Jean-Daniel
Akpa-Akpro est freiné par des blessures depuis la mi-septembre 2013. Le
latéral droit de 20 ans espère tout de même réussir une saison pleine
avec le Toulouse FC, son club de toujours, et participer à la Coupe du
monde 2014 avec la Côte d’Ivoire, son pays d'origine.
Depuis un mois, les journées se suivent et se ressemblent pour
Jean-Daniel Akpa-Akpro. Freiné par les blessures, le latéral droit du
Toulouse FC attend de refouler les pelouses de Ligue 1. Malgré ses 20
ans, l’Ivoirien est pressé de s’imposer au plus haut niveau. Après une
saison 2012-2013 intéressante (19 matches disputés en L1), le défenseur
veut réaliser une année convaincante. « Je pense que je peux m’améliorer dans tous les domaines, cette saison, assure-t-il. Que ce soit dans le secteur défensif ou offensif ».
Jean-Daniel Akpa-Akpro espère ainsi attirer l’attention de recruteurs étrangers, en particulier en Angleterre, un pays qu’il apprécie. « Je suis parti voir mon frère (Jean-Daniel) jouer deux ou trois fois là-bas, raconte-t-il. Et même en 3e division, il y a une vraie ambiance. Ça vit football. Ça donne envie de jouer dans des gros stades et avec de grands joueurs ».
« Le Téfécé, c’est une histoire de famille »
Jean-Daniel Akpa-Akpro quitterait alors son Toulouse natal et son club de toujours. « Le Téfécé, c’est une histoire de famille », souligne-t-il en effet. Ses deux frères ainés ont commencé le foot à Aucamville, en région toulousaine, avant de s’engager chez les « Violets ».
Au départ, Jean-Louis et Jean-Jacques apprennent à Jean-Daniel les bases du football sur un parking. Puis, le benjamin suit tout naturellement ses frères au Toulouse FC. Jean-Daniel Akpa-Akpro se souvient bien de cette période : « Au début, c’était dur pour nos parents parce qu’il fallait aller nous chercher après les cours, nous amener aux entraînements. Ces allers/retours étaient fatigants. Le week-end, ils allaient chacun dans un stade pour voir jouer un de mes deux frères. Heureusement, ils aimaient le sport. »
Au final, le sacrifice n’aura pas été vain. Les trois fils ont persévéré dans le football : Jean-Louis Akpa-Akpro évolue en 3e division anglaise à Tranmere tandis que Jean-Jacques Akpa-Akpro est pensionnaire de Blagnac en 6e division française.
Un appel de Sabri Lamouchi
Pour les parents, la récompense suprême tombe toutefois en mars 2013 lorsque Jean-Daniel est convoqué en équipe nationale de Côte d’Ivoire, pour un match face à la Gambie. Quelques semaines plus tôt, Sabri Lamouchi, le sélectionneur des Eléphants, l’a sondé par téléphone sur son envie de jouer pour l’équipe ivoirienne.
C’est un clin d’œil du destin pour les Akpa-Akpro, originaires de Dabou, une ville de la région des lagunes, non-loin d’Abidjan. « J’étais fier pour moi mais également fier pour eux », explique aujourd’hui l’arrière droit.
Pourtant, plus jeune, le joueur à la chevelure peroxydée se voyait davantage en bleu qu’en orange. « Mais je n’ai jamais été appelé en équipes de France, explique-t-il. Au bout d’un moment, j’ai donc eu envie de jouer pour la Côte d’Ivoire où j’ai mes racines. Je me suis dit que ce serait une belle manière d’honorer mes parents ».
Accueilli chez les Eléphants par Kolo Touré
Lors de ses premiers pas en équipe nationale, le Haut-Garonnais est immédiatement bien accueilli. « Kolo Touré a été très très gentil avec moi, assure-t-il. C’est lui qui m’a mis à l’aise au sein du groupe. Et puis, je n’étais pas tout seul à vivre ça. A ce moment-là, Giovanni Sio était également nouveau. On partageait la même chambre. D’autres jeunes nous ont conseillé comme Abdul Razak et Lacina Traoré. Ils nous ont intégrés dans le groupe. Mais ce n’est pas compliqué de trouver sa place de toutes les façons. Les autres joueurs sont gentils, très ouverts et ils ne se prennent pas la tête ».
Reste que Jean-Daniel Akpa-Akpro n’a toujours pas disputé un match avec les Eléphants, malgré trois convocations en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. « Il faut être patient dans la vie, lance-t-il, philosophe. Je sais que tôt ou tard, j’aurai ma chance, que je pourrai montrer ce dont je suis capable ».
