vendredi 14 mars 2014

France/Cote D'Ivoire: Le jeu trouble du parti socialiste francais et l'opposition ivoirienne!




La publication des photos des détenus politiques Charles Blé Goudé et Jean-Yves Dibopieu ces 48 heures sur la TV5 et les réseaux sociaux a créé un scandale au sein de l’appareil étatique français. Nombreux socialistes et non des moindres se sont indignés du traitement des détenus politiques sous le régime Ouattara, soutenu ongles et bec par l’actuel occupant de l’Elysée.

Une des personnalités frustrée et visiblement choquée, implorant de garder l’anonymat s’est confiée à nous.

Nous ne savions pas exactement les circonstances dans lesquelles cette personne a obtenu nos contacts. Cependant, elle insistait à nous parler afin que l’on véhicule son ras-le-bol. Pourquoi nous et non le Point ou le Figaro ? Il s’est abstenu d’y répondre.

Cette personne bien introduite au parti socialiste tentait de nous expliquer les positions de son parti dans la crise actuelle en Côte D’Ivoire. Selon lui, trop de choses se racontent sur les reseaux et dans certains quotidiens africains. La vérité est que le parti socialiste avait longtemps fait son choix pour Ouattara en lieu et place de Gbagbo, un autre socialiste. Pourquoi ?

Selon lui, il n’était point question de problèmes d’appartenance à l’internationale socialiste et sa réputation ou de problèmes personnels. Il s’agissait plutôt de la survie de la grande France. C’était les intérêts de la France en jeu sous l’administration Gbagbo. Cet homme d’état ivoirien avait fermé le marché aux privilèges français en imposant de nouvelles règles quant aux acquisitions des contrats. Il prônait les appels d’offres, ouvrant les vannes à tout le monde y compris les chinois de s’aventurer dans un périmètre strictement réservé à la France. Il fallait donc s’en débarrasser afin que les autres états ne suivent son exemple. La guerre contre son gouvernement fut une décision prise par Nicolas Sarkozy avec l’approbation du parti socialiste. Ils étaient tous partants pour dégommer Gbagbo le plus rapidement possible. Ils ne l’ont pas fait par ignorance ou naïveté ou parce qu’ils furent séduits par les mensonges de Nicolas Sarkozy. Ils savaient tous au sein du parti socialiste que le Président Gbagbo était un démocrate et non un dictateur. Cependant, le socialiste ivoirien refusait de s’inscrire dans la politique française conçue et appliquée depuis les indépendances. Il représentait donc une menace pour la France et non pour ses propres populations. Il est innocent mais maintenu en détention car sa libération pourrait déstabiliser la « réconciliation » ?

En ce qui concerne la réconciliation, le Président Gbagbo doit en être écarté pour le bonheur des ivoiriens. La France soutient aussi qu’au sein du parti socialiste ivoirien, se trouve des modérés partageant les mêmes visions que la France. Cela explique les pressions exercées sur le régime Ouattara à permettre la libération de certains camarades de lutte de M. Gbagbo y compris l’actuel Président du parti, M. Pascal Affi. La France soutient que cet homme est capable de réconcilier les ivoiriens avec l’aide de M. Ouattara. Il y a certes des détails à régler, mais la réconciliation sera une réalité sous peu.

Question : Qu’est-ce qui coince ?

Les exilés au Ghana posent des conditions inappropriées. Certains leaders et anciens ministres sous Gbagbo exigent qu’on leur achète des maisons, des véhicules de leur choix et qu’on leur verse mensuellement un salaire. En retour, ils organiseront le convoi des milliers d’exilés au Ghana en coordination avec ceux du Togo et de la sous-région. Le problème est que les demandes sont de nature à imposer leur vision des choses au gouvernement Ouattara. Celui-ci refuse le chantage et exige que les ivoiriens rentrent si ces derniers n’ont rien à se reprocher. Pour le reste, il y a un cadre permanent et les choses pourront être l’objet de discussions. Voilà donc ce qui coince pour la réconciliation. La France exerce des pressions sur M. Affi afin qu’il encourage ses militants en exil de rentrer sans poser de préalables.

