Après deux années de procédure, le Tribunal de grande instance (TGI) d’Abidjan, a tranché, le 20 février 2014, en faveur du professeur agrégé en sciences économiques et président de Lider, Mamadou Koulibaly.
De son lit de malade, à l’hôpital américain de Neuilly (un hôpital pour milliardaires), Alassane Ouattara, qui venait d’être opéré d’une sciatique, a failli s’étrangler, en apprenant la (mauvaise) nouvelle. « Comment cela a-t-il pu se faire », a-t- il demandé, très surpris, par ce jugement, très favorable à Koulibaly.
Sans autre forme de procès, le TGI l’a sommé de payer la somme de 27 millions de F CFA (41.300 euros) d’arriérés d’indemnités, de député, à l’opposant, pour la période allant, du 30 avril 2011, à l’élection législative, de février 2012.
Avec une célérité peu commune, le TGI a procédé, à l’expédition de sa décision, moins d’une semaine, plus tard. Tout était par fait, sauf qu’Alassane n’était pas content du jugement, dans un pays où c’est lui qui est la Loi. Conséquence, l’Etat (entendez Ouattara lui-même) dont le comportement hors-la-loi a été condamné, a fait appel de la décision du Tribunal.
Mais à la surprise générale, ce ne sont pas les avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire qui ont interjeté appel de cette décision, mais, le procureur de la République, en personne, qui, dans le système judiciaire ivoirien, est l’homme de main du président de la République. L’audience d’appel était fixée pour le vendredi 14 mars, au moment, où, rentré, à Abidjan, il devait, lui-même, « suivre » l’affaire, pour éviter un deuxième discrédit.
Il convient de rappeler que le chef de l’Etat, qui montre un visage d’ange, les dents toujours dehors, quand il se trouve à l’étranger ou avec les Non-Ivoiriens, et un visage d’ogre, voire même, horrible, quand il est avec ses frères de Côte d’Ivoire, est en par faite violation de la législation ivoirienne. Il refuse, depuis 3 ans, de mettre, à la
disposition de Mamadou Koulibaly, sans raison valable, les avantages (sécurité, véhicule, carburant, personnel de maison et de bureau), selon la loi n° 2005-201 du 16 juin 2005, alors qu’il a présidé l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, de 2001 à 2012.
Empêcheur de tourner en rond, Koulibaly est le seul président de parti d’opposition, capable d’affronter, intellectuellement, régulièrement, Alassane Ouattara, et à le tourner, en bourrique, sans qu’il y ait de réplique venant du camp présidentiel.
Quand il démontre le contraire de ce que le président de la République, fait passer pour paroles d’évangile, ça fait très mal, en haut lieu. Depuis quelque temps, le professeur, Koulibaly, et ses équipes prépareraient un bilan de « Ouattara An 3 », qui devrait être caustique.
Refusant d’entrer dans un gouvernement d’union ou de rassemblement que souhaite former le président, Alassane Ouattara, dans le but de piéger l’opposition, et de mieux l’étrangler, avant la présidentielle de l’année prochaine, où sa réélection n’est pas acquise, le professeur, Mamadou Koulibaly, qui sait que le pouvoir a promis 3 postes de ministres à ses anciens camarades du FPI, restera,...
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