L’armée ivoirienne, les FRCI, on le sait est infiltrée jusqu’au coup, et est fortement divisée en plusieurs clans rivaux, prêts à se neutraliser mutuellement.
Les récentes attaques des camps militaires d’Akouedo et de Dabou par le Commando invisible, ont pu se faire avec la facilité que l’on sait, grâce à la complicité d’éléments FRCI infiltrés.
Cette situation n’a pas échappé au général de corps d’Armée Soumaïla Bakayoko, chef d’Etat-major général des FRCI (CEMA).
Il l’a redit vendredi dernier, lors de la traditionnelle cérémonie de salut aux couleurs des armées, au camp Gallieni au Plateau.
A cette occasion, Soumaïla Bakayoko a mis les traitres de son armée en garde: «Sachez que nous serons sans pitié pour vous. Vous payerez au prix fort votre traîtrise aux forces armées et à la nation».
Pour lui, ces frères d’armes qui collaborent avec les Combattants armés non identifiés sont des traitres à la nation : «Sachez que vous avez ôté la vie à vos frères d’armes en vous acoquinant avec des mercenaires», a-t-il poursuivi.
Pour le général Soumaïla Bakayoko, sans unité et sans cohésion, l’armée ivoirienne court à sa perte et reste très vulnérable : «C’est dans cet élan de solidarité, que face à l’ennemi, nous avons renforcé la sécurité de nos casernes, le contrôle des zones et la capacité opérationnelle de nos troupes, pour circonscrire ces attaques et mettre hors d’état de nuire ces ennemis de la République et leurs complices», a insisté le CEMA.
C’est un secret de polichinelle que l’armée ivoirienne, les FRCI, n’existe que de nom. Elle est poreuse, infiltrée et minée par la division.
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