Qu’en est-il de l’après Gbagbo ?

La France n’est pas pour M. Ouattara de façon idéologique. Mais pour des questions d’intérêts et de positions géostratégiques, elle coopère et tolère ce régime en le maintenant en place. Ce qui peut changer du jour au lendemain selon les intérêts de la France. La France s’intéresse plus à l’installation des socialistes en Afrique comme ce fut le cas au Sénégal et Mali ces derniers mois. Le pays phare dans la stratégie économique de la France est la Côte D’Ivoire, à l’instar du Gabon. Avoir un socialiste modéré en place, serait une bonne chose pour la France et les ivoiriens. La France ne souhaite pas le retour aux affaires de M. Gbagbo et son entourage encore moins la montée au pouvoir de son épouse ou de son ministre Charles Blé Goudé. Ces personnalités sont des anti-français donc contre les intérêts de la Côte D’Ivoire.

Pourquoi la France doit-elle choisir les dirigeants ivoiriens ?

La France ne choisit pas les dirigeants africains. Cependant, elle apporte son expertise pour la bonne marche de la démocratie. Ce sont les populations africaines qui font appel à l’intervention française. La France, très soucieuse des droits de l’homme et de la démocratie, intervient en Afrique afin de maintenir la cohésion, la paix et la sécurité sur le continent. Ceci explique la présence des forces françaises en Afrique et l’augmentation des effectifs pour plus d’interventions en cas de terrorisme islamiste ou violations des droits de l’homme.

Qu’en est-il des droits de l’homme de Charles Blé Goudé ?

La France est encore sous le choc après la publication des photos. Une enquête serait même sur le point d’être mise en place afin de se pencher sur les conditions des détenus pro-Gbagbo. La France demande la coopération du gouvernement ivoirien afin de faire toute la lumière sur les origines des photos et améliorer les conditions des prisons en général. La France est confiante que le gouvernement ivoirien saisira l’opportunité offerte pour plus de droits de l’homme en Côte D’Ivoire. La réconciliation devra se sentir dans tous les foyers.

Pas de représailles comme des sanctions diplomatiques et autres ?

Pourquoi faire ? Le gouvernement Ouattara fait de son mieux afin de coller les morceaux d’une Côte D’Ivoire détruite par une crise longue de 10 ans. Il est tout à fait difficile dans les circonstances actuelles, de sanctionner un état pour les efforts consentis pour la paix et la réconciliation.

Pourquoi le FDRC doit-il être votre porte-voix ?

La France est inquiète pour la tournure des événements en Côte D’Ivoire. Elle soutient que les pro-Gbagbo ne font pas assez d’efforts pour la réconciliation. Ils sont encore en mode de belligérance et de défiance. Ils multiplient les marches et autres activités en Europe. Ceci est un mauvais présage pour la réconciliation. Les réseaux sociaux enveniment la situation en opposant les ivoiriens au lieu de les unir ou les réconcilier. Le FDRC est de ces organisations tirant à boulets rouges sur le gouvernement ivoirien.

La France est mecontente pour la publication des photos de Charles Blé Goudé car sapant l’autorité du Président Ouattara. Les conditions de détention des prisonniers sont certes mauvaises mais elles peuvent s’améliorer. La France fera des recommandations après les enquêtes
au gouvernement ivoirien. Les ivoiriens ne doivent point saboter les efforts de paix en Côte D’Ivoire.

Pas (donc) de sanctions à l’endroit des autorités ivoiriennes après la publication des photos indécentes de Charles Blé Goudé ?

L’Afrique est en pleine émergence. Elle est en train d’améliorer ses services. Les prisons s’amélioreront elles aussi avec l’émergence. Les prisons africaines ne sont pas plus luxueuses que celles de la Russie ou de la Chine. La France ne peut sanctionner un état essayant d’apporter un bien-être à ses populations. Il y aura des ratés au début mais les africains verront les résultats avec l’expertise de la France. Les africains doivent patienter un peu avant de goutter aux délices de l’émergence.

