger soit un filon en or pour Hollywood. Le film a été boudé par les Américains. Un film pas vraiment manichéen, assurément plus violent que ne l'était l'original, mais peut-être un peu trop classique pour un public gavé de superproductions.
Car aux Etats-Unis, le film dévoilé début juillet a beaucoup déçu. Les recettes ne permettront pas de couvrir le budget colossal de 200 millions de dollars. Johnny Depp, alias l'indien comanche Tonto, et son compère Lone Ranger, joué par le très bel acteur Armie Hammer, n'ont pas rempli les multiplex américains. C’est le troisième fiasco d'une grosse production après Will Smith dans After Earth et Channing Tatum dans White House Down.
Lone Ranger avait pourtant tout du succès annoncé. C'est la même équipe de choc - l'acteur Johnny Depp, le réalisateur Gore Verbinski et le producteur Jerry Bruckheimer - qui depuis 10 ans sont aux commandes de l'énorme succès des films Pirates des Caraïbes. Jerry Bruckheimer est même surnommé « Monsieur Blockbusters ». Il est l’un des producteurs américains les plus puissants, à l'origine de très gros succès comme le Flic de Beverly Hills, Top Gun avec l'acteur Tom Cruise ou la franchise, donc, des Pirates des Caraïbes.
M. Bruckheimer est évidemment déçu que Lone Ranger, le justicier droit, un peu naïf, confronté à la sauvagerie du Grand Ouest, ce héros inventé à Detroit, sa ville d'origine, et qu'il regardait à la télévision dans les années 1950, n'ait pas mobilisé les foules, mais il préfère se concentrer sur les réactions positives du public clairsemé.
« J’aime bien la réaction qu’on a reçue des spectateurs dans le monde. Les applaudissements et les rires, alors ça, c’est formidable pour moi. Chaque film assume sa propre vie, s’il existait une formule pour réussir un blockbuster, je l’aurais vendu et je serais à la plage à Hawaï, mais il n’y a pas de formule », reconnait Jerry Bruckheimer.
Tournage en décors naturels
Le tournage de Lone Ranger a duré sept mois, essentiellement dans des décors naturels au Nouveau-Mexique. Avec des effets spéciaux remarquables et de très spectaculaires scènes de train - c’est la marque de fabrique des productions Bruckheimer -, le film est survitaminé, mêlant explosions, massacres, morceaux de bravoure et humour.
Selon Gore Verbinski, le réalisateur, « le film est fait à l’ancienne. On a tourné à l’extérieur, il n’y a pas eu beaucoup de travail en studio, et c’était vraiment important que le paysage devienne un personnage dans le film, parce que je voulais raconter l’histoire du point de vue de l’Indien Tonto. Je voulais aborder la question de ce qu’on laisse derrière soi quand on a sauté dans un train qui s’appelle le progrès. Est-ce qu’on a perdu un lien à la terre, un lien primitif ? Ca n’aurait vraiment pas eu de sens de tourner en studio, alors on a traîné nos chevaux et nos caravanes à travers cinq Etats : le Nouveau-Mexique, l’Arizona, l’Utah, le Colorado et la Californie ».
Lone Ranger propose une vision très critique de la conquête de l'Ouest, aux mains de notables cupides, racistes et massacreurs d'Indiens. Johnny Depp aime raconter que du sang indien coule dans ses veines et l'histoire est ici racontée du point de vue de Tonto, ce qui est assez novateur. L'acteur Armie Hammer, étoile montante d'Hollywood, incarne le Lone Ranger version 2013. Un personnage un peu différent de celui des années 1930.
« A l’origine, il a été créé pour remplir un besoin : les Etats-Unis traversaient la grande dépression, personne n’avait d’argent, personne n’avait d’espoir. Les gens essayaient seulement de se nourrir et de garder leurs enfants en vie. C’était une époque très difficile. Alors ils ont créé le "Lone Ranger", une émission de radio que les familles pouvaient écouter ensemble. Et puis, après la Deuxième Guerre mondiale et la guerre de Corée dans les années 1950, les Etats-Unis ont de nouveau traversé une période difficile, alors ils ont recréé le personnage à la télévision. Et le Lone Ranger était à nouveau ce héros que chacun pouvait admirer. Maintenant, le monde, qui n’est pas moins fou, a besoin d’un nouveau Lone Ranger, que les nouvelles générations pourront apprécier », explique Armie Hammer.
Pas sûr que Lone Ranger soit un filon en or pour Hollywood. Le film a été boudé par les Américains. Un film pas vraiment manichéen, assurément plus violent que ne l'était l'original, mais peut-être un peu trop classique pour un public gavé de superproductions.
Cécile Kyenge, ministre italienne de l’Intégration: «En Italie, l’immigration est une richesse»
Cécile
Kyenge, 49 ans, est la première ministre noire de l’histoire de la
République italienne. Née au Congo, elle a suivi ses études de médecine
en Italie où elle vit depuis 1983. Membre du Parti démocrate (gauche),
elle était députée avant d’être nommée par Enrico Letta à la tête du
ministère de l’Intégration. Elle faire l’objet de multiples insultes ou
attaques racistes. Entretien.
