jeudi 11 octobre 2012

Alerte! Côte d'Ivoire Massacres de Nahibly, un charnier découvert.


Le massacre des réfugiés dans le camp de Nahibly fait de nouveau la UNE de l'actualité à Duékoué à l'ouest de la Côte d'Ivoire . Pour rappel, le vendredi 20 juillet 2012, des miliciens pro-Ouattara qu'encadraient des militaires fidèles au gouvernement Ouattara, avaient attaqué le camp des déplacés de Nahibly à Duekoué, qui jusqu'à ce jour là abritait des milliers de réfugiés et déplacés de guerre qui avaient fui leurs villages, suite aux massacres perpétrés par les mêmes forces pro-Ouattara durant la crise post-électorale de 2011. Juste avant le massacre, les casques bleus chargés de protéger le camp avaient déserté les lieux, scellant ainsi le sort des pauvres réfugiés . Un premier bilan dréssé par les rescapés faisait état de 213 morts et plusieurs disparus. Et dès le samedi 21 juillet 47 des victimes avaient pu être identifiées par des parents et proches des victimes. Plusieurs corps n'avaient pu être identifiés car brûlés par les assassins.

Citant Ndolam Ngowey un fonctionnaire de l'ONUCI, LE NOUVEAU COURRIER dans son édition du 23 juillet 2012 révélait par ailleurs que plusieurs corps avaient été emportés vers des destinations inconnues par les miliciens pro-Ouattara. Des rescapés quant à eux parlaient de plusieurs de leurs compagnons qui avaient été enlevés et dont on avait plus retrouvé les traces. La découverte faite hier par un journaliste de FRANCE24 sur indication d'un rescapé apportera surement des éclaircis sur le sort des cadavres qui avaient été emportés et sur les réfugiés portés disparus

Tout a commencé lorsqu'un homme qui avait survécu à une exécution de masse lors des événements de Nahibly a alerté hier matin un journaliste de FRANCE24 de passage à Duekoue sur l 'existence d'une fosse commune ou plusieurs de ses amis avaient été enterrés après avoir été tués par les hommes armés d'Alassane Ouattara, tandis que lui avait pu s’échapper. Une fois sur les lieux, non loin de l'usine de traitement d'eau de la Sodeci, l'homme indique un puits. L'ONUCI, la police, la gendarmerie et les autorités arrivent et, après 30 minutes de fouilles, une jambe humaine est trouvée. Malheureusement la nuit empêchera de continuer les recherches qui devraient reprendre ce matin. La police et la gendarmerie ont reçu entre temps l'ordre de sécuriser le puits durant la nuit, tandis que le survivant des massacres a été placé sous la protection des organisations humanitaires.


Liste des morts pour ceux qui purent être identifiés par des parents ou des proches le 21/07/2012 . Entre parenthèses le village d'origine des victimes.


Djoho Tehe Alain

Bonde Amede (Niambly)

Oula Gounamanhou Jean Pierre (Djebly)

Orli Alexis (Guehiebly)

Gnionde Denis (Guehiebly)

Doh Oule Mathias (Djiri)

Guehi Severin (Guire)

Doho Monke (Guire)

Kola Henry (Guinglo Sropan)

Doh Monke Jean Marc (zouao)

Zouahi Marius(Diahouin)

Die Edmond (Grand Pin)

Goussiomon Charles (Guehekpe)

Monheye Marius ((Blody)

Gonlehi Narcisse (Fengolo)

Tehe Sasia (Kouibly)

Lekpahi Rodrigue (Toa Zeo)

Doh Lenehon Gael (Blody)

Kpan Dessloue Thierry (Blody)

The Rodolphe Maldini (ponan Ouinlo)

Deouyahi Jean Marie (Seoun Guinglo)

Nai Sanhounle Ferdinand (Seoun Guinglo)

Glou Anatole (Seoun Guinglo)

Gnahe Pierre (Seoun Guinglo)

Dahou Badei Jean (Seoun Guinglo)

Kohou Anne Marie (Seoun Guinglo)

Nai Jean Claude (Seoun Guinglo)

Goue Anicet (Seoun Guinglo)

Yehe Aurix (Niambly de Yehe Sonzahi)

Ghaye Michel

Ble Monneoulou Colette (Guehiebly)

Doue Danhon Daniel (Diourouzon)

Dele Laeticie (Diourouzon)

Guei Michel (Diourouzon)

Zallet Patricia (Diourouzon)

Sioto GAston (yrozon)

Guebe Ange Martial (blody)

Dekoui Gnande Jaures (dierouzon)

Kahoua Aubin (Fengolo)

Yehoue Taha Pode Joel (guehiebly)

Gougnontien Guelane Armand (Yrozon)

Tahe Simplice

Gaha Franck (Bagohouo)

Tahe Gnionfle Denis Vincent (Guehiebly)

Oula Yao Honore (Delobly)

Gui Die Maurice (Yrozon)

Guehi Ulrich (Yrozon)

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