La France est encore sous le choc car ces photos ne devraient jamais être publiées. Cela expose le manque de sécurité dans les prisons. L’état ivoirien devra faire des efforts afin de ne permettre que les personnes autorisées auprès des prisonniers.

En clair, la préoccupation de la France est celle des origines des photos et non des conditions des détenus ?

La France se prononcera certainement sur les conditions des détenus après les enquêtes en faisant des recommandations. Les photos sont indécentes et desservent la réconciliation. Les pro-Gbagbo devront s’assagir et permettre à la réconciliation de voir le jour. C’est notre souhait à tous y compris des ivoiriens.

Commentaires du FDRC

La France hollandaise soutient que les pro-Gbagbo ne font pas assez pour la réconciliation et passent leur temps à saboter les efforts de paix. La France serait déçue des pro-Gbagbo et elle a l’intention d’exercer des pressions sur la Direction du parti socialiste ivoirien, le FPI.

La France ne peut se prononcer sur les dérives totalitaires de M. Ouattara pour des questions d’intérêts économiques. Elle se garde d’inquiéter M. Ouattara, lui offrant une carte blanche de commettre toutes sortes d’abus sur les populations. La France souhaite activement que les ivoiriens fassent fi de leur meurtrissure et embrassent de tout leur être leurs bourreaux au nom de la réconciliation.

Sommes-nous des choses pour ces occidentaux ou des êtres humains, capables d’apprécier les douleurs et autres abus à leur juste valeur ?

La France aurait-elle permis que ses ressortissants soient victimes d’abus ou incarcérés comme dans les photos de Charles Blé Goudéa ? Pourquoi choisit-elle le meilleur pour ses concitoyens et le pire pour nous autres africains ? Nous considère-t-elle comme des animaux ou des objets comme au temps du Code noir ? Qu’est-ce qui a réellement changé en 50 ans d’indépendance ? Absolument rien !

La France est toujours présente sur le continent à dicter ses ordres et sa politique au détriment de nos populations. Elle se bat pour ses intérêts et nous refuse tout droit d’en faire autant. C’est hypocrite !

Et dire qu’on appartient à un parti socialiste !

Y a-t-il une différence entre l’UMP de Sarkozy et le PS D’Hollande ? Absolument pas ! Tous les deux leaders sont pour la cause de la grande France. Les querelles des partis sont pour les élections et le pouvoir.

A l’extérieur, les partis font un seul bloc, appelé la France. Voila la réalité !

Les français n’ont pas d’amis mais plutôt des intérêts. Il est alors naïf de la part de nos politiques de considérer les occidentaux comme des amis ou des partenaires ou encore des saints.

Qui sont ces amis et partenaires qui s’opposent à votre liberté, à votre choix de dirigeants, à votre politique économique, à votre monnaie bref, à votre indépendance totale ?

Un partenariat aurait souhaité que les deux parties en ressortent gagnantes. Or dans le cas africain, seuls les occidentaux tirent un plus grand bénéfice.

Pouvons-nous parler de partenariat ?

Et pourtant, les africains sont les premiers avec une bonne dose de fierté de présenter un tel ou tel pays occidental comme un ami ou un partenaire. Ils sont encore les premiers à interpeller ces soit disant partenaires afin de régler des affaires purement africaines. Ils sont encore les mêmes à prendre les occidentaux à témoins pour tel ou tel abus ou agression.

Quel est ce témoin que l’on interpelle et qui refuse de se rendre à la cour ?

Comment espérer que les choses se déroulent bien pendant le procès en l’absence du témoin clé ?

Et pourtant, nous continuons de les interpeller pour ceci ou cela sans toujours avoir gain de cause.

N’est-il pas grand temps de poser un arrêt et revoir notre stratégie ? Pourquoi devons-nous compter sur les occidentaux 50 ans après les indépendances ? N’est-ce pas là démontrer notre enfantillage et biberonisme ? N’est-ce pas une porte grande ouverte pour l’ingérence occidentale dans nos affaires ?

