Peur panique hier à Noé ! Les populations de cette petite bourgade, située à environ 170 kilomètres d'Abidjan au Sud-Est de la Côte d'Ivoire à la frontière avec le Ghana, ont été réveillées dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 septembre 2012 à 3 h par des coups de feu nourris.
Des individus armés non identifiés ont attaqué le poste frontalier
tenu par un dispositif sécuritaire composé d'éléments des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), de gendarmes, de policiers et de
douaniers. Le bilan partiel officiel fait état de quatre (05)
assaillants tués et de cinq (05) suspects arrêtés. Selon des
informations recueillies au téléphone auprès d'habitants sur place,
l'attaque a eu lieu jeudi nuit entre 2H et 3H du matin, et les combats
se sont poursuivis jusque vers 9H hier vendredi.
Au moment où nous mettions sous presse, des sources sécuritaires indiquaient que la situation était « sous contrôle », et que les ratissages se poursuivaient dans les forêts, broussailles et villages environnants pour débusquer d'éventuels assaillants. La frontière entre la Côte d'Ivoire et le Ghana est restée fermée jusqu'à nouvel ordre selon les autorités ivoiriennes. Selon nos sources, c'est l'avant-veille, c’est à dire dans la nuit du 19 au 20 septembre 2012 que les choses ont commencé.
D’autres témoignages recueillis sur place, indiquent que des agents d'un poste mixte FRCI-police basé à la frontière ivoiro-ghannéenne, ont remarqué des mouvements suspects d'individus non identifiés, venus comme des éclaireurs. Mais vu le dispositif sécuritaire dissuasif des FRCI, ils se sont fondus dans la nature, avant d'aller préparer l'offensive du lendemain. Selon les informations en notre possession, les assaillants seraient partis de la région d'Abengourou et seraient descendus à Noé à travers les pistes le long de la ligne frontalière avec le Ghana, en traversant le village de Nougoua.
Arrivés à Noé village, les individus armés ont franchi le plan d'eau de la rivière Tanoé qui fait office de frontière naturelle entre la Côte d'Ivoire et le Ghana, et surveillé côté ivoirien par des postes avancés FRCI-policiers. Les assaillants attaquent par surprise les soldats ivoiriens, qui replient vu le nombre et la puissance de feu des agresseurs. Les individus armés tentent alors de prendre les positions des forces de l'ordre ivoiriennes basées au poste frontalier. Les combats ont lieu toute la nuit jusqu'au petit matin. Les renforts venus d'Abidjan, essentiellement composés des forces spéciales, rapporte t-on, permettent de mettre en déroute les assaillants, qui replient dans les forêts dans les environs du village de Nougoua.
Le trafic entre Aboisso et Noé était totalement inexistant hier. Seul des véhicules et engins militaires circulaient, les communications étaient perturbées, les populations ont été invitées à se terrer chez elles, et la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Ghana est restée fermée hier durant toute la journée. Selon le communiqué du gouvernement ivoirien lu dans la soirée par le ministre délégué à la défense Paul Koffi Koffi, les frontières, maritime, aérienne et terrestre entre la Côte d'Ivoire et le Ghana restent fermées jusqu'à nouvel ordre.
ANASSE ANASSE
Au moment où nous mettions sous presse, des sources sécuritaires indiquaient que la situation était « sous contrôle », et que les ratissages se poursuivaient dans les forêts, broussailles et villages environnants pour débusquer d'éventuels assaillants. La frontière entre la Côte d'Ivoire et le Ghana est restée fermée jusqu'à nouvel ordre selon les autorités ivoiriennes. Selon nos sources, c'est l'avant-veille, c’est à dire dans la nuit du 19 au 20 septembre 2012 que les choses ont commencé.
D’autres témoignages recueillis sur place, indiquent que des agents d'un poste mixte FRCI-police basé à la frontière ivoiro-ghannéenne, ont remarqué des mouvements suspects d'individus non identifiés, venus comme des éclaireurs. Mais vu le dispositif sécuritaire dissuasif des FRCI, ils se sont fondus dans la nature, avant d'aller préparer l'offensive du lendemain. Selon les informations en notre possession, les assaillants seraient partis de la région d'Abengourou et seraient descendus à Noé à travers les pistes le long de la ligne frontalière avec le Ghana, en traversant le village de Nougoua.
Arrivés à Noé village, les individus armés ont franchi le plan d'eau de la rivière Tanoé qui fait office de frontière naturelle entre la Côte d'Ivoire et le Ghana, et surveillé côté ivoirien par des postes avancés FRCI-policiers. Les assaillants attaquent par surprise les soldats ivoiriens, qui replient vu le nombre et la puissance de feu des agresseurs. Les individus armés tentent alors de prendre les positions des forces de l'ordre ivoiriennes basées au poste frontalier. Les combats ont lieu toute la nuit jusqu'au petit matin. Les renforts venus d'Abidjan, essentiellement composés des forces spéciales, rapporte t-on, permettent de mettre en déroute les assaillants, qui replient dans les forêts dans les environs du village de Nougoua.
Le trafic entre Aboisso et Noé était totalement inexistant hier. Seul des véhicules et engins militaires circulaient, les communications étaient perturbées, les populations ont été invitées à se terrer chez elles, et la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Ghana est restée fermée hier durant toute la journée. Selon le communiqué du gouvernement ivoirien lu dans la soirée par le ministre délégué à la défense Paul Koffi Koffi, les frontières, maritime, aérienne et terrestre entre la Côte d'Ivoire et le Ghana restent fermées jusqu'à nouvel ordre.
ANASSE ANASSE
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