À Abidjan, après l'attaque samedi 18 août du siège du Front populaire ivoirien, ce sont les locaux d'un groupe de presse proche de l'ancien président Laurent Gbagbo qui ont été vandalisés par un groupe d'hommes non identifiés, dans la nuit de samedi à dimanche.
Le siège du groupe de presse "Cyclone" situé à la riviera 2 de Cocody à Abidjan, appartient à Nady Bamba, la deuxième femme de l'ex président Laurent Gbagbo, a été l'objet d'une attaque samedi soir aux alentours de 23h .
Les locaux qui abritent les rédactions du journal de l'opposition "le Temps" et "LG infos" ont été incendiés par un groupe de six personnes non identifiées comme rapportés par les témoignages recueillis sur place. L'odeur de brûlé prend à la gorge dès la porte d'entrée. La salle d'accueil du groupe de presse est partie en fumée – les portes sont fracturées - des papiers noircis par la suie jonchent le sol.Les ordinateurs des rédactions ont été emportés par les vandales et le gardien, d'une entreprise de sécurité, a été ligoté et bastonné.
D'après le vigile, seul témoin de la scène, six hommes armés de machettes et de pieds de biche ont escaladé le mur d'enceinte - par l'arrière – aux alentours de minuit la nuit dernière. Ils ont incendié le rez de chaussée avant de détruire la grille d'accès au bâtiment administratif. Ils ont ensuite tenté de mettre le feu aux bureaux du directeur général et du directeur financier, sans succès. Trois ordinateurs ont été volés – et le vigile fortement malmené.
Les journalistes allaient bientôt se réinstaller dans ces locaux – dévastés après l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011. Yacouba Gbane, le directeur de publication du groupe, ne pointe aucun responsable - mais assure que cette attaque n'influencera pas la sortie des différents journaux qu'il dirige. L'un de ces quotidiens - Le Temps – avait été suspendu le 3 août dernier pour calomnie. Il doit recommencer à paraître le 21 août.
A en croire les témoignages recueillis les sapeurs pompier après avoir été appelés par la société de gardiennage qui garde les lieux, ne sont pas déplacés tout comme les policiers. Certains proches du journal Le Temps indiquent que les sapeurs pompier auraient dans un premier temps joint l'Etat Major pour recevoir l'accord de se déplacer.
Les journalistes allaient bientôt se réinstaller dans ces locaux – dévastés après l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011. Yacouba Gbane, le directeur de publication du groupe, ne pointe aucun responsable - mais assure que cette attaque n'influencera pas la sortie des différents journaux qu'il dirige. L'un de ces quotidiens - Le Temps – avait été suspendu le 3 août dernier pour calomnie. Il doit recommencer à paraître le 21 août.
L'Onuci était sur place ce matin pour constater les dégâts et un dispositif policier a été déployé dans la zone. Notons que le journal "le temps" avait été récemment sanctionné par le CNP à 20 jours de suspension de sa publication.
Nous apprenons par ailleurs qu'un ancien ministre de l'ère Gbagbo, Alphonse Douati a été interpellé samedi par la DST pour des raisons à cette heure ignorées. De même, une source militaire annonce que des renforts FRCI ont été deployés dans la région d'Azaguié par suite de menace d'une nouvelle attaque dans la localité d'origine de l'ancien président de l'assemblée nationale Mamadou Koulibaly.
Les ministres Hamed Bakayoko de l’Intérieur et Paul Koffi Koffi délégué à la Défense ont formellement accusé les partisans de l’ex président Laurent Gbagbo d’être les auteurs de ces attaques, ce que nie le FPI
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