Cécile Kyenge continue d’être la cible d’attaques racistes
d’une gravité sans précédent en Italie. La plus violente remonte au mois
de juin dernier, lorsque le vice-président du Sénat et membre de la
Ligue du Nord Roberto Calderoli l’a comparée publiquement à un « orang-outan ».
Ce jeudi 8 août, elle a subi une nouvelle attaque, politique cette
fois-ci : le secrétaire adjoint de la Ligue du Nord, Matteo Salvi, a
déclaré que le ministère de l’Intégration était « inutile, coûteux » et qu’il faudrait « l’abolir ».
Le président de la République, Giorgio Napolitano, a lancé un appel à toutes les forces politques et sociales en soulignant que « l’immigration est partie intégrante et indissoluble de l’histoire de la nation ». Une immigration défendue avec beaucoup de diplomatie par la ministre italienne de l'Intégration.
RFI : Pourquoi croyez-vous être la cible de telles attaques depuis votre nomination en tant que ministre ?
Cécile Kyenge : Les attaques et les insultes racistes dont je suis la cible s’expliquent d’abord parce que je suis noire. Ensuite, parce que je suis née à l’étranger. En effet, il y a encore une partie de la population qui n’arrive pas à accepter qu’une personne née à l’étranger, avec la nationalité italienne, puisse devenir ministre de la République. Et puis enfin, c'est parce que je suis une femme.
Est venu s’ajouter à cela le fait que j’ai commencé mon mandat en demandant l’introduction du droit du sol. Les gens ont alors pensé qu’avec une telle loi, chaque personne arrivant en Italie et mettant un enfant au monde pouvait avoir, immédiatement, la nationalité italienne. Or, la loi que j’avais présentée lorsque j’étais députée était au contraire une loi tempérée, qui devait tenir compte du parcours d’intégration des parents sur le territoire, d’une durée d’au moins cinq ans. Ce délai est actuellement en discussion pour permettre aux enfants nés en Italie d’avoir automatiquement la nationalité italienne.
RFI : Pourquoi tant de réticences sur le droit du sol ? Est-ce qu’il n’y a pas un problème de mémoire collective ? Durant l’après-guerre, les émigrés italiens ont pourtant bien connu le racisme.
D’un côté, il y a effectivement un manque de mémoire qui doit passer par la formation et par l’école. Je pense qu’il faudrait enrichir les programmes scolaires sur le thème de l’émigration, c'est-à-dire la mémoire de l’Italie. Il faudrait aussi inclure l’histoire de l’immigration. En Italie, l’immigration est une richesse. Au début des années 1990, il y avait un peu plus d’un million d’étrangers. Aujourd’hui, on frôle les cinq millions.
Malheureusement, la politique sécuritaire appliquée à ce moment là n’a pas pris en considération le côté positif, à savoir le travail des migrants, qui représente 10% du PIB italien. Ou encore leur contribution à la caisse des retraites, vu que la plupart de ces migrants sont assez jeunes. Par ailleurs, il n’y pas que les immigrés arrivés dans des barques à Lampedusa. Il y a aussi des étudiants, des travailleurs et des cerveaux.
Que faudrait-il faire pour sensibiliser les Italiens à la diversité ?
Je crois que nous avons besoin du point de vue culturel mais aussi du point de vue juridique. Il faut, d’un côté, renforcer les lois et les normes juridiques et, d’un autre côté, la formation et la sensibilisation dans des secteurs comme l’école, le sport, la communication et ainsi de suite. Je crois que c’est très, très important.
Le président du Sénat, Pietro Grasso, souhaite relancer la candidature de l’île de Lampedusa au prix Nobel de la paix. Est-ce que vous soutenez cette proposition ?
Lampedusa symbolise, surtout après le passage du pape, un lieu où les migrants ont longtemps été ignorés. Alors oui, c'est une proposition. Mais je crois qu’il faut d’abord commencer par une prise de conscience, et savoir que Lampedusa ne doit pas être vue comme un cimetière mais comme une porte.
Le président de la République, Giorgio Napolitano, a lancé un appel à toutes les forces politques et sociales en soulignant que « l’immigration est partie intégrante et indissoluble de l’histoire de la nation ». Une immigration défendue avec beaucoup de diplomatie par la ministre italienne de l'Intégration.
RFI : Pourquoi croyez-vous être la cible de telles attaques depuis votre nomination en tant que ministre ?
Cécile Kyenge : Les attaques et les insultes racistes dont je suis la cible s’expliquent d’abord parce que je suis noire. Ensuite, parce que je suis née à l’étranger. En effet, il y a encore une partie de la population qui n’arrive pas à accepter qu’une personne née à l’étranger, avec la nationalité italienne, puisse devenir ministre de la République. Et puis enfin, c'est parce que je suis une femme.
Est venu s’ajouter à cela le fait que j’ai commencé mon mandat en demandant l’introduction du droit du sol. Les gens ont alors pensé qu’avec une telle loi, chaque personne arrivant en Italie et mettant un enfant au monde pouvait avoir, immédiatement, la nationalité italienne. Or, la loi que j’avais présentée lorsque j’étais députée était au contraire une loi tempérée, qui devait tenir compte du parcours d’intégration des parents sur le territoire, d’une durée d’au moins cinq ans. Ce délai est actuellement en discussion pour permettre aux enfants nés en Italie d’avoir automatiquement la nationalité italienne.
