lundi 7 mai 2012

Côte d'Ivoire: l'au revoir d'Alassane Ouattara à son ami Nicolas Sarkozy

En Côte d’Ivoire, les réactions dans les rues d’Abidjan à la victoire du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle française ont été diverses. En effet, le président sortant Nicolas Sarkozy avait été accusé par certains d'avoir soutenu l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara contre Laurent Gbagbo lors de la crise post-électorale. Le président ivoirien, en visite privée à Paris, s'est entretenu ce lundi avec le chef de l'Etat sortant.

En séjour privé en France, Alassane Ouattara a eu un entretien d’une demi-heure ce lundi 7 mai à l’Elysée avec Nicolas Sarkozy. Pour le président ivoirien, la victoire de François Hollande, c’est d’abord la défaite d’un « ami personnel ».

Sarkozy et Ouattara l’ont souvent dit l’un de l’autre. Mais au-delà de l’amitié entre les deux hommes, ce sont les relations entre Etats qui priment. Le numéro un ivoirien a envoyé un télégramme au nouveau président français élu ce dimanche.

Un extrait du texte a été lu à la télévision publique ivoirienne :

« Télégramme officiel à son excellence M. François Hollande, président de la République française. Monsieur le président j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt votre élection à la magistrature suprême de la République française. En cette circonstance, il m’est agréable de vous adresser au nom du gouvernement et du peuple ivoirien ainsi qu’en mon nom personnel mes très vives et chaleureuses félicitations ».

Alassane Ouattara a aussi plaidé pour la consolidation des relations entre la France et la Côte d’Ivoire. On se souvient que pour mettre fin à la crise postélectorale ivoirienne début 2011, Nicolas Sarkozy avait donné l’ordre au contingent français stationné à Abidjan de neutraliser l’armement lourd des forces qui combattaient pour Laurent Gbagbo, ce qui avait facilité son arrestation et l’entrée en fonction d’Alassane Ouattara.

Paris a toujours dit avoir agi sous mandat de l’ONU. Le nouveau président français, François Hollande, avait approuvé l’intervention française en Côte d’Ivoire.

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