mercredi 26 septembre 2012
MALI : Des Hélicos de l'armée française arrivent en pièces détachées au Burkina !
Mardi nous vous informions que l'armée française se préparait à une offensive aérienne sur les islamistes du Nord Mali et attendait un feu vert de l'Onu. L'intervention du président Hollande à New York lors de l'assemblée générale a été dans ce sens, plus de temps à perdre pour mettre fin à l'implantation islamiste et le retour à l’intégrité territoriale du Mali.
Toujours selon nos informations et sans nul doute dans ce contexte de préparation, les hélicos, utilisés récemment en Libye pour pilonner les position d'infanterie, auraient été acheminés au camp de Kamboisne, non loin de la capitale Ouagadougou. Camp dans lequel, des éléments de l'armée nigeriene auraient été acheminés.
En effet, après les raids aériens, les soldats maliens aidés par ceux de la Cedeao, seraient chargés de contrôler et de sécuriser les positions "récupérées".
Notons que ce mercredi se tient à New York une réunion spéciale sur la crise malienne qui sera présidée par Ban Ki Moon, le secrétaire général.
Justin Koné Katinan en liberté sous caution: la Côte d`Ivoire demande que sa mobilité soit réduite
Un
tribunal d'Accra a accordé mardi 25 septembre 2012 «la liberté sous
caution» au porte-parole de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Justin Koné Katinan est accusé en Côte d'Ivoire de «crimes économiques»
en tant que ministre du Budget durant la crise post-électorale
2010-2011, crise née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir
après sa défaite face Alassane Ouattara. Les autorités ivoiriennes
espéraient une décision rapide sur l’extradition de Justin Koné Katinan.
EIles devront attendre le 11 octobre, pour connaître le sort que la
justice ghanéenne lui réserve.
«Nous respectons la décision de la justice du Ghana», mais nous souhaitons que les services de ce pays «réduisent (la) mobilité» de Justin Koné Katinan et «contrôlent sa nocivité envers la Côte d’Ivoire». Voilà la réaction du porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, joint par RFI ce mardi 25 septembre.
Selon Lucie Bourthoumieux, l’avocate du porte-parole de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, le juge ghanéen a estimé que le contenu des documents présentés par le gouvernement ivoirien pour réclamer l’extradition de Justin Koné Katinan n’était pas suffisant pour étayer les accusations qui pèsent contre lui. Rappelons que Abidjan veut juger l’ex-ministre du Budget dans le gouvernement Gbagbo «post-élection présidentielle» pour «crimes économiques». Il lui est reproché d’avoir dérobé 300 milliards de francs des caisses de la Banque des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Selon Lucie Bourthoumieux, le juge ghanéen a demandé de nouveaux arguments. Pas de déclarations sans preuves. Le magistrat ghanéen avait déjà refusé d’accorder la liberté sous caution à Justin Koné Katinan.
Certains observateurs estiment que la justice ghanéenne a réagi à la fermeture de la frontière décrétée unilatéralement par le gouvernement ivoirien, après l’attaque la semaine dernière d’une ville frontalière par des assaillants qui, selon les autorités ivoiriennes, sont arrivés du Ghana et s’y sont repliés.
Selon Lucie Bourthoumieux, l’avocate du porte-parole de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, le juge ghanéen a estimé que le contenu des documents présentés par le gouvernement ivoirien pour réclamer l’extradition de Justin Koné Katinan n’était pas suffisant pour étayer les accusations qui pèsent contre lui. Rappelons que Abidjan veut juger l’ex-ministre du Budget dans le gouvernement Gbagbo «post-élection présidentielle» pour «crimes économiques». Il lui est reproché d’avoir dérobé 300 milliards de francs des caisses de la Banque des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Selon Lucie Bourthoumieux, le juge ghanéen a demandé de nouveaux arguments. Pas de déclarations sans preuves. Le magistrat ghanéen avait déjà refusé d’accorder la liberté sous caution à Justin Koné Katinan.
Certains observateurs estiment que la justice ghanéenne a réagi à la fermeture de la frontière décrétée unilatéralement par le gouvernement ivoirien, après l’attaque la semaine dernière d’une ville frontalière par des assaillants qui, selon les autorités ivoiriennes, sont arrivés du Ghana et s’y sont repliés.
Le Ghana prêt à enquêter sur les raids en Côte d’Ivoire
Le Ghana est désormais prêt à coopérer avec la Côte d’Ivoire. Accra s’est engagé à participer aux enquêtes sur les récents raids meurtriers perpétrés à la frontière entre les deux pays : une frontière fermée par les autorités ivoiriennes depuis vendredi dernier, ce qui paralyse l’activité commerciale dans la région.
“Depuis que les attaques ont commencé, plus rien ne marche” explique cette restauratrice. “On a trop peur. Il y en a assez de la guerre ; nous voulons la paix. Nous avons peur de dormir ici”, ajoute-t-elle.
