L’Unité des forces spéciales (ph) de l’Armée ghanéenne
- Ghana – Accra, le 28 Septembre 2013 © koaci.com– Le gouvernement ghanéen par la voix de Félix Kwakye Ofosu, le vice-ministre de l'Information et des Relations avec la presse, assure ses concitoyens que le pays est constamment en alerte pour contrecarrer toutes menaces sécuritaire de la part des groupes terroristes.
Kwakye Ofosu a fait cette mise au point suite à l’alerte donnée par le gouvernement britannique à ses citoyens qui voyagent vers le Ghana et dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest comme quoi les pays qui ont envoyé des troupes au Mali pourraient être visés par des attaques terroristes.
Cette affaire a été déclenchée par l’attaque du centre commercial Westgate au Kenya perpétrée par des militants shebab. D’après le bilan officiel, cette attaque a fait plus 63 morts et plus de 170 blessés.
En analysant l’alerte publiée sur le site web du gouvernement britannique, le Ghana selon le vice ministre de l’Information estime que cette information manque de crédibilité. Toutefois il a fait savoir que les forces de sécurité ghanéennes sont conscientes de cet avertissement et sont par conséquent préparées à faire face à toutes éventualités. Pour ne pas céder à la panique cet officiel a invité la population à vaquer librement et sans soucis à ses occupations.
Si la réaction du gouvernement ghanéen commence à être diversement commenté sur les réseaux sociaux, disons que pendant que certains citoyens pensent qu’il n’y a pas de raison de s’alarmer après l’alerte britannique et que l’Armée est au contrôle, d’autres par contre estiment que les autorités ne doivent pas prendre cette affaire à la légère.
Toujours en rapport avec cette alerte britannique, Sam Charles, un conférencier a révélé hier vendredi au cours d’une émission sur la radio Xyz à Accra que des combattants islamistes notamment du Hezbollah se trouveraient dans le pays.
Il a soutenu que les « investissements de l'Iran dans beaucoup de pays africains » sont les preuves de cette présence. Pour parer à toute éventualité, le conférencier a invité les forces de sécurité ghanéenne à redoubler de vigilance pour protéger le pays.
Enfin comme une réponse à ce conférencier, certains ghanéens trouvent qu’il doit aller s’expliquer au Bureau National des Investigations (BNI) pour dévoiler les sources de sa thèse.
Mensah
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