RFI : Pourquoi tant de réticences sur le droit du sol ? Est-ce qu’il n’y a pas un problème de mémoire collective ? Durant l’après-guerre, les émigrés italiens ont pourtant bien connu le racisme.
D’un côté, il y a effectivement un manque de mémoire qui doit passer par la formation et par l’école. Je pense qu’il faudrait enrichir les programmes scolaires sur le thème de l’émigration, c'est-à-dire la mémoire de l’Italie. Il faudrait aussi inclure l’histoire de l’immigration. En Italie, l’immigration est une richesse. Au début des années 1990, il y avait un peu plus d’un million d’étrangers. Aujourd’hui, on frôle les cinq millions.
Malheureusement, la politique sécuritaire appliquée à ce moment là n’a pas pris en considération le côté positif, à savoir le travail des migrants, qui représente 10% du PIB italien. Ou encore leur contribution à la caisse des retraites, vu que la plupart de ces migrants sont assez jeunes. Par ailleurs, il n’y pas que les immigrés arrivés dans des barques à Lampedusa. Il y a aussi des étudiants, des travailleurs et des cerveaux.
Que faudrait-il faire pour sensibiliser les Italiens à la diversité ?
Je crois que nous avons besoin du point de vue culturel mais aussi du point de vue juridique. Il faut, d’un côté, renforcer les lois et les normes juridiques et, d’un autre côté, la formation et la sensibilisation dans des secteurs comme l’école, le sport, la communication et ainsi de suite. Je crois que c’est très, très important.
Le président du Sénat, Pietro Grasso, souhaite relancer la candidature de l’île de Lampedusa au prix Nobel de la paix. Est-ce que vous soutenez cette proposition ?
Lampedusa symbolise, surtout après le passage du pape, un lieu où les migrants ont longtemps été ignorés. Alors oui, c'est une proposition. Mais je crois qu’il faut d’abord commencer par une prise de conscience, et savoir que Lampedusa ne doit pas être vue comme un cimetière mais comme une porte.
Présidentielle malienne: il n'y aura pas de débat d'entre-deux tours
Présidentielle malienne: il n'y aura pas de débat d'entre-deux tours
Ibrahim Boubacar Keïta (g.) a refusé la proposition de débat télévisé de son challenger Soulaïma Cissé le 8 août 2013.
Pierre René-Worms / RFI
Au Mali, le débat télévisé n'aura pas lieu, à l’occasion de
la campagne électorale éclair du second tour de la présidentielle. Un
tel débat était souhaité par l’un des deux candidats, Soumaïla Cissé,
qui avait lancé un appel à son adversaire sur notre antenne. Mais
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) décline la proposition.
Mahamadou Camara, porte-parole d'IBK, revient pour RFI sur les
raisons qui, selon lui, ont poussé le camp IBK à ne pas souhaiter
participer à un débat télévisé d'entre-deux tours.« Nous avons été saisis hier par la commission d'égal accès aux médias d'Etat, qui proposait d'organiser ce débat le vendredi dans la soirée. Nous avons décliné la proposition de débat sur le format qui nous a été proposé. »
Un débat, ça prend du temps à se préparer, et nous préférons privilégier le terrain et la rencontre avec les Maliens, explique M. Camara. Nous avons eu l'impression que ce débat était pour certains comme une bouée de sauvetage. Nous, nous ne voulons pas que quelqu'un se noie, mais nous pensons que ça n'est pas la question. »
« La vraie question, c'est quel est le choix que les Maliens doivent faire demain. Il se trouvait que nous avions déjà un plan de campagne, et nous avons préféré privilégier la rencontre avec les Maliens. Le président IBK le dit souvent : "une élection présidentielle, c'est une rencontre entre un peuple et un homme". Cette rencontre a eu lieu et est en cours. Nous ne pensons pas que les Maliens cherchent une rencontre sur un plateau entre deux candidats. Ils veulent connaître les projets des uns et des autres, sur le terrain, directement. »
Le compte à rebours est lancé
Cette campagne pour le second tour est probablement la plus courte de l’histoire du Mali. Une campagne de seulement 24 heures, durant lesquelles chaque seconde compte. Cette nuit, des volontaires ont collé des affiches à Bamako. On y voit par exemple des portraits des candidats malheureux du premier tour à côté du candidat du second tour qu’ils soutiennent.
Pour ce vendredi, les états-majors des deux candidats annonçaient deux grands meetings à Bamako, qui ont finalement été annulés. Les deux camps ont en revanche prévu des animations politiques, telles que des caravanes sillonnant le pays. Les objectifs de chacun sont clairs : tout faire pour confirmer les résultats du premier tour pour les uns, renverser la vapeur pour les autres.
La fin de la campagne aura lieu sur les antennes de l’Office de radiotélévision du Mali (ORTM). Là, chaque candidat aura droit à 15 minutes de parole.
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