Depuis le mois d’août, la Côte d’Ivoire a subi une série d’attaques à Noé ou encore à Abidjan. Des raids attribués à des partisans de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, et qui se seraient réfugié au Ghana. Ces attaques ont fait huit morts la semaine dernière.
La Côte d’Ivoire pressait donc le Ghana de réagir, mais Accra envoie des signes contradictoires. Un tribunal ghanéen vient, par exemple, d’accorder la liberté sous caution à l’ancien porte-parole de Laurent Gbagbo alors que la Côte d’Ivoire réclame son extradition.
mardi 25 septembre 2012
Côte d'Ivoire: à Noé, des camionneurs piégés par la fermeture de la frontière avec le Ghana
"Ouvrez que je quitte ici! J'ai trop duré ici, je veux rentrer chez moi", s'écrie Kwesy, camionneur ghanéen bloqué à un poste ivoirien par la fermeture depuis vendredi des frontières entre les deux pays, une mesure qui suscite aussi la grogne de la population.
Etendu dans un hamac accroché à son camion, Kwesy a été surpris par la mesure, ordonnée par le président ivoirien Alassane Ouattara après l'attaque du poste-frontière de Noé, à environ 170 km à l'est d'Abidjan, par des assaillants venus du Ghana et qui s'y sont repliés, selon Abidjan.
La frontière aérienne entre la Côte d'Ivoire et le Ghana a rouvert lundi, mais les frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu'à nouvel ordre, au grand dam des commerçants et des centaines de personnes bloquées de chaque côté de la frontière.
L'activité commerciale de la ville frontalière de Noé, naguère florissante, est aujourd'hui inexistante et tous les magasins sont fermés.
"Je ne vends rien, je suis sans activité depuis trois jours", déplore une jeune femme devant son échoppe close.
"Nous souhaitons qu'on rouvre le plus tôt possible", plaide Alice Kouao, mère de famille, devant son maquis (restaurant populaire) désespérément vide. Mais quand un militaire ivoirien s'intéresse d'un peu trop près à la conversation, elle change de discours et explique: "C'est pour notre sécurité" que la frontière a été fermée...
A deux pas de là, une longue file d'une cinquantaine de camions ghanéens attend d'être autorisé à traverser le pont qui enjambe la rivière Tanoé, matérialisant la frontière naturelle entre les deux pays.
"Ne pas arriver au clash"
Un nombre à peu près équivalent de camions ivoiriens est bloqué de l'autre côté, dans la ville ghanéenne d'Elubo. Là, deux militaires ghanéens patrouillent, fusils d'assaut en bandoulière.
Très pénalisante sur le plan commercial, la fermeture des frontières n'a qu'une efficacité relative sur le plan sécuritaire: en dépit de la surveillance des forces de sécurité, la rivière Tanoé est aisément franchie en pirogue et de nombreuses pistes permettent ensuite de se fondre dans la brousse.
Lundi, invoquant des raisons "humanitaires", les soldats ivoiriens ont laissé passer une centaine de personnes, chargés de bagages, mais aucun véhicule, avant de refermer le large portail de plus de quatre mètres qui ferme l'entrée du pont, de leur côté.
De chaque côté de la rivière, une forêt dense constitue un refuge idéal pour les contrebandiers, voire d'éventuels assaillants. Voilà ce qui préoccupe le lieutenant Amadou Koné, dit "Sampayo", responsable local de l'armée ivoirienne.
Pistolet à la hanche, sanglé dans un treillis marron clair, il affirme être sur "le qui-vive" depuis l'attaque qui s'est déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi et a fait selon lui huit morts parmi les agresseurs, qu'il identifie pour la plupart comme des anciens militaires du régime déchu du président ivoirien Laurent Gbagbo.
"Nous notons une collaboration de la population pour dénoncer les assaillants infiltrés", se félicite-t-il.
La Côte d'Ivoire a subi depuis août une série d'attaques visant les forces de sécurité, attribuées par le pouvoir à des partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo, ce que ceux-ci ont démenti.
De nombreux responsables politiques et militaires du régime Gbagbo ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d'Ivoire, provoquant la colère d'Abidjan.
Près du lieutenant Koné, un autre militaire est plus direct dans ses propos: il accuse les autorités ghanéennes de "fermer les yeux sur les activités déstabilisatrices des déserteurs de l'armée ivoirienne qui y ont trouvé refuge".
"Il serait impérieux que le Ghana soit correct avec nous. Il faut qu'on se dise la vérité pour ne pas arriver au clash", ajoute-t-il en désignant de son sabre le poste frontière ghanéen.
la-cote-d-ivoire-est-elle-en-mission-de-destabilisation-du-ghana
Depuis
le coup d’État du 11 avril 2011 qui a emporté le régime de Laurent
Gbagbo les relations naguère amicales entre le
Ghana et la Côte d’Ivoire sont en passe de devenir tumultueuses. La
raison apparente et immédiate de ce changement serait la présence sur le
sol ghanéen de personnalités proches du président
ivoirien déchu.