Et pourtant nous les condamnons lorsqu’ils s’ingèrent dans nos affaires. C’est vouloir d’une chose et son contraire. Soit l’on est indépendant au même titre que les autres états des Nations Unies et posons des actes responsables selon nos réalités et notre saine appréciation des choses ou soit l’on fait la demande expresse aux anciens colons de revenir occuper nos territoires car incompétents de les gérer nous-mêmes.

Les africains doivent mettre un terme à cette bêtise humaine retardant notre véritable souveraineté et sapant notre dignité d’africains.

Les rapports entre l’ancienne métropole et les états africains sont très condescendants. Nous sommes ceux-là même qui favorisons notre traitement aux mains des occidentaux. Si nous ne nous prenons pas au sérieux, ce ne sera jamais l’occident qui va nous l’accorder. Ceci explique les raisons de l’invasion de nos territoires en violations flagrantes des normes internationales. L’Afrique est devenue la chasse gardée des occidentaux. Ils viennent faire leurs emplettes à vil prix et nous les revendent quatre fois plus chers.

Et pourtant, cela n’interpelle même pas nos politiques. Ils dévalisent nos banques et détournent les deniers publics de nos états afin de les investir en occident. Nous construisons l’occident et nous dormons dans la pauvreté la plus abjecte. Nous passons nos vacances chez eux au lieu de construire des hôtels et autres attractions afin de développer notre tourisme.

Prenez l’exemple de la rébellion nordiste de M. Ouattara : Les rebelles ont pillé les ressources minières et agricoles des zones CNO pour investir toute cette manne financière au Burkina Faso, délaissant le nord d’où ils prétendent être originaires. Pendant plus de dix ans, ils exploitèrent abusivement et illicitement l’or de Tortilla, le bois de Thèques, le diamant, le cacao et le café sans oublier l’anacarde. Des milliards furent injectés dans l’économie burkinabé au détriment de la Côte D’Ivoire. C’est cela la bêtise humaine et la raison pour la quelle les occidentaux n’ont aucune considération pour nous.

50 ans d’indépendance plus tard et nous sommes incapables de faire la différence entre souveraineté, intérêts supérieurs, nations et africanité. Nous sommes encore conditionnés et comme des automates, attendons d’être réglés par le concepteur. Pauvre Afrique !

Les photos de Charles Blé Goudé et de Jean-Yves Dibopieu sont très indécentes. L’on ne peut attendre une quelconque enquête avant de se prononcer sur cette autre forme de torture ou de cruauté.

La France, le pays des lumières et des droits de l’homme aurait du frappé très fort afin de recadrer les autorités ivoiriennes. Ce silence coupable encourage les bourreaux des ivoiriens, car dans les faits ils deviennent des intouchables. La preuve est que seuls les pro-Gbagbo sont indexés, criminalisés et punis. La France est donc satisfaite des conditions de détention des prisonniers politiques et que ceux-ci ne doivent point se plaindre. La situation changera certainement avec l’émergence. En attendant, on tue, on viole, on vole et la justice est suspendue pour certains et active pour d’autres. Drôle de France et ses droits de l’homme !

Les droits de l’homme en Afrique n’ont que de la valeur si les intérêts de la France sont menacés.

C’est ce qu’il faut retenir du monologue de cet homme politique français, passant pour un individu concerné pour le bien-être de nos populations. Il aurait pu nous demander d’apporter un soutien conséquent et sans ambages à nos bourreaux dans l’intérêt supérieur de la France. Peut-être que nous aurions vu le bien-fondé de cette initiative.

Les africains n’imposent pas leur vision aux occidentaux et comment gérer leurs états. De quel droit se permettent-ils de s’ingérer dans nos affaires ?

Sommes-nous à l’époque de la Conférence de Berlin 1884-1885 ou après les indépendances ?

Si les indépendances furent accordées aux africains, alors nous demandons poliment aux occidentaux de respecter nos nouvelles réalités.

