L'entreprise
canadienne a annoncé officiellement la vente du BlackBerry à un fond
d'investissement. Cédé pour 4,7 milliards de dollars, l'ex-leader des
smartphones n'était plus que l'ombre de lui-même depuis l'arrivée sur
les marchés de l'iPhone et des générations plus récentes de smartphones.
En 2007, l'entreprise BlackBerry était valorisée à
plus de 100 milliards de dollars. Le titre a terminé la journée à un peu
moins de 9 dollars lundi 23 septembre à New York, bien loin de son
record de juillet 2007 quand il cotait 230 dollars, quelques mois après
la sortie du premier iPhone. La décision de vendre fait suite à
l'annonce vendredi du licenciement de 4 500 salariés. Un naufrage
d'autant plus douloureux pour BlackBerry, alors qu' Apple affiche le
succès incontestable de ses nouveaux smartphones. Trois jours après le
début de leur commercialisation, les premiers résultats de vente des
iPhone 5-S, et 5-C dépassent toutes les attentes.
L’erreur de stratégie de BlackBerry réside dans le fait d’avoir tardé à prendre le virage des écrans tactiles. La marque est restée accrochée à son clavier mécanique sous prétexte qu'il restait important pour les gens qui écrivaient beaucoup. C’est d’ailleurs ce choix tactique qui fut la principale raison de son succès dès le début des années 2000.
►A (RE)LIRE : La saga BlackBerry
Racheté par un consortium d'investisseurs menés par le fonds Fairfax, BlackBerry
devrait quitter la Bourse. Pour certains experts, cela pourrait ouvrir la voie au
démantèlement du groupe, à l'abri des soubresauts des marchés financiers. Celui-ci compte encore quelque 70 millions de clients dans le monde, mais la plupart sont équipés avec des appareils des anciennes gammes. En effet, le smartphone Z10 BlackBerry, récemment sorti, n’a pas gagné la course du téléphone possédant le plus applications disponibles en magasin. La marque ne pèse donc plus que 3% sur le marché des smartphones, un marché largemenent dominé par Androïd.
L’erreur de stratégie de BlackBerry réside dans le fait d’avoir tardé à prendre le virage des écrans tactiles. La marque est restée accrochée à son clavier mécanique sous prétexte qu'il restait important pour les gens qui écrivaient beaucoup. C’est d’ailleurs ce choix tactique qui fut la principale raison de son succès dès le début des années 2000.
►A (RE)LIRE : La saga BlackBerry
Racheté par un consortium d'investisseurs menés par le fonds Fairfax, BlackBerry
devrait quitter la Bourse. Pour certains experts, cela pourrait ouvrir la voie au
démantèlement du groupe, à l'abri des soubresauts des marchés financiers. Celui-ci compte encore quelque 70 millions de clients dans le monde, mais la plupart sont équipés avec des appareils des anciennes gammes. En effet, le smartphone Z10 BlackBerry, récemment sorti, n’a pas gagné la course du téléphone possédant le plus applications disponibles en magasin. La marque ne pèse donc plus que 3% sur le marché des smartphones, un marché largemenent dominé par Androïd.
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