Or
cette présence des réfugiés ivoiriens, fuyant les exactions et la
justice des vainqueurs en Côte d’Ivoire, a un triple
fondement. Elle s’explique d’abord par le fait que le Ghana, à
l’instar de la Côte d’Ivoire, est un pays hospitalier dont le défunt
Président, John Atta Mills, entretenait de surcroit des
relations très cordiales avec la Cote d’Ivoire de Laurent Gbagbo.
La constitution de ce pays interdit le refoulement et l’extradition de
réfugiés, pour autant qu’ils ne sont pas réputés
criminels avérés dans leurs pays d’origine. Ensuite, après des
années d’instabilité, rythmées par des coups d’état, le Ghana offre au
monde aujourd’hui l’image d’un pays démocratique respectueux
des droits humains. Enfin, on peut noter une relative solidité de
l’économie ghanéenne galvanisée par la découverte d’importants gisements
de pétrole et de gaz naturel. Le dynamisme de cette
économie montre des signes perceptibles notamment dans le
développement des infrastructures de communication. Pour toutes ces
raisons, même si la langue constitue à priori une certaine barrière,
les Ivoiriens ont préféré comme terre d’exil ce pays à d’autres
destinations.
L’on
se souvient qu’au plus fort de la crise post électorale, des Etats
membres de la CEDEAO avaient préconisé une
intervention militaire pour déloger le Président Gbagbo proclamé
vainqueur de l’élection présidentielle de 2010 par le Conseil
constitutionnelle. Le Ghana avait joint sa voix à celles
d’autres Etats dignes du continent noir pour réprouver une telle
solution aux conséquences catastrophiques prévisibles. Pour autant,
fidèle à sa tradition de pays respectueux des relations
internationales, le Ghana a honoré le nouveau pouvoir installé à
Abidjan à coup de bombes en avril 2011. En effet, à l’occasion de la
pseudo investiture de monsieur Alassane Dramane Ouattara, le
président ghanéen, non seulement, a autorisé ses troupes à défiler à
Yamoussoukro, mais il a personnellement assisté à la cérémonie. Puis en
août 2011, à l’occasion de la célébration de la fête
de l’indépendance, le contingent ghanéen de l’ONUCI a encore défilé
devant les autorités ivoiriennes. Autant d’actes dont l’élégance le
dispute à la sagesse pour indiquer que le Ghana tient à
conserver des relations de bon voisinage avec la Côte d’Ivoire en
dépit du caractère manifestement illégal du nouveau pouvoir d’Abidjan.
Malheureusement,
une fois installé et auréolé du soutien de toute la planète, Alassana
Ouattara n’a pas le triomphe
modeste. En mal de légitimité, il veut se poser en leader des pays
de la sous région ouest africaine pour donner à la françafrique un
nouveau souffle. C’est pourquoi pour la première fois dans
l’histoire de la Côte d’Ivoire, un président Ivoirien va briguer le
poste de président en exercice de la CEDEAO. Une fois à la tête de
l’institution communautaire sous régionale, le président
ivoirien ne tardera pas à se prendre pour le président des quinze
Etats de cette organisation. Faisant fi des règles de bienséance qui
président aux relations diplomatiques monsieur Ouattara
tentent maladroitement d’en imposer à ses pairs avec des décisions à
l’emporte pièce, notamment dans les crises malienne et gambienne.
Avec
le Ghana voisin, le président a hâte de régler deux problèmes. Le
premier concerne l’extradition ad et nunc des
réfugiés ivoiriens sur installés au Ghana. Il en a besoin pour,
d’une part être en conformité avec la constitution ivoirienne qui
interdit l’exil des citoyens ivoiriens et d’autre part, en finir
avec son adversaire politique Laurent Gbagbo en neutralisant tous
ses partisans. Le deuxième problème auquel le président ivoirien
s’attaque est relatif à la question de la délimitation de la
frontière maritime entre les deux pays. Pour cela les autorités
ivoiriennes ne ménagent aucun effort alliant diplomatie approximative à
des actes de banditisme international dans l’espoir
d’amener le Ghana à aller au rythme de la Côte d’Ivoire sur ces
dossiers sensibles.
Sur
la question des exilés ivoiriens la bonne foi du Ghana n’a jamais été
prise à défaut, jusqu’à preuve du contraire. En
effet, personne ne saurait reprocher à un pays d’accueillir des
réfugiés qui fuient une guerre à relent ethnique et tribal après avoir
tout perdu dans leur pays d’origine. La Côte d’Ivoire
avait par le passé accueilli des milliers de Ghanéens sans que le
Ghana ne s’en émeuve autre mesure. Même en l’absence d’un droit
international sur le statut de refugiés, le Ghana ne peut pas
refouler des Ivoiriens en quête de sécurité et de paix. Au surplus,
dans l’espace CEDEAO, le principe demeure la libre circulation et le
libre établissement des citoyens de la communauté dans
l’État de leur choix. Dans ces circonstances, forcer le Ghana à
renvoyer les Ivoiriens est une entreprise suspecte vouée à l’échec. Le
peu d’empressement que les Etats africains mettent à
exécuter les nombreux mandats d’arrêt lancés contre les proches de
Gbagbo en exil est un signe de désapprobation de cette politique
répressive aveugle des autorités d’Abidjan. Plus d’un an après
l’instauration de la démocratie des bombes, la répression et la
justice des vainqueurs continuent de s’abattre sur les partisans de
Laurent Gbagbo. Dans ces conditions, à moins d’être complice de
ces violations flagrantes des droits humains, aucun pays sérieux ne
peut extrader un exilé ivoirien vers la Côte d’Ivoire.