Si nous sommes incapables de gérer nos affaires, nous y parviendrons un jour après une succession d’échecs.

Nous souhaitons faire nos erreurs et apprendre d’elles sans l’intervention paternelle des occidentaux.

Comment pouvons-nous apprendre ces choses-là si l’opportunité ne nous est pas offerte ? Comment veulent-ils qu’un enfant puisse grandir sans expérimenter la douleur des blessures ou la chaleur du feu ?

Un tel enfant protégé de tous dangers et risques, devient un adulte dépendant et sans expériences.

Est-ce cela la politique occidentale en Afrique, de faire de nous des adultes sans expériences et totalement dépendants des autres ?

Un tel état favorisant une telle politique, n’est pas un partenaire ou un ami mais plutôt un loup déguisé en agneau. Un tel état est pour la servitude et la dépendance des autres.

Nous autres aurions pu être occupés à faire autre chose que de passer des heures sur les réseaux sociaux à dénoncer et critiquer nos leaders politiques et l’ingérence occidentale, si les occidentaux nous laissaient l’opportunité de nous autodéterminer.

Il est cependant inapproprié que ces occidentaux nous donnent la ligne à suivre pour le bien-être de nos populations. Ils doivent s’occuper de leurs propres états et leurs populations plutôt que de souhaiter jouer les gendarmes du monde.

Pour être un gendarme, il faut bien être sélectionné et apte à faire le boulot. Or le gendarme actuel occidental a failli à toutes ces missions humanitaires à travers le monde. Un tel gendarme devrait être retiré de son unité et démobilisé dans les plus brefs délais. Par conséquent, la soit disant communauté internationale est disqualifiée d’office à jouer les donneurs de leçons. Elle n’est pas un modèle à suivre. Elle est tristement responsable du chaos mondial. Il est grand temps qu’elle aussi pose un arrêt et revoie sa copie. C’est cela le message du Président Poutine dans la crise ukrainienne.

Les africains sont en grande partie responsables de notre propre misère. Nos ainés et les politiques ont passé des années à étudier dans les plus grandes et prestigieuses écoles ou universités du monde. Cependant, ils sont incapables de mettre leur connaissance au profit des populations. Ils passent leur temps à les mystifier et les distraire avec leurs gros diplômes obtenus çà et là afin d’occuper des postes officiels puis s’enrichir illicitement. C’est cela la véritable bêtise humaine et le mal profond affectant notre continent.

Nous n’avons aucune fierté, dignité et respect pour la chose publique. Nous faisons de la chose publique une chose privée.

Dans pareilles circonstances, qu’espérons-nous que les occidentaux pensent de nous ou fassent dans nos pays ? Ils viendront s’installer tranquillement en achetant la conscience de certains corrompus et exploiter au maximum nos richesses.

En 1970, la première vague d’ingénieurs retournés de leur formation en Europe avaient construit des tracteurs que l’on vendait à la Chine. En 2014, c’est la Chine qui envahit l’Afrique et nous aide à construire nos états. Avons-nous évolué ou régressé ?

Les africains ne prennent jamais l’opportunité de poser un arrêt et s’interroger sur le grand retard accuse par le continent et nos rapports avec les soit disant partenaires. Nous commettons encore et toujours les mêmes fautes 50 ans après les indépendances. C’est à croire que nous n’avons aucune mémoire ou une conscience capable de s’autocritiquer. Nous parlons avec passion de liberté et pourtant nous sommes les mêmes à l’interdire à nos populations.

Nous avons un sérieux problème ! A quand le réveil tant attendu ? Faut-il une nouvelle génération de leaders ou une rééducation de nos populations ?

Il revient aux africains de clarifier leur position au sein du concert des nations. Sont-ils pour le statut quo et la servitude occidentale ou pour les indépendances vraies de nos états ?

Les populations devront diriger leurs inquiétudes vers leurs élus locaux ou nationaux pour plus de précisions.

Où allons-nous avec le navire Afrique ? Au naufrage commun ou comme Noé, sauver l’humanité ?

La question reste ainsi posée !

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