Voilà plus de six mois qu’un corps-habillé du nom de B.D, s’est
servi de son arme pour brutaliser une fille commerçante A.S autrefois
serveuse dans un bar situé à Yirimadjo avant de la violer et la
déposséder d’une somme de 125.000 fcfa qu’elle avait dans son
portefeuille. Venons aux faits, B.D est un habitué du bar X dans lequel
cette dernière travaillait.
Alors A.S connaissant BD par le biais d’une de ses camarades, lui
demanda un jour de lui rendre un service c’était l’heure de la descente,
et elle a voulu que son violeur l’accompagne chez elle. Une occasion
que B.D qui se réclamait des proches du Capitane Sanogo ne laissera
certainement pas tomber. Comme stratégie notre violeur patenté a pris
une direction autre que celle qui conduit au domicile de sa proie :
direction la broussaille de l’Aéroport Bamako-Senou. Alors notre
militaire soulard de son espèce sortira son arme et demanda à AS de se
mettre nue afin qu’il puisse satisfaire sa libido.
Etonnée de se retrouver dans telle situation, A.S s’est mise à
hurler. Une attitude que son violeur B.D n’appréciera pas du tout.
Alors, il s’en sert de son arme pour administrer un bon coup sur la
poitrine de cette dernière qui par la force du coup perdra connaissance.
Le champ étant libre, B.D té ligota sa proie afin que la partie
sexuelle à laquelle il devrait se livrer soit sans embuche aucune.
En effet tout étant à sa guise, il passera à trois reprises de
pieds en l’air avec A.S qui impuissante n’avait que ses larmes pour
extérioriser les douleurs que les va et vient d’un corps-habillé qui se
disait proche du Capitaine Sanogo lui procuraient. Après le sale boulot
accompli, B.D prend la tangente et laisse la fille seule à son corps
défendant. En effet, le lendemain de la scène, la victime A.S s’était
rendue au commissariat du 13ème Arrondissement afin d’introduire une plainte.
Chose faite, le 13ème Arrondissement à son tour, pour
des raisons que nous ignorons, renvoie le dossier au niveau de la
Gendarmerie. Par ailleurs, il faut noter qu’à ce niveau, le poids du
violeur au sein de cette gendarmerie bloque l’avancée de l’affaire. En
effet, voilà des mois que les responsables de cette gendarmerie ont le
dossier sur leur table, mais ne prennent aucune disposition pouvant
remettre la victime dans ses droits.
Moussa Camara
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