Quant
à la question du différent frontalier, il est curieux de constater qu’à
peine installées, les autorités ivoiriennes
en ont fait un sujet prioritaire comme s’il y avait péril en la
demeure. Faut-il rappeler que la frontière maritime entre la Côte
d’Ivoire et le Ghana n’a jamais été délimitée contrairement à la
frontière terrestre dont les bornes sont apparentes et ne font
l’objet d’aucune contestation. Par laxisme les autorités ivoiriennes
depuis l’indépendance n’ont pas daigné régler cette question
jusqu’à ce que, sous le mandat du Président Gbagbo, le Ghana fasse
une importante découverte de pétrole à proximité de la Côte d’Ivoire. La
décision du gouvernement ivoirien de relancer le
dossier de la délimitation de la frontière maritime avec le Ghana
avait paru suspecte aux yeux du ministre ghanéen du pétrole au début de
l’année 2010. Pour le Ghana, la Côte d’Ivoire s’active à
cause de la découverte du pétrole dans les eaux territoriales
voisines. Il a fallu tout le tact et toute la sagesse reconnus aux deux
chefs d’État d’alors pour faire tomber la tension en
son temps. Le Président Ivoirien avait même dépêché le Ministre des
Mines et de l’Energie auprès du Président ghanéen pour le rassurer sur
les intensions non belliqueuses de la Côte d’Ivoire à
l’égard du Ghana. Pour le Président Gbagbo, il n’y avait aucune
fatalité pour les Etats africains à se livrer une guerre du pétrole qui
ne profite qu’aux compagnies pétrolières. Et la guerre du
pétrole n’eut pas lieu entre la Côte d’Ivoire et le Ghana par la
sagesse des deux dirigeants qui avaient une haute idée de la paix et de
la fraternité africaine.
La
détermination des occidentaux à faire de monsieur Ouattara le Président
de la Côte d’Ivoire, contre vents et marées
depuis 1994, trouve son explication dans la capacité de nuisance des
intérêts africains de l’ancien fonctionnaire du FMI. La volonté des
puissances occidentales de maintenir les pays d’Afrique
dans la pauvreté et la misère n’échappe à personne. Cela apparaît
comme une nécessité en raison de la position géostratégique d’un
continent africain dont le sous-sol regorge de matières
premières qui font cruellement défaut à certains pays développés.
L’équation qui se pose à ces nations développées est de savoir comment
maintenir l’Afrique dans son rôle de pourvoyeur de
matières premières brutes. Peu importe si les populations africaines
doivent continuer à vivre dans des conditions moyenâgeuses. Dans ces
conditions, des Etats africains stables, gouvernés sous
le modèle occidental et soucieux des intérêts nationaux constituent
un danger. Ils sont qualifiés de pays fermés parce qu’ils veulent être
maîtres des ressources naturelles de leur sous-sol. Ce
statut de pays fermés est une conditionnalité suffisante à
l’éligibilité au club des pays à déstabiliser. Pour échapper à ce club,
très ouvert par ailleurs, les dirigeants des Etats dont le
sous-sol regorge de matières premières, énergétiques notamment, ont
une seule alternative. Ou ils servent les intérêts des puissances
occidentales au moyen de contrats aux clauses léonines, ou
ils affichent leur volonté de servir leurs peuples. Dans le premier
cas ils sont assurés d’une longévité au pouvoir, assortie d’un permis de
violation des droits humains. Dans le second cas, ils
sont diabolisés, traités de dictateurs infréquentables avant de se
faire éjecter du pouvoir violemment.
C’est
à la lumière de cette réalité qu’il faut situer l’avènement de monsieur
Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire
après près de vingt ans de coups de force. Sa mission ne se limite
pas à la seule Côte d’ivoire. Loin s’en faut ! A-t-il l’étoffe
suffisante pour jouer efficacement ce rôle ? C’est là
une autre question. Par contre son acharnement sur le Ghana qu’il
accuse, en des termes à peine voilés, de servir de base arrière à des
déstabilisateurs de son régime suscite réflexions.
En
réalité, le Ghana a le profile d’un pays à déstabiliser tel que décrit
plus haut. Que reste t-il de viable en Afrique
de l’Ouest après l’effondrement de la Côte d’Ivoire, la
désorganisation du géant nigérian et le plombage au sol de la Guinée et
du Sénégal. Le pays de Kwame NKRUMAH, panafricaniste né, après
avoir expérimenté la déstabilisation pendant de longues années,
semble avoir compris le subtil jeu des intérêts géopolitiques
internationaux. C’est pourquoi, prenant appui sur ses ressorts
culturels, il a su instaurer un système de gouvernance qui lui
permet aujourd’hui de s’attaquer aux fondements du sous développement.