La Coupe du monde approche, la Côte d’Ivoire n’a plus que deux matches de barrages face au Sénégal à négocier. Mais Jean-Daniel Akpa-Akpro ne veut pas être obsédé par un éventuel voyage au Brésil : « Je ne me mets pas de pression supplémentaire. Je sais qu’il faut être bon en club, de toutes les façons. Si je m’éclate sur le terrain, je serai bon dans le jeu. » Puis il ajoute : « Si j’ai été sélectionné en équipe de Côte d’Ivoire, avec de grands joueurs, c’est que j’ai peut-être un bon potentiel. »
Jean-Daniel Akpa-Akpro espère ainsi attirer l’attention de recruteurs étrangers, en particulier en Angleterre, un pays qu’il apprécie. « Je suis parti voir mon frère (Jean-Daniel) jouer deux ou trois fois là-bas, raconte-t-il. Et même en 3e division, il y a une vraie ambiance. Ça vit football. Ça donne envie de jouer dans des gros stades et avec de grands joueurs ».
« Le Téfécé, c’est une histoire de famille »
Jean-Daniel Akpa-Akpro quitterait alors son Toulouse natal et son club de toujours. « Le Téfécé, c’est une histoire de famille », souligne-t-il en effet. Ses deux frères ainés ont commencé le foot à Aucamville, en région toulousaine, avant de s’engager chez les « Violets ».
Au départ, Jean-Louis et Jean-Jacques apprennent à Jean-Daniel les bases du football sur un parking. Puis, le benjamin suit tout naturellement ses frères au Toulouse FC. Jean-Daniel Akpa-Akpro se souvient bien de cette période : « Au début, c’était dur pour nos parents parce qu’il fallait aller nous chercher après les cours, nous amener aux entraînements. Ces allers/retours étaient fatigants. Le week-end, ils allaient chacun dans un stade pour voir jouer un de mes deux frères. Heureusement, ils aimaient le sport. »
Au final, le sacrifice n’aura pas été vain. Les trois fils ont persévéré dans le football : Jean-Louis Akpa-Akpro évolue en 3e division anglaise à Tranmere tandis que Jean-Jacques Akpa-Akpro est pensionnaire de Blagnac en 6e division française.
Un appel de Sabri Lamouchi
Pour les parents, la récompense suprême tombe toutefois en mars 2013 lorsque Jean-Daniel est convoqué en équipe nationale de Côte d’Ivoire, pour un match face à la Gambie. Quelques semaines plus tôt, Sabri Lamouchi, le sélectionneur des Eléphants, l’a sondé par téléphone sur son envie de jouer pour l’équipe ivoirienne.
C’est un clin d’œil du destin pour les Akpa-Akpro, originaires de Dabou, une ville de la région des lagunes, non-loin d’Abidjan. « J’étais fier pour moi mais également fier pour eux », explique aujourd’hui l’arrière droit.
Pourtant, plus jeune, le joueur à la chevelure peroxydée se voyait davantage en bleu qu’en orange. « Mais je n’ai jamais été appelé en équipes de France, explique-t-il. Au bout d’un moment, j’ai donc eu envie de jouer pour la Côte d’Ivoire où j’ai mes racines. Je me suis dit que ce serait une belle manière d’honorer mes parents ».
Accueilli chez les Eléphants par Kolo Touré
Lors de ses premiers pas en équipe nationale, le Haut-Garonnais est immédiatement bien accueilli. « Kolo Touré a été très très gentil avec moi, assure-t-il. C’est lui qui m’a mis à l’aise au sein du groupe. Et puis, je n’étais pas tout seul à vivre ça. A ce moment-là, Giovanni Sio était également nouveau. On partageait la même chambre. D’autres jeunes nous ont conseillé comme Abdul Razak et Lacina Traoré. Ils nous ont intégrés dans le groupe. Mais ce n’est pas compliqué de trouver sa place de toutes les façons. Les autres joueurs sont gentils, très ouverts et ils ne se prennent pas la tête ».
Reste que Jean-Daniel Akpa-Akpro n’a toujours pas disputé un match avec les Eléphants, malgré trois convocations en éliminatoires de la Coupe du monde 2014. « Il faut être patient dans la vie, lance-t-il, philosophe. Je sais que tôt ou tard, j’aurai ma chance, que je pourrai montrer ce dont je suis capable ».
La Coupe du monde approche, la Côte d’Ivoire n’a plus que deux matches de barrages face au Sénégal à négocier. Mais Jean-Daniel Akpa-Akpro ne veut pas être obsédé par un éventuel voyage au Brésil : « Je ne me mets pas de pression supplémentaire. Je sais qu’il faut être bon en club, de toutes les façons. Si je m’éclate sur le terrain, je serai bon dans le jeu. » Puis il ajoute : « Si j’ai été sélectionné en équipe de Côte d’Ivoire, avec de grands joueurs, c’est que j’ai peut-être un bon potentiel. »
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