vendredi 12 octobre 2012

Casa : Un crime passionnel

Casa : Un crime passionnel
Les corps des deux époux

À quelques pas du Commissariat de police Al-Oulfa, un drame a réveillé, samedi dernier, en sursaut la population habitant boulevard Oum A-Rabiî au quartier Al-Oulfa, à Casablanca. Un homme a tué sa femme dans la rue et devant tout le monde. Avec un revolver, il a visé le visage de son épouse, et a tiré deux balles, avant de se suicider. La jeune femme âgée de 38 ans a été atteinte de deux balles dans la tête. Âgé de 47 ans, le mari s’est suicidé à travers d’une balle dans la bouche qui lui a traversé le sommet du crâne. En fait, le couple habitait au quartier Hay Hassani tandis que cette scène terrible a eu lieu au quartier Al-Oulfa. Le tueur est un agent de police. Toute la matinée de ce samedi 19 mars, une foule immense s’est entourée des deux corps même avant l’arrivée de la police sur les lieux du crime. Le boulevard Oum A-Rabiî s’est transformé, soudainement, en une fourmilière. Ces trois coups de feu tirés par l’agent de police en ont réveillé et bouleversé plus d’un. «Le son était tellement fort et percutant que j’ai sursauté de mon lit. En entendant le premier coup de feu, j’ai eu des doutes. Mais avec les deux autres coups de feu, je savais qu’il s’agissait là d’une arme à feu», note un jeune homme résidant au quartier Al-Oulfa.
Pour le moment, deux versions sont avancées en fonction des témoignages recueillis sur place. La première thèse dit que l’épouse était assise dans le café «Omar Al-Mokhtar» avec un jeune homme où ils prenaient ensemble le petit-déjeuner. Le mari les aurait surpris et demandé à sa femme de partir sur le champ avec lui.
Juste en quittant le café «Omar Al-Mokhtar», il a sorti de sa djellaba son revolver et a mis fin à sa vie et à celle de son épouse. La deuxième version avance, par contre, que le couple était dans une voiture où il n’a cessé de se disputer. La jeune femme a quitté la première la voiture. L’époux sort son arme à feu, poursuit sa femme et l’arrête une fois pour toutes. Dans les deux versions, il y a des morceaux du puzzle qui manquent et des questions sans réponses. Selon les premiers éléments de l’enquête, ce crime ne serait que le fruit de multiples désaccords au sein du couple. La piste privilégiée par les enquêteurs reste pourtant celle qu’a tracée la première thèse de
ce drame. Mais une chose est sûre,
la version authentique des événements sera difficile à découvrir. La réalité a été enterrée avec eux.

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