Le pays semble avoir mieux négocié ses contrats pétroliers
pour en tirer le meilleur parti pour les générations actuelles et
celles à venir. Il n’entretient pas de relations tutélaires étouffantes
avec l’ancienne puissance coloniale. Le Ghana a une
politique monétaire dynamique qui sert de levier à son économie.
Autant d’atouts pour ce pays qui ne tardera pas à s’imposer comme modèle
de développement en Afrique de l’ouest.
C’est
pour casse cette dynamique que certains réseaux s’agitent en utilisant
le pouvoir ivoirien qui multiplie les actes
de provocation du voisin ghanéen. La Côte d’Ivoire a-t-elle intérêt à
ouvrir un autre front à l’est après celui de l’ouest ? La réponse est
assurément négative! Sauf que pendant que les pays
seront occupés à se guerroyer, les exploitants pétroliers, gaziers
et miniers continueront leur ouvrage, loin des velléités d’exigence du
juste prix. Nous perpétuerons ainsi notre vocation de
pays potentiellement riches mais éternellement pauvres. Ouattara
serait-il en mission pour cela ?
Insolite - J'ai trompé mon homme avec son supérieur...
Voilà ce qui s'est passé:
Il y a environ 3 mois, j'ai rencontré en soirée, plusieurs collègues de travail de mon chéri, David, avec qui je suis en couple depuis 4 ans... Et notamment son supérieur direct, Sylvain...
Lors de cette fameuse soirée le courant est bien passé avec tout le monde, mais surtout avec Sylvain avec qui je me suis découvert plein de points communs. mais rien de transcendant non plus...
Un peu plus d'un mois plus tard j'ai revu Sylvain lors d'une autre soirée avec mon homme et d'autres amis, l'alcool aidant, j'ai passé toute la soirée à danser avec lui, mon copain qui n'est pas jaloux et qui n'aime pas danser n'y a rien vu de mauvais et nous a laissé nous amuser... Mais toujours rien de plus qu'un peu de danse et de jeu de séduction...
Dans les jours suivants nous avons beaucoup discuté, Sylvain et moi, sur un grand réseaux social (FB), on s'est découvert une multitude de points communs supplémentaires, même âge, même enfance, même origines, même parcours, mêmes gouts.... Et on a commencé à développer une très forte complicité...
Un soir nous avons décider d'aller boire un verre ensemble, en ami, ça s'est très bien passé, rien de plus, on a bavardé, mais je me suis bien rendue compte que je commençais a vraiment être attirée par lui et j'ai bien vu que lui aussi...
Après ça on a continué à rester en contact sur FB et ça se cantonnait à ça...Une légère attirance, mais surtout une grande complicité, j'étais surtout contente d'avoir rencontré quelqu'un qui soit comme moi, expatrié, mais originaire de ma région, je peux parler de tout avec lui et il me comprend...
Deux semaines après ce verre entre ami, une autre sortie, avec mon chéri et les autres collègues... Et c'est là que ça a commencé à prendre d'autres proportions... On s'est retrouvé tous les deux seuls sur la piste et en dansant, alors que deux semaines plus tôt on étais seuls dans un bar, c'est là, alors que les autres amis étaient à quelques mètres, qu'on a eu comme une esquisse de baiser, un baiser qu'on voulait tous les deux mais qu'on avait peur d'avouer... Et rien de plus... On en est resté là... Jusqu'à 1 semaine plus tard où on a décidé de sortir danser tous les deux... Et là, évidemment, après quelques verres et quelques danses, on a finit par s'embrasser, se caresser et même un peu plus... On était dans une transe totale, on avait complètement oublié où on était...
Mais ça n'a pas été plus loin cette fois encore... On a pas arrêté de s'écrire depuis... On s'échange une trentaine de SMS par jours et même quand il est avec elle et moi avec mon chéri, on s'écrit!
Ce n'est que 2 semaines plus tard, la semaine passée, qu'on est sorti à nouveau tous les deux et que sur le chemin de retour alors qu'il allait me déposer chez moi, nous avons fait un détour et, je ne sais pas comment, on a finit par faire l'amour dans la voiture...
Le pire c'est que depuis le début on savait tous les deux que si on continuait à se voir ça finirait comme ça mais c'était plus fort que nous, et pourtant on refusait cette idée, on se disait toujours qu'on ne ferait rien, parce qu'il apprécie beaucoup mon copain avec qui il travaille et qu'il a une copine depuis quelques mois et je disais la même chose, je n'avais jamais envisagé pouvoir tromper un jour mon chéri...
Mais depuis ça, je n'ai qu'une envie c'est de le revoir, et de recommencer, et pourtant je ne crois pas avoir de sentiments amoureux à son égard...
