vendredi 28 mars 2014

SCANDALE sur Yamoussoukro: Une lesbienne abuse de ses clientes

Une affaire rocambolesque de fantasme sexuel, empreinte de bestialité, a provoqué une onde de choc dans la capitale. Ganhoumé Kadoukpé Béatrice alias “Léa”, riche commerçante béninoise de 32 ans, domiciliée au quartier Sopim, a été mise aux arrêts dans la nuit de samedi par les hommes du commissaire Bléa du 2ème arrondissement de police.


Une affaire rocambolesque de fantasme sexuel, empreinte de bestialité, a provoqué une onde de choc dans la capitale. Ganhoumé Kadoukpé Béatrice alias “Léa”, riche commerçante béninoise de 32 ans, domiciliée au quartier Sopim, a été mise aux arrêts dans la nuit de samedi par les hommes du commissaire Bléa du 2ème arrondissement de police.
Elle s’adonnait à des pratiques sexuelles choquantes sur ses clientes : partouze, lesbianisme. Elle prenait du plaisir à regarder des partenaires faire l’amour dans sa maison moyennant de fortes sommes d’argent qu’elle leur payait pour la prospérité de son commerce.
Le pot aux roses a été découvert sur dénonciation de la dernière victime, Yao Akissi Cynthia, une étudiante de 24 ans. Le 4 mars, elle se rend au magasin de la commerçante pour l’achat de chaussures. Mais la patronne, plutôt que de vanter ses articles, fait des éloges sur son physique.
Elle l’invite à son domicile le lendemain en lui faisant miroiter un poste d’hôtesse dans son agence de mannequinat avec une rémunération journalière de 10.000 Fcfa. L’étudiante est séduite. Pendant l’entrevue, elle est surprise par l’attitude de Léa qui lui fait des attouchements érotiques. L’étudiante se laisse aller.
Subitement, surgit dans la pièce, Ehouman Nianmian Marius, mécanicien de 29 ans. Il vient prendre part au jeu charnel. Face au refus de Yao Akissi, elle est maîtrisée par l’imposante commerçante qui incite le mécanicien à abuser d’elle.
Au petit matin, elle propose une dernière scène entre Ehouman Nianmian Marius et son otage. Elle insiste sur la nécessité de réaliser cette dernière partie avant qu’elle ne se rende au marché. Le refus catégorique de l’étudiante provoque le courroux de la commerçante. Elle ferme la pièce à double-tour, avec la conviction que la jeune fille reviendra à de meilleurs sentiments.
Son complice essaie en vain de persuader la pauvre fille qui perd tout contrôle et met tout sens dessus-dessous. Paniqué, le mécanicien défonce la porte et prend la poudre d’escampette. Aussitôt, la victime saisit le bureau régional de la division des droits de l’Homme de l’Onuci qui porte l’affaire au 2ème arrondissement de police. Dans la nuit du samedi, les limiers de la police mettent la main sur Léa et son complice.
Selon des sources proches du dossier, la lesbienne a fait de son domicile un espace de rencontres de personnes désireuses de se livrer à la prostitution et à la débauche en aidant ou en assistant au viol des jeunes filles. Cette version sera confortée par la déposition à la police de Kouadio Kouassi Augustin alias Bidoul, voisin de la commerçante, bien informé de ses pratiques malsaines.
Les deux délinquants sexuels ont été déférés au parquet de Toumodi pour proxénétisme, racolage et attentat à la pudeur avec violences. Ce, malgré les nombreuses pressions exercées sur le commissaire par de puissants soutiens de cette esclavagiste sexuelle.
Traoré Yacouba Diarra
L'Expression

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