mardi 17 septembre 2013

On s’éclate dans la paix !


On s’éclate dans la paix !

Daoukro est en fête ! Depuis le samedi 23 mars, la ville accueille pour la 9ème fois le Festival international de la culture et des arts de Daoukro (FICAD). Un événement en passe de devenir une tradition dans la région de l’Iffou.

Hôtels pleins, débits de boissons réapprovisionnés, menus de restau alléchants et revisités pour la circonstance. Sans oublier le flegme d’une population dont le sens de l’hospitalité ne s’est jamais démentie depuis 9 ans que dure le festival et qui a vu défiler plusieurs milliers de personnes, avec un engouement sans cesse grandissant… Le Festival international de la culture et des arts de Daoukro (FICAD) gagne en maturité. La place Henri Konan Bédié, lieu de la manifestation, était déjà aux couleurs de la fête, depuis la veille, vendredi 22 mars. Pour le top départ, le lendemain (samedi 23 mars, avec le cross populaire), plusieurs autorités administratives et coutumières étaient présentes dont l’Inspecteur général d’Etat, Gnamien N’Goran, le Ministre Moïse Koumoué Koffi, le président du Conseil général, le Maire de Daoukro… Après avoir sollicité la bénédiction des ancêtres (par une cérémonie de libation) et souhaité le soutien des autorités présentes, Olivier Akoto (le commissaire général du FICAD) fait visiter les stands aux hôtes, donnant ainsi le ton à la fête qui se poursuit jusqu’au dimanche, 31 mars. Et si au FICAD la fête se passe dans les assiettes et dans les verres de vin, elle est aussi sur la scène avec les artistes invités. Pour la soirée d’ouverture, le samedi, Loukou Confiance était en attraction. Seul artiste Baoulé, jusque-là, à avoir réussi à faire du «couper-décaler» version tradi-moderne, Loukou peut se targuer d’avoir désormais la confiance de milliers de fans venus le voir à l’œuvre. Son dernier «son» intitulé Ouverture est même devenu un hymne pour le FICAD. Invité spécial cette année, le groupe «Obi Dom Bié» venu d’Assuéfri a ensuite pris le relais. Ainsi chaque jour, foire commerciale, soirées
artistiques, danses et chants traditionnels, concours culinaires et autres attractions animeront le festival. La suite du programme se veut du reste attractive avec les concerts live annoncés de Larry Cheick, Spyrow, Kingston Gangsta et le sensationnel orchestre 100% féminin Bella Mundo. Sans oublier le «délicieux» concours Miss et la parade carnavalesque qui auront lieu respectivement, vendredi et dimanche. Outre la joie qu’il met dans les cœurs, le FICAD entend surtout contribuer à la cohésion sociale et au rassemblement autour d’un idéal : la paix. Comme en témoigne le slogan «Paquinou obligé dans la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire». Les moments de fête étant les meilleures occasions de retrouvailles, sans aucune distinction. En guise d’exemple, le FICAD lui-même fusionne avec la Pâques à Daoukro, ce depuis 9 ans. Cette année encore, le week-end pascal risque d’être… très show !

Echos de Daoukro

Le FICAD fait du social

Outre le volet festif, le FICAD revêt un aspect social avec des dons de sang, des campagnes de sensibilisation contre le VIH et des séances de dépistage volontaire, ainsi que des dons de médicaments.

Venance Konan dédicace

Avec sa plume chatouilleuse, Venance Konan, le DG du groupe Frat Mat (grand Prix littéraire d’Afrique noire) fait une séance de dédicace de son livre «Edem Kodjo, un homme, un destin», ce jeudi 28 mars, à partir de 10 heures.

Une star était là !

Connaissez-vous Konan Sécré ? C’est un chansonnier Baoulé, très populaire dans la région de l’Iffou, avec sa petite guitare nerveuse. Il paraît qu’il ne sort que pendant les grands événements. Ce qui veut donc dire qu’Olivier Akoto a de la chance, lui qui a réussi à faire venir la «star» de son village, pour la cérémonie de lancement de la 9ème édition du FICAD. Konan Sécré a « dja foule», le samedi dernier sur la place HKB !

Bandji ou du vin ?

/> Peut-on imaginer le FICAD sans l’éternel «bandji» et les vins manufacturés qu’on appelle affectueusement «di-vin» en pays Baoulé ? Sur le site du festival, comme en ville, il y en a à gogo. Et les «dahico» se suivent aussi. Conclusion : dans une affaire de boisson, il n’y a pas deux cas. Parce que vers la fin, celui qui boit «bandji» et celui qui boit «di-vin» prennent le même «dahico». Ou bien ?

Qui va gagner ?

Un match de gala de foot va opposer le FICAD aux partenaires, ce samedi 30 mars, à partir de 9 heures. On ne sait pas encore qui va gagner ce match, car pour le moment, les deux équipes sont au maquis…eh pardon, au vert. Les pronostics restent très ouverts, en attendant ce choc des titans qui a des chances de trouver une place dans les annales de l’histoire du FICAD.

Quand les filles défilent…

Le défilé des «amazones» à moto et, celui, majestueux, des jeunes filles nubiles (les Atonvlè), pendant la cérémonie d’ouverture a laissé voir de jolies choses. Telles que les belles rondeurs, les poitrines nues, etc. Après avoir vu tout ça, on comprend maintenant pourquoi certains ne ratent jamais le FICAD !

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