Ça fait presque 2 ans aussi qu'avec mon chéri sexuellement ça ne va pas très fort, il n'a presque plus de libido, il bosse beaucoup et est tout le temps crevé, c'est difficile de résister... On en a déjà beaucoup parlé mais les choses n'évoluent pas vraiment... Mais j'avais réussit à résister jusque là, même si ça n'a pas toujours été facile je n'avais jamais fait ça!!!
Et maintenant je ne contrôle plus rien... Je me sens tellement désirable, belle et irrésistible avec Sylvain... Je ne vois plus ça dans les yeux de mon homme qui pourtant m'assure qu'il est toujours totalement fou de moi...
Je ne sais plus quoi faire, je ne sais pas où j'en suis... Je me dis que le plus raisonnable serait de couper tout contact avec Sylvain mais j'en ai tellement pas envie...
J'ai besoin de vos conseils les filles!!
Scandale Sexuel à Ouagou Niayes: Le Surveillant Général Suce des Minettes et se fait filmer...
Voilà
un nouveau scandale sexuel qui risque de faire grand bruit. A peine
a-t-on fini d’épiloguer sur la vidéo sur les lesbiennes de Grand Yoff,
qu’un nouveau scandale éclate à Ouagou Niayes. Cette fois-ci, c’est un groupe scolaire sis à Ouagou Niayes
dont nous terrons le nom pour des raisons sociales, entre en trombe
dans la danse, et cette fois, il ne s’agit plus d’un jeu d’enfant. Le
journal Rewmi révèle dans sa livraison de ce samedi, qu’un surveillant
Général de ce collège a été filmé, en pleins attouchements sexuels sur
une gamine de 17 ans. Mais malheureusement pour lui, il s’est fait
filmer par la victime elle-même, qui a utilisé son téléphone portable.
Le surveillant général n’en serait pas à
son coup d’essai. Interrogé, il a reconnu être le « héros » du très
court métrage mais, parle de piège et de coup monté. Voici la photo
exclusive.
Résultats Ligue 1
Déchets toxiques en Côte d`Ivoire: 2 ONG réclament une enquête pénale en Grande-Bretagne
ABIDJAN - Amnesty International et Greenpeace ont demandé l`ouverture d`une enquête pénale au Royaume-Uni sur le déversement en 2006 de déchets toxiques à Abidjan qui a fait 17 morts, dans un rapport intitulé "Une vérité toxique" rendu public mardi.
Le déversement de résidus toxiques du cargo Probo Koala à Abidjan en août 2006 avait causé la mort de 17 personnes et près de 100.000 intoxications, selon la justice ivoirienne. La multinationale de courtage pétrolier et transport maritime Trafigura, affréteur du navire, a toujours nié qu`il ait provoqué décès et maladies graves.
Amnesty International et Greenpeace ont étudié "la succession tragique des défaillances à l`origine d`un désastre sanitaire, politique et environnemental", dans leur rapport de plus de 250 pages, rédigé après trois années d`enquête.
Pour les deux ONG, le Royaume-Uni doit ouvrir une enquête pénale sur le rôle joué par Trafigura dans le déversement, étant donné que la branche du groupe basée dans le pays a pris "un grand nombre de décisions cruciales à l`origine du désastre".
Dans un premier temps, les déchets, générés par le lavage à la soude caustique de gros volumes de pétrole non raffiné, ont été acheminés aux Pays-Bas mais Trafigura, estimant que le tarif demandé était trop élevé, a refusé qu`ils y soient traités et décidé de les expédier à Abidjan, sans traitement pour éliminer leur dangerosité, selon les deux ONG.
Amnesty International et Greenpeace dénoncent d`ailleurs le fait que les autorités néerlandaises ont laissé les déchets quitter le pays, en "grave violation de leurs obligations juridiques".
Un tribunal néerlandais a déclaré Trafigura coupable d`avoir exporté illégalement les déchets depuis les Pays-Bas, mais le parquet a refusé de prendre en considération les événements qui se sont déroulés par la suite à Abidjan comme leur impact sur la santé humaine, selon le rapport.
"Les habitants d`Abidjan ont été trahis non seulement par leur propre gouvernement mais aussi par les gouvernements d`Europe qui n`ont pas appliqué le droit en vigueur dans leur pays", a dénoncé dans un communiqué Salil Shetty, secrétaire général d`Amnesty International.
"Il n`est pas trop tard pour que justice soit rendue, pour que des informations exhaustives sur la nature exacte des déchets déversés soient communiquées aux habitants d`Abidjan, et pour que Trafigura paie pour ses crimes. Ce n`est qu`alors que nous pourrons espérer que ce type de désastre ne se reproduira plus", a jugé Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International.
De son côté, Trafigura a estimé que le rapport "contient de nombreuses inexactitudes et informations fausses" et "simplifie à l`excès des questions juridiques complexes", selon le communiqué des deux ONG.
Le rapport met en doute le caractère légal d`un accord conclu en Côte d`Ivoire permettant à Trafigura d`échapper à toute poursuite judiciaire pour le rôle qu`elle a joué dans le déversement de déchets.
