A peine les populations tentent-elles de se
remettre des récentes attaques de la centrale thermique d’Azito et des
positions des Frci de Bonoua qu’une nouvelle attaque vient d’être
enregistrée à Bongouanou.
En effet, dans la nuit du 20 au 21 octobre
dernier, des individus non identifiés ont attaqué la brigade de
gendarmerie de cette localité. Selon les informations recueillies auprès
d’un habitant de la ville, c’est aux environs de 3 heures du matin que
des individus au nombre indéterminé, ont fait irruption dans l’enceinte
de la brigade de la gendarmerie. Cette attaque qui a duré une trentaine
de minutes environ, selon des habitants dont les domiciles sont situés
dans les environs de la brigade, a été menée sans grand bruit : seuls
quelques coups de feu à la kalachnikov ont été entendus et le
commissariat de la ville, situé non loin de la brigade, n’a pas été
inquiété.
Lionnel YAO
De sorte que dans la journée de
dimanche, la plupart des habitants de la ville, ignorant ce qui s’était
passé dans la nuit, vaquaient tranquillement à leurs occupations. Si on
ignore pour l’heure comment ils ont procédé, on sait cependant qu’ils
ont réussi à avoir accès à la poudrière d’où ils ont emporté des armes
et des munitions. Pour éviter toute tentative de poursuite, la voiture
de commandement a été cassée et les roues ont été mitraillées.
En plus des armes, un ordinateur a été
emporté. Nos sources indiquent que des gendarmes, au nombre de 2, ont
été séquestrés durant l’opération. Ils ont été précisément menottés,
a-t-on appris auprès d’une source bien informée. Au moment où nous
mettions sous presse, la ville était calme. En attendant que cette
attaque livre tous ses secrets, les populations de la région, jusque-là
épargnées par les troubles, vivent dans la peur.
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