FRATERNITE MATIN
Sept
milliards de franc CFA, c'est le montant du financement du nouveau pont
sur le fleuve la Marahoué à Bouaflé (centre-ouest, 320 km d'Abidjan).
Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé samedi dans ladite
ville au lancement officiel des travaux dudit pont. Long de 124 mètres,
le nouveau pont va assurer une circulation à double sens avec deux
chaussées d'une voie chacune. "Ce qui va améliorer le trafic sur les
itinéraires Yamoussoukro-Daloa et Daloa-Zuénoula, facilitant par la même
occasion la circulation des personnes et des biens tout en contribuant à
réduire les risques d'accident", a souligné le président Ouattara.
Avant de préciser que le pont de Bouaflé s'inscrit dans le cadre du
vaste programme de développement et de renforcement des infrastructures
routières entrepris par le gouvernement ivoirien. Outre les travaux du
pont qui dureront 14 mois, il est aussi prévu dans la ville de Bouaflé
le renforcement de six kilomètres de voirie. Sur l'année 2012, plus
d'une cinquantaine de milliards de franc CFA ont té consacrés à
l'entretien et à la réhabilitation de près de 20.000 km de route, soit
près du tiers du réseau interurbain en Côte d'Ivoire.
NOTRE VOIE
C'est
aujourd'hui, lundi 23 septembre que s'ouvre l'audience à huis clos de
l'ex-président Laurent Gbagbo à la cour pénale internationale (CPI) à La
Haye. L'audience se tiendra sur deux jours. L'audience se tiendra en
présence de M. Gbagbo, de sa Défense, de la procureure de la CPI, des
représentants du greffe et des experts désignés par la Chambre pour
discuter des questions liées à l'aptitude de Laurent Gbagbo à prendre
part aux procédures engagées à son encontre. La question à laquelle
l'audience devra répondre est celle de savoir si Laurent Gbagbo est apte
à suivre les procédures engagées contre lui par la CPI. A la demande de
sa défense, la Chambre préliminaire 1 de la CPI avait désigné des
experts médicaux pour examiner l'Etat de santé de Laurent Gbagbo à
l'effet d'évaluer son aptitude à participer aux différentes étapes de la
procédure judiciaire.
L'INTER
Suite
aux attaques perpétrées contre les positions des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (FRCI) vendredi, le président Alassane Ouattara a
ordonné la fermeture des frontières terrestre, maritime et aérienne avec
le Ghana voisin jusqu'à nouvel ordre ''pour des raisons sécuritaires''.
Ces mesures ne sont malheureusement pas sans conséquence pour les
échanges commerciaux entre les deux pays. Les activités économiques et
commerciales que favorisait le voisinage avec le Ghana ont pris un coup.
Le trafic tant au niveau du transport (personnes et marchandises) que
du commerce transfrontalier, sont mis en veilleuse. Les commerçants qui
en ont les moyens, sont obligés de remonter par le Burkina Faso avant
d'atteindre le Ghana et vice-versa. Les pays de la sous-région tels que
le Togo, le Bénin et même le Nigeria risquent eux aussi de ressentir
durement les effets pervers de cette mesure de fermeture des frontières
ivoiro-ghanéennes, si d'aventure elle perdurait.
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