Il demande aussi à la Côte d`Ivoire de veiller à ce que les victimes soient entièrement indemnisées, alors que la justice ivoirienne a confirmé que des fonds destinés aux victimes avaient été détournés.
Il inclut une série de recommandations pour éviter qu`un tel incident ne se
reproduise.
Football - Didier Drogba Reconversion Chinoise Chaotique ?
Recruté à Shangaï, à 34 ans, l'international ivoirien
Didier Drogba pourrait bien déjà y préparer sa reconversion, et troquer,
dans les années qui viennent, les crampons pour le costume du
businessman.
Après avoir signé en juin un contrat en or avec le club chinois Shanghai Shenhua Football Club, l'international ivoirien Didier Drogba
a fait ses premières apparitions sous le maillot de son nouveau club
dans la Chinese Super League (CSL). Mais Didier n'est pas seulement sur
les pelouses chinoises, il est aussi l'un des porte-parole du site de
jeux en ligne de Zhu Jun, le richissime propriétaire du club. S'il a
rejoint à 34 ans Nicolas Anelka, son ami et ancien coéquipier de
Chelsea, pour « relever un nouveau challenge et découvrir une nouvelle
culture », il prépare surtout sa reconversion dans le business. La star
ivoirienne aurait ciblé l'immobilier, le négoce, l'import-export, etc.Discrétion
« Cela fait plusieurs années que Didier investit dans les affaires, mais il le fait discrètement. Avec 1,2 million d'euros mensuels hors contrats publicitaires, il va pouvoir passer à la vitesse supérieure », confie un proche du capitaine des Éléphants. Il n'empêche, ce choix de fin de carrière intrigue, à cause de la personnalité sulfureuse de Zhu Jun. Ce magnat des jeux en ligne est cité dans des scandales de pots-de-vin, de matchs truqués et de paris illégaux... Et dernièrement, à la suite d'un conflit avec d'autres actionnaires, il a menacé de ne plus contribuer au règlement des salaires des stars du club.
Pour le moment, Drogba n'a pas « décroché », malgré les appels du pied de plusieurs clubs européens (Juventus Turin, Liverpool). Il vient de regagner Shanghai après un détour à Londres, auprès de sa famille, et à Abidjan. « Drogba est un homme de parole. À moins d'un changement de dernière minute, il compte honorer son contrat de deux ans et demi. Son rêve est de remporter la Ligue des champions d'Asie. Pour lui, le conflit entre les actionnaires va se régler. Et puis, à 34 ans, il lui serait difficile de renouer avec la compétition de haut niveau », indique notre interlocuteur.
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Côte d'Ivoire: les Jeunes patriotes de la CJPRR se prononcent pour la paix
Alors
que le pouvoir soupçonne tous les mouvements de la galaxie patriotique
de tremper dans les tentatives de déstabilisation du pays, la Coalition
de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (CJPRR)
déclare, par la voix de son porte-parole Djédjé Zady, sa volonté de
s’inscrire dans la paix. Il s'exprimait ce lundi 24 septembre 2012
devant une centaine de jeunes patriotes.
Yamoussoukro / Après Dicko Toké : Un individu non identifié se fait dévorer par les caïmans
Quelques semaines après l’étrange disparition du maître des caïmans de Félix Houphouët-Boigny, du fait d’avoir été mangé par les sujets qu’il a nourris et dressés pendant plus d’une trentaine d’années, voici qu’un individu non identifié vient de se donner en nourriture à ces reptiles. Avec la mort de Dicko Toké, le maître des caïmans, des mesures conservatoires avaient été prises par le Gouverneur Augustin Thiam. A savoir, fermer les lacs aux caïmans à tout visiteur.
C’est ainsi que des éléments des Frci ne cessent de sillonner le long du lac pour interpeller tous les visiteurs sur cet état de fait.
Hier encore, cette mission à eux confiée s’accomplissait lorsqu’aux environs de 18 heures, selon un élément des Forces républicaines trouvé sur les lieux, il entendit des personnes crier, «Il s’est jeté dans le lac». Le temps de revenir sur ses pas, il était trop tard. Car ces carnivores n’ont pas perdu le temps pour «s’occuper» de lui. C’est, impuissantes que les quelques personnes présentes sur les lieux ont assisté à la scène.
Alerté, le Maire Kouacou Gnrangbé Jean s’est rendu sur les lieux. Après s’être informé, il a décidé de «prendre un arrêté municipal pour décréter cette zone « rouge»».
Après lui, le vice-Gouverneur, Ettien Octave, ainsi que le directeur de l’administration au niveau du district autonome, sont, eux aussi, venus s’imprégner de la situation qui prévalait.
Notons que la victime, avant de se laisser tomber dans le lac, a pris soin de laisser ses chaussures appelées communément «lèkè» au bord de l’eau.
