Napoléon Bonaparte disait : « En politique, une absurdité n’est pas un obstacle ». Si le régime Ouattara pensait soumettre et faire taire les Ivoiriens en les jetant en prison et en leur privant de moyens de survie, alors il récolte l’effet contraire. La position affichée par l’ancien gouverneur de la Bceao en est une preuve. « Ceux qui pensent que nous avons été libérés pour nous taire se trompent. Je ne suis pas politique. Mais je parle parce que c’est mon pays qui est concerné. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens et non d’un autre pays », affirme Dacoury-Tabley Philippe-Henri. Qui recevait le mercredi 25 septembre 2013, à sa résidence à Abidjan-Riviera, l’organisation des femmes du Front populaire ivoirien (Offpi).
L’ex-prisonnier politique rappelle que face aux graves dérives, les Ivoiriens n’ont pas le droit d’être indifférents ou neutres. «Avec ce que nous vivons, il n’y a pas de neutralité. Nous ne devons pas être neutres quand on tue nos semblables sous nos yeux », fait-il remarquer. « Il ne faut pas se taire quand l’injustice a cours. Il faut dénoncer l’imposture. Parce que si nous laissons les choses telles, notre pays va disparaitre », prévient Dacoury-Tabley Philippe-Henri. Indiquant qu’il y a encore beaucoup trop de détenus politiques en Côte d’Ivoire. « Sous la pression, le pouvoir a sorti des personnes qui sont connues. Mais il y a encore beaucoup de monde dans les prisons », précise-t-il. Avant de s’interroger sur les raisons de son incarcération. « Je savais ce qui m’attendait, Mais je ne pouvais pas accepter l’imposture. Les juges me demandent ce que je faisais avec Gbagbo à sa résidence durant le bombardement de sa résidence. Les juges me demandent qui a gagné les élections. Si c’est cela qui me vaut la prison, alors, la Côte d’Ivoire marche sur la tête », assène-t-il. Avant de réitérer que c’est Laurent Gbagbo qui a gagné les élections.
Il a encore profité de cette rencontre pour balayer du revers de la main les accusations de vol de 500 milliards de Fcfa qu’on tente de lui coller. « Ouattara et Banny sont mes prédécesseurs à la Bceao. Prendre 500 milliards, cela ne peut pas se faire. Les comptes de 2009, 2010 et 2011 ont été sortis et il n’y a aucune trace de vol. J’ai fait ce que ma conscience et les règles de la banque m’ont imposé ».
Révélant par ailleurs que les chantiers qui sont inaugurés, par le pouvoir actuel, étaient déjà faits ou en cours de réalisation. « Je suis à l’origine du billet de 500F émis par la Bceao. J’ai réévalué le salaire du personnel de 40% », révèle l’ancien gouverneur de la Bceao.
Qui a salué les femmes du Fpi pour tout leur combat dans ce nouveau contexte.
La délégation de l’OFfpi que conduisait Marie Odette Lorougnon a remis deux poulets blancs pour purifier l’ancien prisonnier politique. Deux autres coqs et un pagne lui ont été remis en guise de réconfort moral. Parlant au nom de l’Offpi, Assouma Juliette a dit que « le diable a cru qu’il pouvait anéantir la Côte d’Ivoire en emprisonnant de valeureux et dignes cadres ». Mais c’était sans compter avec la détermination du Fpi.
L’ex-prisonnier politique rappelle que face aux graves dérives, les Ivoiriens n’ont pas le droit d’être indifférents ou neutres. «Avec ce que nous vivons, il n’y a pas de neutralité. Nous ne devons pas être neutres quand on tue nos semblables sous nos yeux », fait-il remarquer. « Il ne faut pas se taire quand l’injustice a cours. Il faut dénoncer l’imposture. Parce que si nous laissons les choses telles, notre pays va disparaitre », prévient Dacoury-Tabley Philippe-Henri. Indiquant qu’il y a encore beaucoup trop de détenus politiques en Côte d’Ivoire. « Sous la pression, le pouvoir a sorti des personnes qui sont connues. Mais il y a encore beaucoup de monde dans les prisons », précise-t-il. Avant de s’interroger sur les raisons de son incarcération. « Je savais ce qui m’attendait, Mais je ne pouvais pas accepter l’imposture. Les juges me demandent ce que je faisais avec Gbagbo à sa résidence durant le bombardement de sa résidence. Les juges me demandent qui a gagné les élections. Si c’est cela qui me vaut la prison, alors, la Côte d’Ivoire marche sur la tête », assène-t-il. Avant de réitérer que c’est Laurent Gbagbo qui a gagné les élections.
Il a encore profité de cette rencontre pour balayer du revers de la main les accusations de vol de 500 milliards de Fcfa qu’on tente de lui coller. « Ouattara et Banny sont mes prédécesseurs à la Bceao. Prendre 500 milliards, cela ne peut pas se faire. Les comptes de 2009, 2010 et 2011 ont été sortis et il n’y a aucune trace de vol. J’ai fait ce que ma conscience et les règles de la banque m’ont imposé ».
Révélant par ailleurs que les chantiers qui sont inaugurés, par le pouvoir actuel, étaient déjà faits ou en cours de réalisation. « Je suis à l’origine du billet de 500F émis par la Bceao. J’ai réévalué le salaire du personnel de 40% », révèle l’ancien gouverneur de la Bceao.
Qui a salué les femmes du Fpi pour tout leur combat dans ce nouveau contexte.
La délégation de l’OFfpi que conduisait Marie Odette Lorougnon a remis deux poulets blancs pour purifier l’ancien prisonnier politique. Deux autres coqs et un pagne lui ont été remis en guise de réconfort moral. Parlant au nom de l’Offpi, Assouma Juliette a dit que « le diable a cru qu’il pouvait anéantir la Côte d’Ivoire en emprisonnant de valeureux et dignes cadres ». Mais c’était sans compter avec la détermination du Fpi.
Benjamin Koré
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