Le Ghana disposé à mener une enquête avec la Côte d`Ivoire sur les attaques à la frontière
ACCRA - Le gouvernement ghanéen a assuré lundi la Côte d'Ivoire de son intention de collaborer à une enquête conjointe sur la série d'attaques contre la police et la gendarmerie ivoiriennes survenues le week-end dernier à Abidjan et à la frontière entre les deux pays. En effet, Accra a exprimé lundi sa préoccupation quant aux allégations émanant de la Côte d'Ivoire voisine, selon lesquelles des assaillants armés en provenance du Ghana auraient mené une attaque contre un poste de police dans la zone de Noé, localité située côté ivoirien de la frontière, à quelques kilomètres d'Elubo, ville ghanéenne frontalière qui a accueilli une large population de réfugiés ivoiriens. "Nous tenons à souligner que le Ghana ne permettra pas que l'hospitalité que nous offrons aux refugiés de Côte d'Ivoire soit interprétée comme une occasion de planifier et de mettre à exécution des actions visant à porter atteinte à la souveraineté, à la paix et aux efforts de réconciliation déployés par le gouvernement ivoirien sous la direction du président Alassane Ouattara", indique un communiqué publié par Chris Kpodo, vice-ministre ghanéen des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale. "Le gouvernement ghanéen réaffirme que nos services de sécurité restent disposés à collaborer pleinement avec leurs homologues ivoiriens et à intensifier la coopération par le dialogue et le partage efficace d'informations afin de faire respecter les lois nationales et internationales", poursuit le communiqué. Le Ghana a ainsi exprimé son engagement à collaborer avec les services ivoiriens pour mener conjointement une enquête sur les attaques. La Côte d'Ivoire a fermé ses frontières terrestres, aériennes et maritimes avec le Ghana le 21 septembre après que des "éléments armés en provenance du Ghana" ont attaqué un poste de police frontalier, tuant au moins dix personnes.
lundi 24 septembre 2012
Revue de la presse ivoirienne de ce lundi
FRATERNITE MATIN
Sept
milliards de franc CFA, c'est le montant du financement du nouveau pont
sur le fleuve la Marahoué à Bouaflé (centre-ouest, 320 km d'Abidjan).
Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé samedi dans ladite
ville au lancement officiel des travaux dudit pont. Long de 124 mètres,
le nouveau pont va assurer une circulation à double sens avec deux
chaussées d'une voie chacune. "Ce qui va améliorer le trafic sur les
itinéraires Yamoussoukro-Daloa et Daloa-Zuénoula, facilitant par la même
occasion la circulation des personnes et des biens tout en contribuant à
réduire les risques d'accident", a souligné le président Ouattara.
Avant de préciser que le pont de Bouaflé s'inscrit dans le cadre du
vaste programme de développement et de renforcement des infrastructures
routières entrepris par le gouvernement ivoirien. Outre les travaux du
pont qui dureront 14 mois, il est aussi prévu dans la ville de Bouaflé
le renforcement de six kilomètres de voirie. Sur l'année 2012, plus
d'une cinquantaine de milliards de franc CFA ont té consacrés à
l'entretien et à la réhabilitation de près de 20.000 km de route, soit
près du tiers du réseau interurbain en Côte d'Ivoire.
NOTRE VOIE
C'est
aujourd'hui, lundi 23 septembre que s'ouvre l'audience à huis clos de
l'ex-président Laurent Gbagbo à la cour pénale internationale (CPI) à La
Haye. L'audience se tiendra sur deux jours. L'audience se tiendra en
présence de M. Gbagbo, de sa Défense, de la procureure de la CPI, des
représentants du greffe et des experts désignés par la Chambre pour
discuter des questions liées à l'aptitude de Laurent Gbagbo à prendre
part aux procédures engagées à son encontre. La question à laquelle
l'audience devra répondre est celle de savoir si Laurent Gbagbo est apte
à suivre les procédures engagées contre lui par la CPI. A la demande de
sa défense, la Chambre préliminaire 1 de la CPI avait désigné des
experts médicaux pour examiner l'Etat de santé de Laurent Gbagbo à
l'effet d'évaluer son aptitude à participer aux différentes étapes de la
procédure judiciaire.
L'INTER
Suite
aux attaques perpétrées contre les positions des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (FRCI) vendredi, le président Alassane Ouattara a
ordonné la fermeture des frontières terrestre, maritime et aérienne avec
le Ghana voisin jusqu'à nouvel ordre ''pour des raisons sécuritaires''.
Ces mesures ne sont malheureusement pas sans conséquence pour les
échanges commerciaux entre les deux pays. Les activités économiques et
commerciales que favorisait le voisinage avec le Ghana ont pris un coup.
Le trafic tant au niveau du transport (personnes et marchandises) que
du commerce transfrontalier, sont mis en veilleuse. Les commerçants qui
en ont les moyens, sont obligés de remonter par le Burkina Faso avant
d'atteindre le Ghana et vice-versa. Les pays de la sous-région tels que
le Togo, le Bénin et même le Nigeria risquent eux aussi de ressentir
durement les effets pervers de cette mesure de fermeture des frontières
ivoiro-ghanéennes, si d'aventure elle perdurait.
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